For sale 50 grands each đ
Hemispheric touch of japan.
For sale 50 grands each đ
Hemispheric touch of japan.
This is what you can call a cold revenge.
Some like 20 years ago I’ve been part of a pseudo artist work that ended in a bad manner (not for him of course), thanks to the pseudo artist himself, a bit like the story with Roberta de Clitoris.
Let’s make clear the very end: a 100 box instead of the 10% of the 6K previously promised (which is 600 box) for quite some amount of work with quite some hardware and at any time of day and night.
What reminded me about this story is the picture of some graph play on words tagged in a Cartier shop in Paris last saturday, during the 18th week of ‘yellow jackets’ protest (with some great destruction of riches’ symbols): it says “Pas de Cartier pour les bourgeois” which actually means “no mercy for the bourgeois” in with ‘mercy’ is ‘quartier’ in french which is pronuonced just like the famous luxury trademark ‘Cartier’.
The dĂ©chu artist I won’t name him (but you’ll easily find who he is…) was- as an ‘artist’ I mean-so, was at the time, early 2000’s, making me work on my computer to scan and develop photos and make some graphic artwork for him, of course as ‘tests’ (meaning non payed or ‘for the fun’ of it, for the most part of it …).
I’ve been through some pages about the guy’s new work as a gallery manager, after he left his pseudo artwork. I quote him:
“Deux ans plus tard, il raccroche ses ambitions artistiques. âJâai eu un moment de luciditĂ©, dit-il. Parfois, il est bon de persĂ©vĂ©rer, et parfois, non.â “( in )
“Ă lâorigine il y a un changement brusque, existentiel : arrĂȘter dâĂȘtre artiste, faire les choses autrement, changer de vie. Câest un choix Ă©goĂŻste, pas politique. Je lâai fait pour moi, pas contre le systĂšme. Et ça nâa rien Ă voir non plus avec le marchĂ© dont je ne connais alors rien, et dont je ne me soucie pas. Cela a plus simplement Ă voir avec une crise de luciditĂ© un peu plus aiguĂ« et longue que dâhabitude : je ne suis pas un grand artiste, je ne vais pas le devenir et je vais crever de dĂ©sespoir et dâamertume si je mâentĂȘte une minute de plus dans cette voie.” ( in )
As an art historian with quite some background, as an artist myself, and as an ex acquaintance, I can say: AT LAST!
But that’s not really my point here. He owes me 500 plus the 100 of interests. I don’t care much about such a money, but now, he will know that the past is NEVER forgotten, however people can live through some high difficulties. Furthermore, I know HE likes much money though… “I mean, weâre across the street from the Carlyle!â ( in )
What I care about is not being taken for an idiot.
Having passed by a quarter analysis doesn’t make you someone. Knowing you’re bad and making profit out of it using people’s weaknesses is really common.
That’s not a character trait. It’s just going deeper into the ‘sickness’ of humanity.
I wish him good luck in ‘la petitesse’ of his life. It’ll all end like ‘petits fours dans les raouts’: shit.
Plus, you can also give back the money and stop manipulating people with a stupid smile, thanks!
Farewell!
C’est vrai ça,quoi! La rĂ©jouissance n’est que pour lui! [‘rĂ©’ parce qu’il n’en a jamais assez, le cuistre]
Quel plaisir de voir le Fouquet’s attaquĂ©, dĂ©moli, saccagĂ©, en feu!
Il aurait bien aimé que ce soit la Rotonde, en fait. Haha. Le jaloux qui trépigne.
C’est Ă©gal, c’est inadmissible, cela ne doit plus advenir, il en dĂ©cide ainsi – l’impuissance est terrible pour qui ne la supporte pas.
Qui sont donc ceux-lĂ qui, vivant d’expĂ©dients, osent emmerder sa majestĂ© qui prend quelque menu repos sur les hauteurs enneigĂ©es, aprĂšs avoir vendu sans rĂ©pit armes et bagages aux banques et aux dictatures? Il se donne tant de mal afin que ruisselle sa majestueuse fiente qu’il prend pour de l’or, et que les gueux devraient prendre pour argent comptant… Alors, contents?
Comme le dit Lordon (et d’autres) nous sommes dans le 1984 d’Orwell, oĂč les mots n’ont plus prise avec la rĂ©alitĂ© tout en disant leur exact contraire: “la guerre, c’est la paix”, etc.
Pour que tout cela cesse, les causes, comme les consĂ©quences, le psychopathe (et tous ses sbires) doit se retirer, et l’on aura, avec quelque chance, une opportunitĂ© de retrouver une marche saine. A tout le moins on aura l’espace de penser sans devoir subir les hĂ©rĂ©sies stĂ©riles des moulins et des venteux (avec un ‘a’ si vous voulez).
Qu’il persiste dans la fatuitĂ© de sa folie et un funeste destin ne peut que lui ĂȘtre promis, sans mĂȘme qu’il soit souhaitĂ© pas plus que souhaitable.
Fin du grand débat, début du grand débarras ! Frédéric LORDON Bourse du Travail Paris 14/03/2019:
https://www.youtube.com/watch?v=wjYwlNN0DlI
C’est l’une des chansonnettes poussĂ©es gaiement dans les manifestations politiques des gilets jaunes contre toutes les injustices: “emmanuel macron, ĂŽ tĂȘte de con, on vient te chercher chez toi”. Le bon sens populaire prĂšs de chez vous đ
Pour peaufiner ma petite analyse prĂ©sidentielle je voudrais citer un passage du livre “La Manipulation affective dans le couple: Faire face Ă un pervers narcissique” de Pascal Couderc et Pascale Chapaux-Morelli paru aux Ă©ditions Albin Michel.
