Qu’y a-t-il de plus harassant, de plus trépidant, de plus stressant, et de plus motivant que l’organisation d’un événement commun à plusieurs équipes?
C’est une question rhétorique 🙂
Quel qu’en soit l’objectif, le travail de groupe est toujours source de conflits et de récompenses. C’est ce qui a motivé mon implication et ma participation à l’organisation d’un championnat d’Endurance sur le jeu en ligne rFactor. Outre l’organisation proprement dite, faite de réunions diverses et de débats nombreux sur bien des aspects que la plupart des participants à un jeu ne soupçonnent même pas, ce fut aussi l’occasion pour moi de créer une affiche, de modifier une voiture et de se remettre un peu dans le bon sens de la marche.
Un travail d’équipe, voilà qui fait du bien.
La voiture de sécurité du World Endurance Series Tournament 2015 (organisé par la LCC et RFR), basée sur la safety car du mod Endurance Series créé par Enduracers modding team, utilisant la rampe de girophares livrée avec le jeu rFactor, a enfin une illumination des feux clignotants situés sur le toit, afin d’ajouter non seulement au réalisme, mais également à la visibilité du pace car.
La modification que j’ai faite a été rendue possible grâce aux outils de développement fournis par ISI, combinée avec un travail acharné de recherches et de tests tout autant que d’apprentissage.
L’intégration de cette option sera probablement faite dans le SP3 d’Enduracers Endurance Series, avec quelques améliorations, qui sait, comme la suppression du feu stop central arrière (qui “flotte”), et peut-être d’un bouton marche/arrêt synchronisé avec l’allumage des phares (une option de nommage des matériaux que j’ai eu la flemme de faire 🙂 ).
Le pace car créé pour le championnat WEST 2015 avec sa livrée WEST (également réalisée par Lornet-Design), stickers noirs brillants sur peinture moutarde matte:
Vidéo au format mp4
Envie de participer à ce jeu? Renseignez-vous ici 😉
Les organisateurs de cet événement, ceux qui ont sué sang et eau, et qui n’en auront fini avec leur calvaire quà la toute fin du championnat ( 🙂 ) sont:
Romain, Marc, Fabs, faburne, Taranis, Evolm, Mullog, Sweed (s’est retiré). A leur santé! 🙂
Initialement intitulée “guide du routard (recyclage)”, cette photographie inédite de Le Jocrisse fut prise en juillet 2009.
C’est une photo que je trouve assez réussie, prise sur le vif, si l’on peut dire :). Elle me rappelle par son titre le titre, justement, du Guide du routard intergalactique, bêtement dénoncé par les ayants-droits du nom guide du routard.
Quelle bêtise bien frenchie. Mais passons.
guide du routard (recyclage). Le Jocrisse.
Digression sur l’art contemporain…
Dans une vaine tentative d’arter et de contemporainer qui me prend, divers titres me viennent à l’esprit: “ma boule”, “rouge ou bleu, choisis ton camp”, “la pupille de dieu”, des machins bien nuls qui raviveront l’esprit mollasson des convives vernissées.
Ultime question concernant cette arnaque (oh oh), pourquoi intituler “sans titre” une œuvre qui n’en a justement pas… La question ne se pose pas, m’ont répondu le marchand et l’artiste, il faut juste lui donner un prix exorbitant! Welcome to the matrix 🙂
La racaille des présidents au gnouf, les mono-neurone millionnaires s’amusant avec une balle, les espoirs bientôt et à nouveau déçus, la vie continue jusqu’à la mort. L’âme y survivra-t-elle?
Boîte.
J’ai eu récemment à travailler sur un assortiment de cartes destinées à un mariage. Elégance et sobriété devaient primer, une pointe d’humour pouvait se faire jour, c’était là le cahier des charges.
Lorsque que beauté et sobriété se rencontrent, l’efficacité n’est jamais très loin. Il faut bien sûr être capable de quelques émotions, il faut être sensible pour les appréhender.
En matière de graphisme imprimé, la question du support peut donc devenir primordiale. Non qu’elle soit nécessaire, mais elle se pose en premier, car du support dépend le rendu final, tant d’un point de vue graphique et colorimétrique que d’un point de vue de la sensation que procure le toucher d’un papier.
C’est ma muse et un ami qui m’ont rendu sensible à l’importance du papier en tant que support, mon amour matérialiste pour les beaux objets et ma sensibilité personnelle ayant fait le reste, mélangée à la stupéfaction devant les exploits de certains hommes à savoir les fabriquer.
