Le registre pervers et la logique de l’infantile

On y reconnaît bien là, dans l’infantilisme et la perversion, tous les discours  et les agirs immondes des netanyaou, macron, sarkozy et autre von der leyen ou trump et leurs commanditaires ultra riches.
Ils violent, tuent, torturent, humilient et détruisent impunément et sous les applaudissements pas seulement factices ou manipulés, dans une folie hystérique dont ils jouissent au détriment de tous les autres êtres humains.

“Lorsque la contextualité sociale-historique, telle l’actuelle logique néolibérale, développe une confusion anomique favorable à toutes les manipulations, pire, tend structurellement à faire du cynisme, de la loi du plus fort et de l’utilitarisme le plus étroit les principes du fonctionnement social, la discrimination éthique et anthropologique entre le bien et le mal, le normal et le pathologique, le vrai et le faux devient si problématique que la notion même de perversion semble culturellement caduque, que la faculté et le droit de juger sont radicalement mis en question par les complaisances de la doxa dominante qui prétend du passé faire table rase, interdit d’interdire et enjoint de jouir sans entraves… ”

“Lorsque la société se structure sur les logiques de la perversion et se trouve dominée par les représentations phalliques-anales dans le déni de la dette symbolique, de la différence des sexes et des générations, la confusion du monde sans limites, sa capacité à réduire les têtes engendrent l’indifférenciation qui donne aux grands pervers l’occasion de séduire le petit pervers potentiellement présent en chaque sujet. Comme I. Bergman nous l’avait rappelé, L’œuf du serpent n’en finit pas d’éclore, et, en toute méconnaissance, les sociétés démocratiques qui, comme les États-Unis, ont sous le prétexte de leur lutte contre le totalitarisme « communiste » discrètement intégré les personnes et en partie les pratiques du nazisme, actualisent les ferments de leur autodestruction en réalisant l’abominable équation qui réduit les humains à l’état de marchandise en identifiant leur être et leur valeur aux profits qu’ils permettent d’engendrer. Subtilement et progressivement, il devient impossible de repérer et d’identifier ce qui est transgressif et ce qui ne l’est pas, de penser la réalité des liens et de se référer aux exigences du symbolique, de s’étayer sur ses principes et ses éprouvés, et plus simplement de différencier le vrai du faux, l’efficacité et l’utilité s’imposant comme seules valeurs. Le pervers-puritain confond Kant avec Sade dans le déni de toute loi symbolique. Comment nommer la perversion lorsque la perversion est, dans l’indifférence générale, la logique structurant le social et que son polymorphisme infantile se donne pour idéal ? D’autre part, comment échapper à la tentation des anathèmes et des excommunications sans renoncer à l’éthique de la vérité lors de la rencontre de mécanismes, de discours, de pratiques et de postures dont la destructivité psychique et symbolique s’impose à l’évidence des souffrances engendrées ? ”

in: https://shs.cairn.info/revue-connexions-2012-1-page-93

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