Dans un présent peu futuriste, ceux qui ne ressentent pas la peur bourgeoise mais celle de l’effondrement passé, bien réel, mènent un combat sans issue.
Enthousiastes et débridés, dépressifs et accablés, seule la vie les tient comme par magie, capables d’être.
Point d’empire auquel faire face, tout n’est que cérébral. Cependant un système semble contenir quelques clefs, qui n’ouvrent d’ailleurs rien d’autre que des espaces exigus, sans horizon aucun, à l’infini.
On pourrait se penser dans un labyrinthe de laboratoire destiné aux bêtes. C’est ainsi que s’est renversé ce qui était et se transforme.
Il ne reste que les idiots utiles, télévisuels de la propagande sur tous supports, auxquels sans cesse se réfèrent les jugeurs, criant n’en rien faire au même moment.
C’est par ce biais d’une folie de bas étage qu’est née la guerre des fous. Elle a créé une véritable folie qui ne s’en laisse pas compter, une sorte d’hydre maternelle sortie tout droit d’un hymen en quelque sorte divin et boueux.
Une guerre sans merci qui laisse des pâtés d’esprits accumulés et scindés, étouffés et mouvants, sans lieu.
La place n’est pas prise avant d’être attribuée, c’est une non-place, une inexistence pour l’âme qui s’en trouve, avant même d’être, brisée.
Cette guerre des fous ne cesse jamais.