La publication de communications vidéos pornographiques et textuelles d’un homme politique enmarcheur (benjamin griveaux) avec une maîtresse sexuelle (Alexandra De Taddeo) est utilisée par la propagande politico-médiatique pour renforcer le système que ces publications étaient censées dénoncer.
L’acte de divulgation d’images privées sans le consentement des personnes y figurant étant puni par la loi, les médias auraient pu s’arrêter là. Au contraire, les médias français, étant “tenus par les couilles”, si j’ose dire, par ceux qui profitent de l’argent des contribuables et de l’Etat et décident de la politique en faisant élire qui ils veulent, se sont évertués à désigner des coupables en plus de celui qui revendiquait publiquement son acte et à gloser sur d’autres sujets que la tromperie dénoncée.
Méthode classique du détournement de l’attention en utilisant le prétexte d’une action bien ciblée pour rebondir sur des sujets n’ayant rien à voir avec.
Quant au contenu: les textes sont sans ambiguité, il s’agit bien d’une conversation à teneur sexuelle dont le seul but est l’excitation sexuelle et la finalité l’acte sexuel lui-même [pour les djeunz, “en mode j’vais conclure, vive la schneck, mate ma teub”].
Les vidéos sont à caractère pornographique, elle montrent un pénis en érection, masturbé de la main gauche pendant que la main droite tient le téléphone qui filme la scène en promenant l’objectif du pénis aux testicules puis en y revenant.
Le “caractère sexuel” tel qu’il est décrit est donc déjà, dans le discours de la propagande médiatique et politique, une minoration de la nature de l’acte.
En tant qu’activité humaine l’art est évidemment une activité politique et un moyen d’expression engagé.
A ceux qui ne verraient dans l’art qu’une tentative d’expression du “beau”, je conseille de regarder un coucher de soleil par eux-mêmes, une fleur ou même leurs congénères, directement, sans y mettre aucune émotion. C’est BO.
Quant à “l’art pour l’art”, cher à Baudelaire, il faut bien se rendre à l’évidence, c’était un subterfuge audacieux. Petit coquinou, va.
L’art est la conjonction d’une technique artificielle et du sens que l’on donne à l’œuvre produite, par un titre, un contexte, une portée, un dessein.
La performance artistique de Pyotr Pavlensky est d’abord un acte dissident car il est illégal dans le droit français. Sa portée politique ne s’est pas fait attendre car l’homme visé par la mostra de son hypocrisie -telle est le ressort que donne l’auteur à sa performance, a démissionné de sa candidature à la mairie de la ville de Paris.
Se faisant, et ne portant plainte contre x QUE pour violation de la vie privée, il avouait que c’était bien lui qui était l’auteur de ces messages textuels et vidéos peu flatteurs pour sa probité aussi bien familiale que personnelle. L’artiste prétend que c’est là le signe que son engagement politique est aussi sérieux que celui qu’il met dans le mariage et la famille.
Il semblerait pourtant qu’à l’heure de #metoo et des dénonciations de violences sexuelles qui s’enchaînent quasiment chaque jours dans tous les milieux, ce que les politiques et leurs valets les médias appellent la “classe politique” soit unanime, de tous bords, à condamner la violation de la vie privée mais pas le sérieux du mariage et de la “valeur” famille que pourtant ils rabâchent quand cela les arrangent.
Focaliser sur autre chose que le sujet véritable, autre méthode du détournement de l’attention (par exemple, la santé des époux balkany au lieu de leur méfaits au détriment des contribuables citoyens pendant des dizaines d’années).
Les mains de benjamin (image d’un porte-parole gouvernemental).
Il souffre d’onychophagie. C’est un trouble de type obsessionnel compulsif d’après le DSM-V, signe d’une très grande anxiété.
Il est le seul à pouvoir faire l’effort de consulter afin de mettre fin à ses troubles qui en disent long, à mon avis, sur ses parents, notaire et avocat de professions.
Je m’arrête là, je ne gagne pas 20000 euros par mois comme lui, p’tit fou à la crème 🙂