J’avais confié cette guitare à un guitariste que je connaissais à peine, afin qu’il la vende pour moi.
Plutôt un gars du genre toxico, pseudo métalleux pas vraiment dans son assiette… bizarre, quoi. Un guitariste quoi. Ptète même pas un bon. Ou alors un couillon qui fait de la quantité de notes au lieu de la qualité (oui, j’aime Miles Davis et je vous emmerde 🙂 )…
Je lui laisse en dépôt-vente, en quelque sorte, mais lorsque je venais pour m’enquérir de la progression de la vente… l’appartement était vidé de ses occupants.
C’était rue d’Auxonne à Dijon, un appartement miteux, pour pauvres ou normo-névrosés dans la dèche.
Un vol par ruse, à l’époque d’avant la démocratisation d’internet et du web et bien sûr sans smartphones.
Dans mon cul! Dis-donc!
Pas que ce soit une guitare qui vaille beaucoup (aujourd’hui une 175 Paul Beuscher, c’est dans les 300 euros, à l’époque c’était en francs, soit 50 ou 60 euros!) mais bon, se faire enculer par un couillon, ça fait toujours mal au cul.
L’amour et la vie n’ont que faire des petits malfrats. Le Tao trouve son chemin, peu importe le temps 😉
J’ai retrouvé une CHAUDASSE 🙂