J’en suis parti en laissant mes godasses sales sans enlever les cailloux.
Bon. C’est peu, rapporté à la quantité d’ordures qu’on y trouve. Négligeable même.
Un excellent choix, me semble-t-il. Du moins dans son contexte, c’est certain.
Les multiples et infinies défaillances qu’on y trouve moi ne pas seoir; révulsantes, indignes, sans visage. Une humanité incomplète, s’il ne s’agit pas des modèles de la dite intelligence artificielle ou d’icelle déjà.
Un niveau très bas de conscience et d’intelligence, doublé d’émotions non maîtrisées et asynchrones.
Fascinant. Sauf à en souffrir soi-même, bien sûr, mais fascinant d’intérêt, bien que vain.
Nager dans la psychose, c’est peut-être cela que recherchait désespérement Lacan, non?
Les formes de vies humaines sont fascinantes.
Quelle perte lorsque l’humain aura finalement réussi à s’annihiler lui-même, justement grâce à ce qu’il a de fascinant!
C’est le rapport à l’animalité et à la mort bien sûr, qui le fait fantasmer sur la robotique et le pousse à esssayer d’atteindre la conscience artificielle (en essayant de la fabriquer!) alors qu’il n’atteint même pas la sienne (qui est pourtant bien là).