On y dĂ©couvre un portrait saisissant et fort ressemblant aux profils psychologiques des hommes de pouvoir -tous les dominants, en fait, en particulier de certains des premiers magistrats français, et qui sied Ă merveille Ă l’actuel prĂ©sident français.
Attention, ce genre de lecture n’est pas Ă conseiller aux consensuels de tous poils đ
“Le Tout-Puissant
Le Tout-Puissant (son envergure vaut bien des majusculesâŠ), que nous choisissons de peindre sous les traits dâun homme bien que nombre de femmes aient ce type de personnalitĂ©, est celui qui pense ĂȘtre le centre du monde et croit pouvoir agir sur ce dernier en monarque suprĂȘme. Ne dit-on pas : « Dieu Tout-Puissant » ?
Le Tout-Puissant est restĂ© dans ce que lâon nomme le « Moi idĂ©al », soit le Moi narcissique du petit enfant pour qui le monde, câest lui-mĂȘme, et son modĂšle, Ă©galement. Les autres ne sont pas pris en compte ; il reste centrĂ© sur lui et se nourrit de lui-mĂȘme, contrairement au pervers narcissique qui cherche lâautre pour sâen nourrir. Le Tout-Puissant nâa que faire de lâautre et ne saurait sâen nourrir : il est dĂ©jĂ plein de lui-mĂȘme et se considĂšre comme Ă©tant riche de toute la substance du monde ! Il a en commun avec le pervers narcissique cette constatation : lâautre ne peut avoir le mĂȘme statut que lui Ă ses yeux. Tous deux se considĂšrent comme supĂ©rieursâŠ
Si le pervers narcissique manipule par lâenvahissement, la dĂ©prĂ©ciation, lâisolement et la destruction, le Tout-Puissant manipule, lui, par la tyrannie. TrĂšs exigeant non seulement envers lui-mĂȘme, mais aussi envers les autres, son entourage, ses collĂšgues, il peut ressembler au pervers narcissique. Toutefois, le Tout-Puissant nâest pas pervers, il nâa pas lâintention ou le besoin de dĂ©truire. Il anticipe donc moins par rapport Ă lâautre : ce qui lâintĂ©resse, câest dominer. Il est donc aussi plus conscient et plus stratĂšge. La destruction de lâautre est prĂ©sente malgrĂ© tout, mais en tant que consĂ©quence de ses agissements plus que comme objectif. La destruction intervient « de surcroĂźt » car elle est nĂ©cessaire pour asseoir la tyrannie.
Toute cette force qui se dĂ©gage du Tout-Puissant laisse Ă©videmment penser que justement il est profondĂ©ment vulnĂ©rable sur ce point. Câest un grand impuissant et son comportement exprime une attitude dĂ©fensive : il domine par peur dâĂȘtre dominé⊠On ne critique pas le Roi : il rĂšgne, et lâhomme Tout-Puissant veut rester intouchable. Il est dans lâangoisse de la perte de son pouvoir (et en cela il se diffĂ©rencie du pervers narcissique, lequel, rempli de nĂ©ant, est avide dâacquĂ©rir de la substance par « objet » interposĂ©).
Le Tout-Puissant manipule donc pour installer son pouvoir et rendre sa tyrannie « opĂ©rationnelle ». Il passe ainsi le plus clair de son temps Ă prouver aux autres que ce quâil accomplit est mieux fait, que ses idĂ©es sont les meilleures. Par essence, il est ambitieux, souvent hyperactif. Il dĂ©teste Ă©videmment ĂȘtre pris en faute ou en flagrant dĂ©lit dâimperfection. Son orgueil, alors blessĂ© au plus haut point, lâamĂšne Ă rĂ©agir par lâattaque : il accuse en retour (Ă©ventuellement de tout autre chose) pour dĂ©tourner lâattention de sa propre culpabilitĂ©. Si, par exemple, on lui fait remarquer quâil laisse traĂźner ses vĂȘtements, il rĂ©pond : « Jâai, moi, rangĂ© tes chaussures de tennis pas plus tard quâhier ! ». Comme personne nâest parfait, il trouve toujours comment « dĂ©placer » le reproche et le faire translater vers lâautre.
