18 octobre 2019, France.
Un vendredi. Pas un samedi.
Alors que les gilets jaunes semblent éteints, que le pouvoir policier mis en place par les banquiers et autres actionnaires capitalistes semble avoir eu le dessus.
Trogneux sort de son trou, accompagnée par ses gardes du corps et une puissante armée de fonctionnaires mitrailleurs adventices, dans une berline blindée.
L’heure est dite.
15 personnes. 5 à l’action, 10 en renfort. Une poignée ou deux de clous tripodes. La voiture est immobilisée. Celle de devant est shootée d’un seul coup de gun antichar. Restent deux à l’arrière, ils seront finis de façon barbare, rapport à leur volonté de sauver ce qui ne peut l’être.
La voiture est seule, chauffeur, Trogneux, un garde.
12 secondes. 3 grenades offensives. On pense à ceux qui ont perdu leur main.
La voiture saute sur ses amortisseurs. Le petit personnel est choqué. La femelle s’est chié dessus.
On passe par le toit, à la disqueuse diamant et à l’écarteur hydraulique, faut bien ça pour une vioque.
Les deux guignols sont liquidés presto, au gros calibre.
On sort la marionnette en prenant soin de la faire glisser sur la tôle écorcheuse. A moitié vive, deux coups de surin à l’intérieur des cuisses, ça pisse.
On prend soin de laisser le tout dans une posture qui fera bon effet sur le polaroïd pris à dessein.
47 secondes. Tout le monde dégage.