Le souci n’est pas tant d’être un enfant dangereux, le souci c’est de le rester. Les conséquences sont celles que la France connaît sous le joug de la présidence d’un fou pervers narcissique.
Lordon et Chapoutot l’ont déjà bien senti, mais même des professionnels de la psychiatrie et de la psychologie n’en ont pas conscience.
Ainsi va la folie humaine.
Un entretien édifiant et toujours dans l’excellence de la parole.
“Sous les attendus d’une guerre de libération contre un oppresseur colonial, il y a les forces actives de la vengeance. Ce n’est pas l’invocation de principes éthiques qui pourra les modérer. La vengeance, c’est la réciprocité négative chimiquement pure, et contre la dynamique de la vengeance, il n’y a qu’un moyen et un seul : l’interposition d’un tiers — une institution — capable, elle, de produire de la condamnation, mais juridique, et de la réparation. Voilà, non pas le « principe éthique », mais la force à faire intervenir dans la situation. Or : qui a vu un tiers en Palestine ? Qui a vu de la réparation ? Typiques de toutes les situations coloniales, les arriérés de réparation s’accumulent en longue période, 75 ans en l’occurrence, promettant à l’explosion d’être plus violente à mesure que le temps passe. Et il faudrait que les Palestiniens se dotent d’une « éthique de la résistance » quand ils se soulèvent ? Mais dans quel monde vivent les gens qui peuvent dire des choses pareilles ? Le tiers est aux abonnés absents, et les puissances qui pourraient en tenir lieu ont pris outrageusement parti pour l’oppresseur. Peut-on s’étonner qu’après 75 ans les choses tournent mal, parfois même qu’elles tournent abominables.” in : https://blog.mondediplo.net/butler-alimi-et-l-ethique
“La notion même de « trouble » est trouble, elle est vaseuse, comme la prolifération des dys dont on oublie la signification première d’« embarras » ou « difficulté ». Faut-il vraiment traiter comme pathologiques toutes les difficultés de l’existence ? Jusqu’à quel point la notion de « handicap » n’est-elle pas handicapante pour dire un symptôme ?”
Il faut dire que le noyau pervers a contaminé toutes les strates sociales, surtout celles du “haut”, sans distinction de taille ou de pouvoir réel, comme Racamier en avait déjà fait l’expérience, mais en pire!
Explication de la théorie des systèmes familiaux d’Emmanuel Todd par lui-même, et promotion de la bande dessinée qui en fait l’accessibilité vulgarisée et dessinée. C’est un peu ardu, car très simple, comme Todd le dit lui-même, et demande bien de l’énergie pour boucler l’ouvrage.
On sera surpris de la censure du mot “génocide” à l’aide d’un bip sur la bande sonore, mais, à l’heure de la fausse liberté d’expression soi-disant promue par Elon Musk propriétaire de twitter/X, énoncer, comme je l’avais fait, le suicide des pervers narcissique (tel emmanuel macron le totalitaire vidé de toute vie et hélas content de l’être semblerait-il) comme solution souhaitable à la déréliction de nos sociétés m’a valu une censure également, qui a définitivement mis fin à mon “jeu” avec cette plateforme dite sociale, qui n’est finalement qu’un moyen de domination comme tous les “réseaux sociaux” (même s’ils se font passer pour de bien pratiques façon de discuter — sous la surveillance évidemment “bienveillante” des maîtres qui les dirigent, oligarchies, politiques et médias de concert dans la grande œuvre de la finance banquaire et actionnariale mondialisée). https://elucid.media/societe/cette-theorie-est-une-arme-intellectuelle-pour-predire-les-evolutions-du-monde
Un site indispensable à la fois par son très riche contenu et la bibliographie qu’il propose, et l’approche universitaire et scientifique de son propos.
Source de mes nombreuses lecture et de la découverte de la pathologie psychique dont souffre l’humanité capitaliste néo-libérale de notre temps qui fait tant de ravages mortels.
Merci à Philippe Vergnes qui est l’auteur de ce site et à Ariane Bilheran (dont les ouvrages sont également passionnants et révélateurs) qui a intercédé pour le retour en ligne du site.
