Propos liminaire
J’aurais pu intituler cet article « pour en finir avec ‘le plus con que la moyenne’ », en référence au bouquin de je ne sais plus qui.
Je risque fort d’en écrire un, de bouquin, c’est même commencé.
Une fois qu’il aura été terminé, j’envisagerai ou non de le proposer à des éditeurs, mais point de précipitation. Il n’a toujours qu’une seule page et même pas de plan défini.
Du calme ! donc !
Ce blog faisant ma publicité personnelle et choisie, son but est peut-être atteint aujourd’hui : une reconnaissance.
Vastitude des personnalités, certains s’y refuseront catégoriquement. Ils pourront se poser quelques questions. D’autres ne sauront.
Peu me chaut. C’est avant tout pour moi que cela importe et je n’envisage aucune sorte de relation non consentie avec qui que ce soit pourvu qu’elle soit saine.
Je badine aisément, mais seuls les zèbres reconnaîtront la difficulté à s’exprimer de la sorte de façon définitive : toute donnée de quelque nature qu’elle soit, importée sur Internet, est copiée et conservée de façon infinie et perpétuelle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Perversion_narcissique
Oh pour ceux qui seraient tentés de glousser à la victimisation, je leur dirais d’abord de se mettre à nu… hein ?
Et ensuite, on causera d’esprit.
Je m’attends à un déferlement de silences. Et le silence, en tant que musicien zèbre, j’adore ça.
Le film ‘Irréversible’ est terrible, n’est-ce pas ?
Mais l’irréversibilité n’est et ne sera jamais que celle de la mort.
C’est d’ailleurs pour cela que l’on vit : pour se donner l’illusion de laisser une trace qui vaincrait la mort. Foutaises !
7 milliards d’individus humanoïdes sur la planète ? Ya le choix, n’est-ce pas ?
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Comment mon père a tué ma mère.
Quand ma mère m’a dit, sur son lit de mourante, complètement aveugle, la boîte crânienne envahie par une tumeur rhabdoïde teratoïde atypique métastasant dans la moelle épinière, paralysée de toute la moitié du corps inférieure, ne pouvant se soulager qu’à l’aide de sondes sans même contrôler quoi que ce soit, quand ma mère m’a dit : « ton père ne m’a jamais dit ‘je t’aime’ de toute ma vie », un mécanisme s’est mis en route.
Quel poids me mettait-elle alors sur les épaules, mais aussi quelle formidable porte de sortie elle me laissait là, avant de s’éteindre probablement par asphyxie, puisque le système nerveux central était complètement envahi par les tumeurs. Deux heures avant sa mort, je n’entendais via le portable de ma sœur qui m’appelait de la chambre mortelle, que son râle épuisé cherchant à retenir la vie. Un râle terrible – et curieusement d’un volume sonore bien plus élevé que le discours téléphonique- que mon père, qui venait la nourrir en lui donnant la becquée à chaque repas, avait pris ce midi-là pour des ronflements… Elle n’avait pas pu manger.
C’est lorsque ma mère m’a fait cette triste révélation qu’a rejailli en moi toute la souffrance que j’avais endurée pendant plus de quarante ans.
« Il est jaloux de nous, ses propres enfants », « il préfère son chien à ses enfants »…
Toxique est un bien faible mot.
Et je n’avais pas vu que ma mère subissait elle aussi cette violence psychologique inhumaine dont je pense aujourd’hui qu’elle est la raison de sa mort.
C’est probablement aussi cela qui est responsable de mes pneumothorax spontanés.
Deux pathologies dites épigénétique pour l’une et congénitale pour l’autre.
Mais puisque, quand même, j’avais demandé à mon père qu’il fasse preuve positive d’amour auprès de ma mère mourante, le manipulateur s’est efforcé de faire un bisou après la becquée… m’a-t-on dit.
Mais je n’ai jamais eu de réponse à mon courriel.
Le pervers narcissique est tout simplement incapable de sentiments.
C’est foutu, c’est torché, Racamier l’a montré.
Le stratagème est terrifiant. Capable de tout pour ne pas se faire démasquer, pour continuer d’être l’unique centre de toutes les attentions, alors que sa propre femme est en train de mourir.
Ma mère, dénigrée malgré sa cécité, préférait être à l’hôpital parce qu’alors on s’occupait d’elle, disait-elle. Oui, le personnel médical, plutôt que de s’absenter une grande partie de la journée pour aller au jardin comme le faisait mon père, faisait son travail.
Faut-il souffrir autant pour croire que les aides-soignants ont une quelconque empathie ?
Mon père est un pervers narcissique de la pire espèce, il a tué sa femme et brisé la vie de ses enfants.
Maintenant, le tri est fait. Je n’en sais encore rien, mais il est fait.
Je vous rends l’humanité que vous avez perdue, tous.
Je ne vous hais même pas, je peux vous voir et vous déceler en un regard, folcoche de tous poils.
Et quant aux autres, ceux pour qui la cécité cruelle et criminelle semble être une qualité, je vous laisse dans la médiocrité de vos petites vies rangées, entre famille, boulot et flouze…
Contentez-vous de prendre fait et cause pour tous ces sujets si importants que tous font consensus.
Croyez vos dominants, croyez vos maîtres, qui sont aussi simples que vous l’êtes, et dont les discours vous ravissent.
Je ne veux plus rien de vil, de bas, de médiocre. Je m’extirpe de vos caniveaux.
Je vis.
Je suis zèbre et, amicalement, je vous emmerde.