Une chaîne de télévision française appartenant à un milliardaire a interrogé l’écrivain matzneff en fuite après la parution d’un livre écrit par l’une de ses victimes de viol. Précision: matzneff aime surtout la pénétration anale semblerait-il d’après ses propres (lol) écrits autobiographiques.
Une phrase est intéressante:
“À l’évocation de Vanessa Springora, qui l’accuse dans son livre Le Consentement d’avoir exercé une forme d’emprise sur elle et d’avoir entretenu une relation pédophile avec quand elle était adolescente, son regard change. “Je ne dirai jamais rien contre elle car c’est une personne lumineuse. Je n’ai pas envie de lire son livre, car je garde de merveilleux souvenirs.””
Pour comprendre toute la portée de cette phrase, il faut l’aide d’un artiste, d’un qui voit au delà de l’insipide réalité et de la routine du quotidien.
C’est très simple: deux livres et/ou deux films. “Du” Stephen King.
The shining suivi du récemment mis à l’écran (2019) et ex-cel-lent Doctor Sleep (la version “director’s cut” terrible de 3 heures est bien sûr dispo en streaming pour les anglophones).
Vanessa Springora est bel et bien “lumineuse” à 14 ans, comme la petite Violette, comme Abra, comme Doc (Danny) bien sûr, comme tous les enfants, chacun avec leurs particularités.
Cette brillance étincelante est inacceptable pour ceux qui, peut-être, en ont été privé ou dont on a déjà détruit l’envie d’être au monde. Alors ils deviennent prédateur et perpétuent (en tuant à perpétuité) leur triste inhumanité en sacrifiant la seule chose qui brille vraiment sur terre.
C’est par ailleurs également cela que dénonce Alice Miller avec force et justesse.
Cette luminosité, c’est la force de vie, l’énergie du Bien, dont se repaissent ceux qui en sont dépourvus.
Il faut voir (ou lire) Doctor Sleep.