Il fallait donc pour cette commande un carton d’invitation à la cérémonie de mariage ainsi qu’au vin d’honneur comportant deux volets, une invitation au repas séparée, un menu, ainsi qu’une carte de remerciements et de faire-part.
La douceur de l’événement, sa date à la météo parfaite, ainsi que ses instigateurs, un peu libertins (“Qui refuse les contraintes, les sujétions; qui manifeste une grand esprit d’indépendance, qui fait preuve de non conformisme.”), commandaient l’usage d’un papier sortant de l’ordinaire. Quelques éléments de la fête avaient d’ores et déjà été préparés sur des supports tout à fait exotiques, provenant d’une lointaine contrée du soleil levant.
Comme pour toute commande, le commanditaire avait prévu un budget étendu mais limité. Le talent du graphiste allait avantageusement se lier à des supports haut de gamme, sans qu’ils soient exclusifs et que leur prix ne soit excessif.
Toute la communication autours de cet événement serait faite sur support papier, avec le concours de La Poste comme coursier.
Cette décision supposait l’utilisation d’enveloppes, qui furent choisies parmi la gamme “Pollen” éditée par Clairefontaine (120g/m²). -http://www.clairefontaine-pollen.com/les-cartes-et-enveloppes.html
Les enveloppes d’envoi des invitations seraient rectangulaires au format 220×110 mm, de couleur blanche, celles des remerciements et des faire-parts, carrées, au format 165×165 mm, également de couleur blanche.
Pour l’affranchissement, un timbre aux couleurs de Baccarat en forme de cœur fut choisi opportunément puisqu’édité juste au moment de l’événement.
Invitation au mariage
Le carton d’invitation à la cérémonie, comportant les deux prénoms des mariés dans une typographie calligraphique de belle facture, simple et raffinée, fut décoré par un élément d’une peinture de Tien-shih Lin, illustrant le poème de Liu Yu-hsi’s sur “L’été mourant” (poésie T’ang 618-906 A.D.). A l’intérieur, sur le volet gauche, figurent les coordonnées et sur la partie droite le texte de l’invitation, dans un typographie également calligraphiée mais différente, en cela qu’elle est plus simple et droite, de celle utilisée pour les prénoms. Le revers de l’invitation présente une sombre histoire de robots qui dialoguent, censée être drôle pour les amateurs de cinématographie.
Ce carton d’invitation, envoyé à chacun des participants par voie postale, est imprimé sur un papier Rives tradition extra blanc (250g/m²) de dimensions 210×100 mm fermé, 420×100 mm ouvert, un papier au grain feutré sur toutes ses faces, à la texture traditionnelle et raffinée.
Invitation au dîner
Le carton d’invitation au dîner, de format 210×100 mm, est quant à lui imprimé sur un papier CuriousTranslucent d’Arjowiggins (230g/m²) de dimensions 210×100 mm. C’est un papier calque sur lequel apparaît en faux filigrane, grâce à sa translucidité et à une impression à 20% d’encrage, le dessin monochrome de la peinture de Tien-shih Lin, reprise de la page première du carton d’invitation.
Faut-il le préciser, cet élément graphique d’une beauté d’obédience (ça veut rien dire, on s’en fout) est le fil conducteur de toute la panoplie papetière de cet événement.
Les deux typographies (celle des prénoms et celle du corps de texte) du carton d’invitation sont reprises sur celui du dîner, afin de conserver une ligne graphique facilement reconnaissable, et viennent couvrir une partie du faux filigrane.
Menu de mariage
Le carton du menu, pour d’évidentes raisons pratiques, est quant à lui fabriqué dans un matériau plus robuste et moins noble: un simple papier couché demi-mat 350 g/m² blanc, au toucher assez lisse, même sans aucun pelliculage (à y réfléchir un Condat aurait mieux fait l’affaire, l’impression du lettrage n’aurait pas présenté le crénelage qu’on distingue à la loupe).
De dimensions 105×150 fermé et 210×150 ouvert, il reprend le motif graphique du carton, mais qui court sur les pages 4 et 1. A l’intérieur, page 2, les vins, et page 3, le menu. La typographie reprend la même disposition que le reste: calligraphie noble en page 1 et calligraphie plus simple en pages intérieures.
