Tout système contient en lui-même la possibilité de son effondrement, de sa chute et de son anéantissement (dans le sens où un autre système le remplacera).
Cependant, la dureté de cette épreuve, et les souffrances qu’elle engendre, sont telles qu’elle n’est jamais consciemment amenée.
Il en va ainsi de tout “système” psychique comme politique. Il FAUT la mort.
Et c’est la peur de cette MORT (peur ultime de l’espèce humaine qui SAIT qu’elle va finir) qui empêche les effondrements, grâce au leurre bien connu: “la mort est définitive”.
Ce qu’on appelle donc “progrès” n’est en fait qu’un constant recul devant la peur, plus que devant la mort qui, elle, arrivera toujours à temps.