« Mon mari est un homme intelligent, et il se met en quatre pour la famille⊠mais il nous Ă©crase un peu ; je trouve quâil sâimpose trop, confie Ghislaine, 48 ans, employĂ©e de bureau. Auparavant, je ne mâen rendais pas compte, mais maintenant ses reproches mâĂ©touffent ; il nâarrĂȘte pas de critiquer. DâaprĂšs lui, ce que font les autres est toujours mal fait. Il est trop perfectionniste. Il a tout le temps de quoi redire. Jâai lâimpression dâĂȘtre constamment prise en dĂ©faut, comme coincĂ©e contre un mur. Avant, jâessayais de le contenter et de lui faire plaisir. Depuis quelques mois, je ne le supporte plus. Pourtant je lâaime⊠mais il exa gĂšre. Il dirige tout, fait la loi sur tout. Quand nous partons en vacances, il prĂ©pare dâabord une liste de ce que chacun doit faire : moi, mon fils, sa sĆur. On dirait quâil dirige sa petite armĂ©e. AprĂšs, il fait un âcheckâ de tous les points de sa liste pour vĂ©rifier que tout a Ă©tĂ© fait dans les rĂšgles â vous savez, comme les pilotes Ă bord des avions avec leur check-list. Notre fils, Vincent, est en gĂ©nĂ©ral chargĂ© de changer les piles des boĂźtiers dâarrosage automatique, pour le jardin, de prĂ©parer les vĂ©los que nous chargerons ensuite derriĂšre la caravane, ainsi que le matĂ©riel Ă emporter pour les Ă©ventuelles rĂ©parations. Eh bien, je crois que depuis cinq ans quâil a cette haute responsabilitĂ©, il nâa jamais rĂ©ussi Ă faire ce que son pĂšre lui demandait. Mon mari repasse derriĂšre et pointe du doigt les âerreursâ ou ce quâil juge comme tel. Les bicyclettes ne sont jamais assez bien nettoyĂ©es, les pneus pas assez ou trop gonflĂ©s. Les boĂźtiers dâarrosage sont mal rĂ©glĂ©s et Vincent oublie â selon mon Ă©poux â les trois quarts de ce quâil faut emmener : trois paires de rustines au lieu de cinq, une huile spĂ©ciale, etc. Cette annĂ©e, Vincent sâest soustrait Ă ces contraintes. Mon mari lâa traitĂ© de fils ingrat, de dĂ©gĂ©nĂ©ré⊠»
Ce genre dâhomme (ou de femme) agit dâĂ©gale façon avec son conjoint. Le Tout-Puissant se comporte ainsi avec toutes celles et tous ceux qui lâapprochent.
Ce type de personnalitĂ© provoque dans lâentourage, soit un rĂ©flexe de rejet et de rĂ©bellion, soit un Ă©tat de dĂ©pendance et dâassujettissement, selon les circonstances et le caractĂšre des individus. Le Tout-Puissant choisit gĂ©nĂ©ralement un conjoint qui lâadmirera et saura lui obĂ©ir mais, comme il aime flatter son ego et exhiber une compagne de choix, il peut aussi sâattacher Ă une personne « remarquable », dotĂ©e dâune certaine personnalitĂ©, auquel cas il sâexpose Ă des obstacles dans lâaffirmation de sa tyrannie⊔
Auteur: Pascal Couderc.
Source: https://www.pervers-narcissique.com/episode-11-la-manipulation-ordinaire/
Il y a ceux et celles qui, jamais ennuyĂ©s d’une quelconque façon qui dĂ©passerait une dĂ©mangeaison lĂ©gĂšre ou une poussiĂšre dans l’Ćil, se targuent de ne pas ĂȘtre des intellectuels.
C’est encore heureux!
Rechignant Ă la lecture d’un Lordon, expliquant fort bien, avec son biais inimitable, la philosophie -indigeste pour moi- de Spinoza Ă sa sauce, ils prĂ©fĂšrent se plonger dans les lectures viciĂ©es d’un prix Ă l’accession au monde des millionaires tels les Houelbec Ă sa mĂ©mĂšre, les Piketti Ă son Duce, prĂȘts mĂȘme Ă dĂ©fendre d’indĂ©fendables idĂ©ologues tels que Finkelkraut Ă sa choucroute, Onfray mieux d’se barrer (Ă la Vogonstyr) ou encore des bhl aux initiales finalement fort proches de celles de magasins fourre-tout pour consommateurs dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s.
Il y a ces gens-là , mais parmi eux, on peut encore affiner les catégories.
Certains sont vĂ©ritablement des cuistres. En dehors des apparences, ils ne dĂ©sirent absolument rien. Une pseudo culture rassasiĂ©e d’Inrockuptibles banquiers, aux ordres d’une biensĂ©ance trash-chic tragique, de magazines en vogue leur faisant dĂ©gouliner un soupçon de ce qu’il faut absolument savoir pour remplir le vide de leurs vies et les soirĂ©es sociales obligatoires.
D’autres s’Ă©puisent Ă la conquĂȘte d’apparences strictement vidĂ©o-sociales, comme si ce qu’on voyait Ă©tait l’unique et vrai reflet d’une vĂ©ritĂ© partagĂ©e, enviĂ©e, et finalement absolue.
D’autres encore, et ceux-lĂ sont peut-ĂȘtre sauvables, s’accommodent d’un saupoudrage des prĂ©cĂ©dents vices pour masquer quelques questionnements dont ils repoussent l’idĂ©e mĂȘme jusqu’Ă un hypothĂ©tique plus tard. Plus tard.
Pourtant tous ces gens-lĂ ont une chance dont ils ne seront jamais pleinement conscients.
Est-ce, au final, une chance que d’ĂȘtre et de rester aveuglĂ© tels les imbĂ©ciles heureux que l’on rencontre parfois -au dĂ©tour d’un coin de rue, au hasard, pendant une manifestation des gilets jaunes, telle une peste vicelarde- en se persuadant qu’il n’y a pas plus grand bonheur?
Ceux qui profitent Ă©hontĂ©ment de la masse de ces ignorants savent bien, quelquefois inconsciemment – en tĂ©moignent leurs lapsus- que leur salut Ă eux est dans cette masse informe que revĂȘt la bĂȘtise, si commune Ă l’humanitĂ©. Ceux-lĂ sont les dominants, quels que soient leurs moyens.
Et pourtant!
Et pourtant il existe une sorte de force qui poussent les malchanceux Ă se dĂ©pĂȘtrer de l’ignorance qui caractĂ©rise le plus grand nombre.
Cette force c’est la souffrance et la douleur, dans leur infinitĂ© de formes et de chemins. Cette force, c’est l’unique chose admirable concernant l’humanitĂ©.
Cette force, c’est le majeur tendu sur un poing fermĂ©, seul dĂ©passant de la surface oĂč l’Ătre se noie.