… puisque ce sont de dociles et volontaires moutons!
“En 1948, un certain Clinton Rossiter théorise sans la moindre provocation la constitutional dictatorship : la vie des sociétés contemporaines est si fragile qu’il faut réserver la possibilité pour le gouvernement constitutionnel d’avoir recours à tout moment aux pouvoirs exceptionnels, donc à la dictature, pour résoudre les
problèmes urgents qui se présentent. C’est d’ailleurs ce que le Conseil d’État invitait en septembre 2021 le gouvernement français à assumer en lui suggérant d’élaborer « un cadre global, à la fois juridique et opérationnel, destiné à renforcer l’efficacité de l’action des pouvoirs publics confrontés à des crises majeures tout en préservant les principes républicains ». La dictature est depuis la Rome antique une institution républicaine. Quand une situation exceptionnelle exige des pouvoirs exceptionnels pour rétablir les conditions du fonctionnement social normal, on nomme un dictateur pour un temps donné. Ce qui caractérise la structure de la vie métropolitaine, c’est que cette situation est devenue constante, et avec elle le besoin de dictature.
Si bien que, en effet, lorsque nous dénonçons la « dictature sanitaire », seuls des aveugles qui ne connaissent rien à l’histoire peuvent dire que nous exagérons.
Nous sommes plutôt en deça de la vérité.
La métropole, c’est la dictature de la vulnérabilité.
La biopolitique, c’est la tyrannie de la faiblesse.”
Encore un excellent entretien avec un universitaire dont le discours permet de penser sans être dirigé (ça signifie que même les mini fachos à deux neurones, à force d’écouter et de lire, peuvent y arriver, s’ils s’en donnent la peine ^^).
J’aime beaucoup ces vidéos, et j’en ai vu des centaines depuis plusieurs années.
Elles sont un premier pas vers la connaissance et la compréhension lorsque l’on souffre et que l’on est témoin et/ou victime de meurtres psychiques ou de meurtres induits psychiquement (dans ma propre histoire j’en ai connu plusieurs outre le mien).
Bien sûr, les livres sont, du moins pour moi qui suis universitaire, un premier choix, mais l’information vidéos accessible à tous via les plus belles pages du web est une forme nouvelle est essentielle pour commencer à comprendre et à véritablement s’instruire.
Les enfants de pervers narcissiques : la dissociation traumatique Christine Calonne
Rien de paradoxal là-dedans. Commençons par une bibliographie qui, d’intuition, risque d’être bien maigre.
Une tentative d’explication de la violence des droitards et autres fascistes.
https://elucid.media/societe/la-connerie-a-pris-le-pouvoir-comprendre-le-cerveau-de-nos-elites
“Jacques Généreux est professeur d’économie, une matière qu’il enseigne depuis près de trente-cinq ans. Pourfendeur de longue date du néolibéralisme et de l’absurdité des politiques économiques menée depuis 30 ans, Jacques Généreux a écrit de nombreux ouvrages fondamentaux pour proposer une économie plus égalitaire et rationnelle. Face au refus de nos élites de mettre fin au sabotage de la France, il explore dans son dernier livre “Quand la connerie économique prend le pouvoir” une nouvelle thèse à la croisée entre l’économie et les sciences cognitives : celle de la bêtise.”
Benoît COQUARD est sociologue à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Il travaille depuis plusieurs années sur les milieux ruraux et sur les classes populaires. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Benoit Coquart lève le voile sur les fantasmes autour de ceux qui vivent dans les campagnes. Entre l’idée que ces citoyens incarnent « le vrai peuple oublié », et celle qui les condamne comme des « racistes » et des « ignorants », la réalité se révèle bien plus étonnante, et très loin de toutes les représentations médiatiques habituelles.
Je me pose la question cum grano salis et je sais bien que je fais là raccourci honteux, sans toutefois culpabiliser.
A vous d’écouter, de lire, bref, d’être humain.
Johann Chapoutot : La “révolution culturelle” nazie
Maison Heinrich Heine Paris
Glaviot sanglant (mucosité purulente et sang) petit modèle, résidu de toux sèche dû à une pneumonie à mycoplasme sévère limite fulminante (5e semaine).
