La peur commençait, timide, à poindre dans les esprits des individus dits de classe supérieure.
On remplaçait bien ceux qui étaient tombés “au champs d’honneur” (selon la terminologie désuète utilisée par les profiteurs) par des copies encore plus viles, mais les candidats se faisaient de plus en plus rares.
Le temps des rabrouages* publics concernant les dégradations des permanences de ceux qui avaient usurpé la représentation populaire et qui se vantaient d’être députés tout en miaulant que la paye n’était pas à la hauteur semblait fini.
Chacun des actes considérés comme terroristes par le pouvoir en place semblait de moins en moins intéresser une population qui n’en pouvait plus de trimer tout le jour durant (pour les plus chanceux) afin que les maîtres puissent se gaver, se plaindre et au final, leur taper dessus sans vergogne.
Ainsi, on retrouva le ministre philippe empalé le long d’un chemin vicinal. Les yeux avaient été picorés par quelques corbeaux dont la pitance se faisait rare en raison de l’utilisation massive et inconsidérée de pesticides dans les cultures des campagnes, de la sécheresse et du génocide des chasseurs à l’encontre de leur espèce.
*(sic et tagl)