Propos liminaire
Jâaurais pu intituler cet article « pour en finir avec âle plus con que la moyenneâ », en rĂ©fĂ©rence au bouquin de je ne sais plus qui.
Je risque fort dâen Ă©crire un, de bouquin, câest mĂȘme commencĂ©.
Une fois quâil aura Ă©tĂ© terminĂ©, jâenvisagerai ou non de le proposer Ă des Ă©diteurs, mais point de prĂ©cipitation. Il nâa toujours quâune seule page et mĂȘme pas de plan dĂ©fini.
Du calme ! donc !
Ce blog faisant ma publicitĂ© personnelle et choisie, son but est peut-ĂȘtre atteint aujourdâhui : une reconnaissance.
Vastitude des personnalitĂ©s, certains sây refuseront catĂ©goriquement. Ils pourront se poser quelques questions. Dâautres ne sauront.
Peu me chaut. Câest avant tout pour moi que cela importe et je nâenvisage aucune sorte de relation non consentie avec qui que ce soit pourvu quâelle soit saine.
Je badine aisĂ©ment, mais seuls les zĂšbres reconnaĂźtront la difficultĂ© Ă sâexprimer de la sorte de façon dĂ©finitive : toute donnĂ©e de quelque nature quâelle soit, importĂ©e sur Internet, est copiĂ©e et conservĂ©e de façon infinie et perpĂ©tuelle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Perversion_narcissique
Oh pour ceux qui seraient tentĂ©s de glousser Ă la victimisation, je leur dirais dâabord de se mettre Ă nu⊠hein ?
Et ensuite, on causera dâesprit.
Je mâattends Ă un dĂ©ferlement de silences. Et le silence, en tant que musicien zĂšbre, jâadore ça.
Le film âIrrĂ©versibleâ est terrible, nâest-ce pas ?
Mais lâirrĂ©versibilitĂ© nâest et ne sera jamais que celle de la mort.
Câest dâailleurs pour cela que lâon vit : pour se donner lâillusion de laisser une trace qui vaincrait la mort. Foutaises !
7 milliards dâindividus humanoĂŻdes sur la planĂšte ? Ya le choix, nâest-ce pas ?
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Comment mon pÚre a tué ma mÚre.
Quand ma mĂšre mâa dit, sur son lit de mourante, complĂštement aveugle, la boĂźte crĂąnienne envahie par une tumeur rhabdoĂŻde teratoĂŻde atypique mĂ©tastasant dans la moelle Ă©piniĂšre, paralysĂ©e de toute la moitiĂ© du corps infĂ©rieure, ne pouvant se soulager quâĂ lâaide de sondes sans mĂȘme contrĂŽler quoi que ce soit, quand ma mĂšre mâa dit : « ton pĂšre ne mâa jamais dit âje tâaimeâ de toute ma vie », un mĂ©canisme sâest mis en route.
Quel poids me mettait-elle  alors sur les Ă©paules, mais aussi quelle formidable porte de sortie elle me laissait lĂ , avant de sâĂ©teindre probablement par asphyxie, puisque le systĂšme nerveux central Ă©tait complĂštement envahi par les tumeurs. Deux heures avant sa mort, je nâentendais via le portable de ma sĆur qui mâappelait de la chambre mortelle, que son rĂąle Ă©puisĂ© cherchant Ă retenir la vie. Un rĂąle terrible – et curieusement dâun volume sonore bien plus Ă©levĂ© que le discours tĂ©lĂ©phonique- que mon pĂšre, qui venait la nourrir en lui donnant la becquĂ©e Ă chaque repas, avait pris ce midi-lĂ pour des ronflements⊠Elle nâavait pas pu manger.
Câest lorsque ma mĂšre mâa fait cette triste rĂ©vĂ©lation quâa rejailli en moi toute la souffrance que jâavais endurĂ©e pendant plus de quarante ans.
« Il est jaloux de nous, ses propres enfants », « il prĂ©fĂšre son chien Ă ses enfants »âŠ
Toxique est un bien faible mot.
Et je nâavais pas vu que ma mĂšre subissait elle aussi cette violence psychologique inhumaine dont je pense aujourdâhui quâelle est la raison de sa mort.
Câest probablement aussi cela qui est responsable de mes pneumothorax spontanĂ©s.
Deux pathologies dites Ă©pigĂ©nĂ©tique pour lâune et congĂ©nitale pour lâautre.
Mais puisque, quand mĂȘme, jâavais demandĂ© Ă mon pĂšre quâil fasse preuve positive dâamour auprĂšs de ma mĂšre mourante, le manipulateur sâest efforcĂ© de faire un bisou aprĂšs la becquĂ©e⊠mâa-t-on dit.
Mais je nâai jamais eu de rĂ©ponse Ă mon courriel.
Le pervers narcissique est tout simplement incapable de sentiments.
Câest foutu, câest torchĂ©, Racamier lâa montrĂ©.
Le stratagĂšme est terrifiant. Capable de tout pour ne pas se faire dĂ©masquer, pour continuer dâĂȘtre lâunique centre de toutes les attentions, alors que sa propre femme est en train de mourir.
Ma mĂšre, dĂ©nigrĂ©e malgrĂ© sa cĂ©citĂ©, prĂ©fĂ©rait ĂȘtre Ă lâhĂŽpital parce quâalors on sâoccupait dâelle, disait-elle. Oui, le personnel mĂ©dical,  plutĂŽt que de sâabsenter une grande partie de la journĂ©e pour aller au jardin comme le faisait mon pĂšre, faisait son travail.
