A ceux qui comme moi, peu nombreux, ont traversé l’humus et senti le désert.
A ceux qui n’ont jamais vu de main tendue, pour de vrai.
A ceux dont le cœur, brûlé de la folie, a souvent rompu avec la réalité.
A ceux qui aiment sans jamais recevoir.
A ceux dont la beauté flétrit au vent.
A ceux qui viendront recoudre les êtres.
A ceux qui aiment, pour de vrai.