Mais oui! Comment restreindre la liberté de ces gueux pauvres et populassiers tout en les faisant adhérer à cette restriction?
Le gueux populassier est un animal sapiens sapiens, donc pas vraiment un singe ou une souris, ni même un lion féroce qu’on met en cage assez facilement.
Il faut donc ruser de l’ “intelligence” des dominants et des “élites” pour pouvoir mettre en cage, avec son assentiment, le gueux.
La première idée, c’est évidemment la guerre. Donner au gueux désœuvré une tâche aisée, avec un but facilement entendu, le tout en faisant appel à des sentiments créés de toutes pièces tels que le patriotisme ou encore le nationalisme, ainsi que tous leurs dérivés groupusculistes.
“Ya un méchant là-bas, il est pas comme les nouzautres, il va niquer ta meuf, égorger tes gniards, et pisser dans ton champ, faut lui foutre sur la gueule, tu seras un héros, hop! ziva, ducon.”
Le pire c’est que le gueux en meute, il y va, comme on dit, même, “la fleur au fusil”…
Finie la liberté, il ne restent que les ordres, qui évidemment ne profitent qu’à un très petits nombres de gredins planqués au sommet de la “société” ainsi qu’à leur confrères rupins (autrement appelés capitaines d’industrie, vocabulaire choisi s’il en est).
Ya eu quelques tests grandeur mondiale, ça marche pas mal, ça fait du fric pendant et après, ça réduit le nombre de gueux (ça fait pas de mal, ils puent), les dominants se partagent des bouts de planètes, c’est sympa, et ils peuvent continuer de jouer avec tous ces idiots appelés populations avec d’autres leviers comme le travail, les religions, etc.
La seconde idée, vu que la première n’a plus vraiment court et est loin d’être en odeur de sainteté (amen), c’est d’utiliser une pandémie.
Là, on ne fait plus dans la frappe chirurgicale sur des mariages, on évite même de mettre sous le tapis les victimes civiles. C’est la fête!
Au lieu de mettre dans la tête du gueux l’envie de tuer, on lui fourre profond la peur de mourir.
La maladie aveugle, sans espoir de rémission, qui tue à la volée, voilà qui paralyse facilement le gueux.
Le gueux n’a rien et “n’est rien” (d’après la lumière macron qui s’illumine le trou du cul). Il a besoin de conseils, du genre “traverser la rue pour chercher un travail”. Le gueux est une merde selon la pensée miroir de l’ “élite dirigeante” (qui ne dirige rien que du vent ou des gueux, au choix).
Le gueux aime qu’on prenne soin de lui et ne s’aperçoit jamais qu’on se fout de sa gueule en lui pissant dessus.
C’est donc avec une grande déférence qu’il va accepter de se voir confiner dans sa masure, au bon plaisir de ceux qui lui intiment, sans jamais se poser aucune question, en pensant que c’est certainement pour son bien, et que ce bien lui reviendra de droit.
C’est là la supercherie. Car si le gueux réfléchissait deux secondes et trois centièmes, il saurait que ceux qui profitent à plein de cette restriction éhontée de la liberté de tous, ce sont ceux qui se permettent déjà de la piétiner de leur sales croquenots et qui font fi de toutes les lois qu’ils instaurent pourtant, en faisant croire qu’elles s’appliquent à eux-mêmes également.
Faut-il rappeler ne serait-ce que les histoires très récentes? matznef, dsk, cahuzac, longuet, pasqua, balkany, chirac, sarkozy, prenat, epstein, weinstein, polanski…
La liste est infiniment plus longue de ceux qui n’auront jamais eu à répondre de leur vivant à une quelconque idée de justice, ou qui auront/ont eu tôt fait de s’y soustraire pour des motifs aussi irrecevables que ridicules.
Le gueux aime être dominé, il trouve mille raison de l’être (le gosse qu’il humilie ou bat quotidiennement n’étant pas la moindre de ses raisons), et, pire, il aime ça.
Il ne peut, comme il aime le dire, qu’ “écrire le nom de la liberté” au lieu de l’exiger à tout prix -à tout prix.
Nous voilà.
Nous voilà méritants.
Nous voilà méritant notre sort.
Notre sort d’animaux.
J’envoie le message aux “dieux” haha.