Faut-il souffrir autant pour croire que les aides-soignants ont une quelconque empathie ?
Mon pÚre est un pervers narcissique de la pire espÚce, il a tué sa femme et brisé la vie de ses enfants.
Maintenant, le tri est fait. Je nâen sais encore rien, mais il est fait.
Je vous rends lâhumanitĂ© que vous avez perdue, tous.
Je ne vous hais mĂȘme pas, je peux vous voir et vous dĂ©celer en un regard, folcoche de tous poils.
Et quant aux autres, ceux pour qui la cĂ©citĂ© cruelle et criminelle semble ĂȘtre une qualitĂ©, je vous laisse dans la mĂ©diocritĂ© de vos petites vies rangĂ©es, entre famille, boulot et flouzeâŠ
Contentez-vous de prendre fait et cause pour tous ces sujets si importants que tous font consensus.
Croyez vos dominants, croyez vos maĂźtres, qui sont aussi simples que vous lâĂȘtes, et dont les discours vous ravissent.
Je ne veux plus rien de vil, de bas, de mĂ©diocre. Je mâextirpe de vos caniveaux.
Je vis.
Je suis zĂšbre et, amicalement, je vous emmerde.
https://en.wikipedia.org/wiki/First_Amendment_to_the_United_States_Constitution
There’s a great need of something ressembling the first amendment of the US constitution in a small country that lives in a constant domination of any kind of cretins and keep doing so after sabotaging ANY little step of enlightment through ages.
Maybe something better than the first amendment could be found, but as always, human condition is so well done that it will stay the same for eternity.
Sad tasty humans.
Une amie m’avait glissĂ© Ă l’oreille ce mot animalier et voilĂ qu’il me permet d’avancer; enfin.
Une longue route se dessine dorĂ©navant devant moi, pavĂ©e d’emmerdes bien sĂ»r, mais plus confortable, Ă coup sĂ»r.
https://cvpcontrelaviolencepsychologique.com/2013/02/02/le-lourd-secret-du-manipulateur-pervers/
Prologue
A la lecture du dossier mĂ©dical de ma mĂšre que jâai demandĂ© en tant quâayant-droit, le parcours nâapparaĂźt pas si terrible. MĂȘme les dĂ©lais pourraient passer pour raisonnables.
Un an et demi presque, avant de pouvoir le lire de façon intelligente et posĂ©e… et encore.
Cependant, le texte ci-dessous me permet dâintroduire le profond malaise dâun fils qui nâa aucun droit auprĂšs du parent, direct ascendant, patient, comme du personnel mĂ©dical, dâaprĂšs le droit mĂ©dical (ça existe ce genre de connerie?). Un seul rĂ©fĂ©rent, appelĂ© personne de confiance, a accĂšs au dossier pendant la durĂ©e des traitements.
A la différence du droit fiscal et patrimonial, le reste de la famille directe est mis de cÎté. Et je ne pense pas que ce soit pour le bien de tous, mais plutÎt par commodité.
Je garderai toujours le sentiment que lâon Ă©carte du patient tout Ă©tranger au domaine mĂ©dical, quels quâen soient les consĂ©quences.
Câest sĂ»rement dans un but de pĂ©dagogie populaireâŠ
La discussion Ă©tant le meilleur des remĂšdes, je ne saurais que trop enjoindre les mĂ©decins Ă exiger le nombre et le budget suffisant afin de pouvoir vivre leur mĂ©tier et non pas vivre de leur mĂ©tier, quand bien mĂȘme ils seraient rĂ©tribuĂ©s. Cela vaudrait bien sĂ»r pour toute la sociĂ©tĂ©, et si je digressais, je dirais quâun milliardaire ou un vendeur de bagnoles à 40000 euros par jour est une insulte Ă lâhumanitĂ© et la nĂ©gation de toute sociĂ©tĂ©. Heureusement que les seuls Ă avoir subi la bombe atomique ont plus de droiture en certaines matiĂšres que les nouzautres, hein, carlos?
Au moins, Ă ceux qui savent ĂȘtre critiques au lieu dâĂȘtre moutons, lâaccĂšs Ă lâinformation est depuis peu possible. Encore faut-il ne pas en avoir peur et se donner la peine dây accĂ©der. Il faut encore hĂ©las savoir lâanglais pour ce faire, et disposer dâune intelligence libre et critique, de celle que les dominants abhorrent.
On ne vous parlera jamais de ceci, puisque les Ă©quipements ne se trouvent pas en France (mais toutefois en Europe)Â : https://sites.google.com/site/tpetraitementscontrelecancer2/hadrontherapie
On vous vendra du rayon x bien pourri qui fait dâĂ©normes dĂ©gĂąts dans les tissus sains, au moins autant que sur les tumeurs. Demandez donc Ă nos amis nippons.
Je ne parle mĂȘme pas de la rĂ©ponse du professeur lorsque jâai parlĂ© de lâutilisation du THC dans la thĂ©rapie, qui est pourtant autorisĂ©e : « il faudrait des mois et un calvaire administratif pour pouvoir obtenir lâautorisation ».
Peine perdue que de vouloir ce qui existe. LâhumanitĂ© est lente. LâhumanitĂ© françoise est soumise Ă de terribles tabous.
Câest pour cela que la seule littĂ©rature mĂ©dicale disponible et sĂ©rieuse (il faut toutefois faire le tri) nâest disponible quâen anglais sur des sites amĂ©ricains.
Cependant, je conçois la condition humaine de tous ces acteurs ; comment pourrais-je en faire autrement, moi qui y suis tant soumis par ailleurs ?