Documentation pour les généralistes disponible sur pubmed et aussi pour ceux qui ne lisent pas l’anglais (thèse rapide en français): Les infections à Mycoplasma pneumoniae de l’adulte – DUMAS
On rappelera ici que le CHU de Roanne, service pneumologie, cheffe de service m’a envoyé paître vers les urgences, en ayant vu la radiographie, l’inefficacité du traitement à l’amoxicilline et le témoignage de crachats de sang… bon courage à ceux qui survivent. Salope.
Le tout après l’avertissement de la HAS ( https://www.has-sante.fr/jcms/p_3482986/fr/infections-respiratoires-a-mycoplasma-pneumoniae-la-has-publie-des-reponses-rapides ). Bravo les “pros”. Merci la T2A du nain sarkozy et consorts. Une belle bande d’enculé(e)s de type autruches.
La perversion narcissique des parents a pour effet délétère sur les enfants de les rendre psychotiques.
Il semblerait que le système capitaliste occidental, dans sa plus grande partie, au moment de l’après-guerre du milieu du XXe siècle ait favorisé l’emprise de cette maladie mentale structurelle qu’est la perversion narcissique en mettant entre les mains d’esprits malades de ce virus mortel, ceux qu’on appelle les ‘boomers’ (nés de la forte natalité de l’après-guerre), tous les moyens économiques que la planète ait jamais connus.
Il n’y aura plus jamais de telle période car nous vivons aujourd’hui les conséquences non seulement psychologiques mais également matérielles et écosystémiques d’un effondrement total bien que lent, mais s’accélérant, de l’hubris portée à son apogée.
Ce n’est pas tant la nature de cette passion qui est en jeu, car elle est et restera toujours la même, que les moyens totalitaires mis à sa disposition.
Chacun sait aujourd’hui que la planète Terre, qui abrite l’écosystème permettant la Vie ainsi que la vie humaine, est fini. Il n’est pas terminé, il est fini.
Les comparaisons faciles avec les ratatinages de civilisations passées ne sont d’aucune utilité intellectuelle, elles favorisent même les illusions hallucinatoires qui permettent de continuer sur le chemin de l’abîme et de mourir, si l’on peut dire, de façon inconsciente.
Il n’y aura pas de retour pour l’humanité, et le ‘great reset’ de quelques fous est une hallucination schizophrénique permise par l’état d’ébriété que procure l’apogée de l’hubris concomitamment à la conscience à la fois de la finitude des ressources et de la mort prochaine de ceux-là mêmes qui s’emploient à l’élaborer.
Il n’existe aucune solution satisfaisante de quelque point de vue.
La liquidation des affreux, violente ou non, fera ressurgir parmi les uns et les autres de plus grandes maladies.
Se perdre et s’oublier dans les pires plaisirs ne changera que la vitesse à laquelle la perte s’établira, tantôt la réduisant, tantôt l’accélérant.
Chacune des Idées, jadis élaborées et qui nous sont parvenues depuis quelques milliers d’années tout au plus, ne peuvent aujourd’hui se concevoir sans que l’on s’aperçoive (enfin?) qu’elles sont hélas concomitantes de la matérialité nécessaire (en tant que Nécessité) à la vie humaine.
Les affects, qui sont donc tous des ‘maladies mentales’, périront avec ce qu’ils produisent de Néant.
L’Humanité ne maîtrise absolument rien, tout au plus pourrait-elle tâcher de survivre en conscience, mais sa nature même l’en empêche férocement.
Le Sage comme le gredin partagent la même nature et sont tout autant responsables, l’un comme l’autre, chacun à sa manière.
Il n’y a rien; il n’y a pas plus de dieu que de quantique hors de l’esprit humain qui crée ces commodes hallucinations.
Pour se rassurer, chacun doit se soumettre, prendre sa part, faire corps avec lui-même et s’arrêter.
Il est si vrai que l’écriture est commode, tant elle permet d’oublier qu’il s’agit d’une auto-destruction dont seuls ceux qui créent peuvent jouir avant de finir, plutôt que d’en terminer.