Ni conscient, ni volontaire, l’acharnement sur les plus faibles. Dans la très grande folie de la période du virus covida, on pense que les faits divers sont à l’ordinaire, le piment d’une vie si monotone. On ne sait pas encore que c’est là symptôme du désarroi total plus que du quotidien.
Les faibles, les éclopés psychiques aux multiples syndromes, les pauvres, mais en fait toute cette société qualifiée de 99% est laissée comme bétail.
Ainsi l’on traite cette population dont on ne veut plus qu’elle soit un peuple, si revendicatif, si plein de cette vie que les dominants, les 1%, envient parce qu’ils n’ont que les milliards et la fausse jouissance.
Ainsi, des millions et des milliards d’êtres souffrent, peut-être dans l’espoir d’une résilience à tout prix, mais qui n’arrivera pas.
Les bourreaux stupides s’affairent déjà à la construction d’une sorte d’empire de la sécurité et d’une domination totale et sans merci.
Il n’y a hélas pas de complot sinon pour les puissants de conserver et d’élargir leur toute-puissance illusoire.
Mais il y a une façon de tordre la réalité pour justifier les moyens d’une fin la plus triste possible.
Il n’y aura plus d’égalité, l’équité n’ayant jamais existé, plus de revendicatifs gilets jaunes, plus que des robots volants pour asservir le troupeau malmené.
On reviendra, bien qu’on ne l’ait jamais quitté, à la doctrine de la flagellation sur les tout-petits, c’est plus simple que de s’apercevoir que c’est là la cause principale de la violence et de la répétition des drames de l’humanité.
D’un virus l’autre, une majorité de la peur ne veut voir qu’un mauvais moment; un moment qu’on oubliera bien vite.
Mais on n’oublie rien, jamais. Ce sera dans les corps que le souvenir s’inscrira et ceux qui ont eu la chance d’être choyés connaîtront la douleur et la souffrance dont ils pensaient pouvoir s’affranchir.
Terrible avenir d’un non-futur.