Mais alors que je songeais Ă Ă©touffer ma colĂšre, je crois quâil est de meilleur aloi quâelle sâexprime de façon pacifiste. Et tant pis pour ceux qui prĂ©fĂšreraient quâelle soit pacifique.
Dans la France martyrisĂ©e des gilets jaunes, quelques salauds puissants continuent dâessayer de persuader leurs faire-valoir, en fait ceux quâils exploitent Ă©hontĂ©ment, que lâargent, le budget, le financement, blabla etc, est ce qui fait sociĂ©tĂ©, ce qui la crĂ©e mĂȘme, alors que câest toujours plus et uniquement un moyen de domination.
A unique experience of quick death.
Journal dâune mort.
10 mai 2017
Aujourdâhui jâai 67 ans, et je suis aux urgences.
Cela fait deux semaines que jâai un mal de crĂąne terrible dont mon pauvre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste pense quâil est dĂ» Ă un problĂšme de sinus.
A tout hasard, la consultation dentaire nâa rien donnĂ©.
Aucune prescription dâimagerie malgrĂ© mon Ăąge, la durĂ©e et la localisation de la douleur intense.
Mais ce matin, au réveil, je vois double. Le nerf optique est touché.
Ce nâest certainement pas une sinusite banale.
Les urgences sont remplies. La gestion mĂ©dicale est dĂ©plorable, mais on se dit que dâautres sont plus malades. La logique inverse de celle qui devrait ĂȘtre adoptĂ©e pour guĂ©rir.
Un IRM montre une masse tumorale situĂ©e Ă la base du crĂąne, dite selle turcique, lĂ oĂč se trouvent les glandes hormonales et le dĂ©but des nerfs optiques.
Ce sont les services dâendocrinologie et de neuro-chirurgie qui sâoccupent de ce genre de pathologie.
Lâendocrinologue pense quâil sâagit dâun bĂ©nin adĂ©nome  hypophysaire que lâon peut soigner chimiquement, alors que du cĂŽtĂ© neurologue, le diagnostic nâest pas aussi affirmatif et bien moins encourageant.
Pour tout dire, les neuro pensent quâil ne sâagit pas dâune tumeur hypophysaire.
Dans tous les cas, lorsquâon a affaire Ă une tumeur possiblement cancĂ©reuse, lâunique et meilleur moyen de guĂ©rison est la rĂ©section totale, lorsque câest possible.
Alors que le scandale public du changement de formule du lĂ©vothyrox (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-principales-etapes-de-l-affaire-du-levothyrox_118282 et https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/video-levothyrox-la-nouvelle-formule-est-une-aberration-pharmacologique-selon-un-ancien-chercheur-du-laboratoire-merck_2748953.html ) se fait jour au mĂȘme moment, on me le prescrit de façon prĂ©ventive. Jâen prendrai ma dose quotidienne jusquâĂ la fin. Des fois queâŠ
Je suis crédule et je fais confiance aux médecins.
Il semblerait que, mĂȘme pour une tumeur bĂ©nigne de lâhypophyse, lâopĂ©ration soit Ă faire en urgence, dĂšs lors que le nerf optique est touchĂ©, ce qui est mon cas puisque la consultation en urgence a pour cause une diplopie.
Voir le dépliant du CHU de Rennes, prendre conseil auprÚs du neuro-chirurgien O. Bousquet.
On y lit : « Cette opĂ©ration est rarement urgente, sauf dans les cas oĂč lâadĂ©nome est responsable de troubles visuels importants. »
Tiens donc, je souffre de diplopie. Cette pathologie est donc Ă traiter dâurgence et lâopĂ©ration Ă programmer trĂšs rapidement.
On me fixe donc rendez-vous pour lâopĂ©ration trois (3) semaines plus tardâŠ
21 jours de souffrance en plus, « rentrez chez vous, ma brave dame ».
Lâurgence mĂ©dicale, dans le systĂšme nĂ©o-libĂ©ral mĂ©dical français nâest pas la mĂȘme quâon soit chef dâĂ©tat ou simple patient ayant cotisĂ© et travaillĂ© toute sa vie.
Il est vrai que de retraite je nâaurai finalement pas Ă en demander beaucoup, malgrĂ© toutes ces cotisations.
Pourtant, handicapĂ©e par la perte de la vue en moins de deux mois, devenue aveugle, jâirai quand mĂȘme voter pour macron, parce que je suis crĂ©dule.
Je serai opĂ©rĂ©e du mieux possible, mais la tumeur, qui sâavĂšre ĂȘtre une ATRT (tumeur atypique tĂ©ratoĂŻde rhabdoĂŻde) est agressive et a dĂ©jĂ envahi une partie des sinus, dĂ©truit le plancher osseux, refoule le nerf optique droit vers le haut et comprime le cerveau.
Les adhĂ©rences ainsi que la proximitĂ© des artĂšres, des veines, des nerfs et de lâhypophyse nâont pas permis la rĂ©section totale de cette masse informe et envahissante de plus de 3 cm de dimensions patateuses.
En lâespace de six mois, je suis passĂ©e de vie Ă trĂ©pas.
Heureusement que mon fils a demandĂ© lâhospitalisation deux semaines avant mon dĂ©part dĂ©finitif alors que mon mĂ©decin traitant disait quâon pouvait attendre la prochaine consultation oncologique.
Tout le SNC Ă©tait alors mĂ©tastasĂ© et la prolifĂ©ration des tumeurs atteignait la moelle Ă©piniĂšre. Je ne sentais plus la moitiĂ© infĂ©rieure de mon corps, membres comme organes internes qui lâun aprĂšs lâautre tombaient en dĂ©suĂ©tude dĂ©finitive.
Câest par un rĂąle terrible, transportĂ© par le tĂ©lĂ©phone de ma fille que mon fils a su, bien loin de moi, que câen Ă©tait fini.
Deux heures plus tard, je nâĂ©tais plus.
Fourre-tout
On lira avec attention un billet de Lordon qui commence Ă se rendre compte que, hĂ©las, je nâavais pas tort de fustiger un malade mental Ă la pathologie extraordinaire en la personne du gĂ©rontophile Ă sa maman symbolique, mettant lĂ en scĂšne un oedipe tout nu. Câest si trogneux !
« (âŠ)lâabsence complĂšte de limite, de censure, de reprise de soi. Câest une compulsion venue de trop loin (âŠ) »
« (âŠ) livre sur lâentendement, il faudrait plutĂŽt dire sur la psychĂ© prĂ©sidentielle des aperçus proprement vertigineux (âŠ) »
« (âŠ)câest le hĂ©ros (âŠ) qui dĂ©compense (âŠ) »
Et surtout, le meilleur pour la fin :
« Peut-ĂȘtre fallait-il lâextrĂ©mitĂ© dâun grand malade (âŠ) »
Rhoo ! J
https://blog.mondediplo.net/le-complotiste-de-l-elysee
Les actions sont portĂ©es par les individus fort pourvus dâaffects. En cela, mais aussi dans leurs passions, ils ne sont pas dissociables des actions quâils dirigent.
Et, oui, la psychĂš nâest pas sĂ©parĂ©e du corps quâelle habite.
https://www.youtube.com/watch?v=kAO5OuFBIe8
https://www.youtube.com/watch?v=VjW7AKYmlrg
https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2019-01-01-Le-Temps-des-bouffons
Il est remarquable de voir avec quelle peur les puissants s’attaquent Ă ceux qu’ils ne considĂšrent que comme leur jus de vie.
Ils ont peur. Peur de la guillotine qui leur est promise, peur de perdre vĂ©ritablement la tĂȘte sans que ce soit Ă leur profit, peur de ce qu’ils avaient oubliĂ© ĂȘtre la source de leurs richesses Ă©hontĂ©es, de leur domination crasse, de leur petit monde crĂ©tin.
Alors on arrĂȘte, on engeĂŽle, on tĂąche de faire propre en s’offusquant d’un bĂątiment sali et de commerces qui doivent fermer pour que la populasse puisse elle aussi avoir une petite place. “Ăa ne durera pas, il faut que ça cesse” s’Ă©poumone-t-on dans les ministĂšres, entre ordre et suggestion.
Mais non, ça ne s’arrĂȘtera pas. Et la peur est toujours lĂ , maintenant Ă demeure, minant un systĂšme Ă l’agonie, renversĂ© par les outils mĂȘme dont les dominants pensaient qu’ils faciliteraient leur toute-puissance Ă©ternelle.
« Tant qu’on n’aura pas diffusĂ© trĂšs largement Ă travers les hommes de cette planĂšte la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours Ă©tĂ© pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. »
â Henri Laborit, Mon oncle d’AmĂ©rique
Ils n’ont pas voulu d’une Nuit Debout pacifique et pacifiste, intellectuelle et philosophique…
Ils s’en sont moquĂ©s, mĂȘme.
Ils rĂ©coltent ce qu’ils mĂ©ritent, donc, Ă se cacher les yeux devant la triste rĂ©alitĂ© exposĂ©e sur un site comme bestgore.
Aujourd’hui, la rĂ©alitĂ© qu’ils ne veulent pas voir, imbus d’une position sociale fallacieuse et fantasmĂ©e au plus haut point, se rappelle Ă leur souvenir dans les rues des beaux quartiers: https://lundi.am/Violences-policieres
Le french pigs best gore.
“Yet in France, people are raising serious concerns regarding Macronâs policies on labour rights, pensions and access to university. Amnesty International has previously documented how the French authorities curtailed peopleâs right to protest under the cover of the state of emergency laws. As a result, we have seen environmentalists, labour rights campaigners and others unjustifiably banned from taking part in protests. In 2018 protests calling for laws that respect economic, social and cultural rights are at best ignored by the French president, or at worst repressed violently by the police.”
In https://mondediplo.com/2018/12/04rights
Je m’apprĂȘtai Ă disserter sur la vulnĂ©rabilitĂ© de la nuditĂ©, mais finalement, ce sera pour plus tard.
Il y a plus urgent, mÎssieur le président.
A l’aune de la rĂ©volte populaire dĂ©clarĂ©e en France depuis plusieurs semaines maintenant par le mouvement dit des gilets jaunes, on se rend compte que le changement de la sociĂ©tĂ© induit par la communication Ă travers le rĂ©seau Internet est bel et bien en cours, tel que l’avait prĂ©vu Benjamin Bayart, plus au fait de l’actualitĂ© contemporaine de nos civilisations que ne l’est Emmanuel Todd, pourtant assez clairvoyant sur la psychologie de ce mauvais prĂ©sident Ă©lu par une minoritĂ© en France.
Tel un enfant sans tabou, comme j’essayais de l’expliquer par ailleurs, Todd dit du premier magistrat qu’il est “limitĂ© intellectuellement”, qu’il “a un rapport partiel Ă la rĂ©alitĂ©”, qu’il est un “prĂ©sident irresponsable moralement et civiquement”, et pour finir qu’il “a une personnalitĂ© inquiĂ©tante de rigiditĂ©”.
Evidemment, ceux qui n’entendent que peu de choses Ă la matiĂšre psychanalytique m’ont opposĂ© la libertĂ© de consentement entre adultes pour expliquer la relation entre un jeune ambitieux et sa presque symbolique mĂŽman bourgeoise.
C’Ă©tait moi qui choquait ces braves esprits plutĂŽt que ce que je dĂ©nonçais alors. Ils s’arrĂȘtaient tous aux faits, qui devaient certainement les rendre perplexes inconsciemment, et prĂ©fĂ©raient ne pas entendre ce que signifiait la mise en lumiĂšre d’une attitude tout Ă fait intime et pourtant publique: le caractĂšre autoritaire et la personnalitĂ© pathologique d’un homme sans limite qui avait accĂ©dĂ© au pouvoir.
Car il s’agissait bien Ă la fois d’expliquer et de dĂ©noncer ce que tout ĂȘtre sensĂ© comprend aisĂ©ment: la volontĂ© de toute-puissance d’un enfant gĂątĂ© et sans limite ne s’exprime pas seulement par ce qu’il dit, lorsqu’il parle de “ceux qui ne sont rien”, des “rĂ©fractaires” ou encore “des fainĂ©ants”. Elle s’exprime par son histoire et ses actions.
En faut-il encore pour justifier le dĂ©part souhaitĂ© et souhaitable d’un tel personnage qui, il faut le rappeler, est Ă la tĂȘte d’une armĂ©e certes moribonde mais toutefois nuclĂ©aire? [ Todd dit que ce prĂ©sident “est en recherche de guerre civile”…]
Tiens, pour se divertir, on lira et relira (la langue est ardue, on le sait) un rĂ©cent Lordon en trois volets, commentant ses Ă©crits et ses positions face Ă ce qu’elles gĂ©nĂšrent d’incomprĂ©hension et de mĂ©comprĂ©hension, surtout. Ce sentiment ne m’est pas inconnu et apporte, Ă ceux qui s’en rendent compte, Ă quel point il n’y a pas de contrĂŽle, quelles que soient les outils utilisĂ©s, le premier Ă©tant le langage.
A propos [digressons un poil] de comprĂ©hension sinon d’entendement, je me demandais si c’Ă©tait le fait d’une certaine Ă©ducation, d’une certaine instruction, que se mettaient en place les comportements de pensĂ©e.
J’y ai cru un instant, mais de courte durĂ©e. Il y a autre chose…
Il est de coutume pour les modĂšles de toujours imposer un chaperon, surtout pour les shootings de nu… forcĂ©ment.
Le photographe Ă©tant gĂ©nĂ©ralement mĂąle et le modĂšle femelle… ^^
Omagad… :
Bref, il Ă©tait pourtant bien marquĂ© qu’on Ă©tait conscients, vaccinĂ©s, toussa, non?
Bah. L’infantilisation est un des leviers de la domination et la ‘sĂ©curitĂ©’ un de ses prĂ©textes.
Alors que j’avais deux shootings prĂ©vus, obtenus de haute lutte, la bĂȘtise humaine et son corolaire Ă©conomique qu’est le capitalisme m’ont empĂȘchĂ© de rĂ©aliser le travail prĂ©vu.
Sur une ligne ferroviaire dĂ©jĂ amputĂ©e de sa seconde voie, dont les rails vĂ©tustes ne permettent plus de rouler Ă une vitesse efficace, la neige s’est abattue sur les arbres encore feuillus. L’entretien au rabais de la voie, je le connais, les branches touchent les wagons comme j’ai pu m’en apercevoir il y a quelques jours encore.
Deux jours Ă dĂ©blayer les branches de la voie, pas de train… Et sitĂŽt le jeudi de la Toussaint arrivĂ©, date Ă laquelle la circulation devait revenir Ă la normale…
Je vous le donne Ămile, une grĂšve pour le pont de la Toussaint… serait-on tentĂ© de dire. Toujours pas de train.
On pourrait ajouter qu’avec le prix exorbitant de l’Ă©nergie et les lourdeurs de contrĂŽles des masses vĂ©hiculĂ©es…
Alors la start-up de mĂ©mĂšre sa fransse Ă son gigolo qui turlute les banquiers…
Rien de neuf donc dans le pays du roi des cons.
Qu’il est bon de parler et d’Ă©crire, n’est-ce pas?
Dans les infra des trous de lapins, on ne se modĂšle pas.
La femelle n’est peut-ĂȘtre finalement pas si maline que ça, en plus de son handicap physiologique… đ
Heureusement, la vie n’apporte qu’espoirs. Et dĂ©sillusions cruelles ^^.
N’empĂȘche…
Le premier volet et la photo 1/2: http://www.lornet-design.net/une-photo-obscene-serie-de-2-photos-1-2/
Outre ce bon mot titulaire pour qui saisit l’humour forcĂ©ment franco-anglais qui m’assaille…
đ
Il semblerait que quelques Ă©chos poignent (ndla: ya pas de subjonctif, j’utilise un bĂȘte indicatif).
Et lĂ , je me rends compte Ă quel poing, si j’ose siquer de la sorte đ , j’ai sous-estimĂ© le doux mot de S…bip concernant mon Ă©tude de nu.
Mais cependant, on peut noter, outre le propos d’icelle quelque peu convenu, qu’une certaine circonspection est toutefois de mise.
C’est heureux.
Soyons d’autant plus patient que le temps s’Ă©coule aussi lentement qu’il n’existe Ă©videmment pas…