Remerciements et faire-parts
Les faire-parts et cartons de remerciements, bien que d’un format différent ont la même première page; l’élément graphique, de même taille, est simplement et judicieusement tronqué sur l’un de ses côtés. Imprimés sur un papier Conqueror diamant étonnamment ultra-blanc alors qu’en papier recyclé, ils présentent un toucher soyeux, sans grain ni aspérité. De dimensions 140×150 fermé et 280x 150 ouvert, il permet l’insertion d’une photo des mariés en costume de pingouins, en page 3; la page 2 étant réservée au texte, toujours typographié selon la charte choisie pour toutes les autres impressions. La page 4 reprend bien évidemment l’histoire cocasse des robots, avec une petite variante dans le propos.
Pour cette recette sobre et élégante, créative et privée, ne comptez pas moins de quatre chiffres. Pour ceux qu’un tel montant rebute par sa petitesse, il est possible de gonfler la facture en utilisant des procédés encore plus coûteux tels que l’embossage, le gaufrage, la dorure ou l’argenture à froid, les découpes ou les vernis sélectifs.
Post-scriptum: et j’allais presque oublier les fameux porte noms! Ceux-ci furent calligraphiés à la main, avec une plume Rotring (le support ne s’y prêtait pas) un feutre Mitsubishi 0.8 mm sur le même papier Curious Translucent que les invitations au dîner. Et jamais je ne vous dirai que c’était les chutes de découpe des invitations 🙂
2 couleurs, 1 typo et demi, 200 euros sur la table, 200 000 dessous? 🙂
Pardonnez-moi, c’est l’ambiance Bygmalion…
Ha bé c’est la crise mon bon p’tit populo d’amour…
On remarquera que sur le site officiel, seul l’élément graphique circulaire (assez sciant, il est vrai) est rappelé… https://www.fetedelamusique.culture.fr/fr/
Vous dire s’ils en sont fiers, tout là-haut…
Que de progrès en une seule année! Bravo!
Merci Renaud, d’avoir trouvé les mots. (j’ai retrouvé mon flingue)
Edit 2017 en réponse à la suppression de la vidéo par taTeube sur ordre de la maison de disque certainement: va te faire baiser par les flics et continue bien de te faire enculer par ta boîte à fric de major. Et surtout ne partage rien, sur le web, c’est vraiment que des pédo-nazis.
🙁
In a simple definition, contemporary art is a mean to ask “what is art?” I do not remind or call anything else from my courses in this matter @ university.
For example, if you defecate in the middle of an empty white room and say it’s an art exhibition, and ask people to come see it, you can always say: “my art is about asking what art is”.
Don’t smile, international contemporary artists already did it, and you can buy the shit for quite a lot, moron! 🙂
Basically, contemporary art is anything you want, but you have to write something beside it to lead people to understand what you mean, in a false manner.
So here’s the first less smelly:
0000001
Le texte explicatif est: “et nous en faisons tous partie”. Rabbit hole.
Go placidly amid the noise and haste, and remember what peace there may be in silence.
As far as possible without surrender be on good terms with all persons.
Speak your truth quietly and clearly; and listen to others, even the dull and the ignorant; they too have their story.
Avoid loud and aggressive persons, they are vexations to the spirit.
If you compare yourself with others, you may become vain and bitter; for always there will be greater and lesser persons than yourself.
Enjoy your achievements as well as your plans.
Keep interested in your own career, however humble; it is a real possession in the changing fortunes of time.
Exercise caution in your business affairs; for the world is full of trickery. But let this not blind you to what virtue there is; many persons strive for high ideals; and everywhere life is full of heroism.
Be yourself. Especially, do not feign affection.
Neither be cynical about love; for in the face of all aridity and disenchantment it is as perennial as the grass.
Take kindly the counsel of the years, gracefully surrendering the things of youth. Nurture strength of spirit to shield you in sudden misfortune. But do not distress yourself with dark imaginings. Many fears are born of fatigue and loneliness.
Beyond a wholesome discipline, be gentle with yourself. You are a child of the universe, no less than the trees and the stars; you have a right to be here. And whether or not it is clear to you, no doubt the universe is unfolding as it should.
Therefore be at peace with God, whatever you conceive Him to be, and whatever your labors and aspirations, in the noisy confusion of life keep peace with your soul.
With all its sham, drudgery, and broken dreams, it is still a beautiful world.
Voici l’image créée pour la Fête de la musique 2013: cible
Je n’ai pas le courage de la poster ici, vous allez comprendre pourquoi. Elle illustre un article relatant le profond malaise de la profession de graphiste, quant à l’estime qu’on a de lui. J’attendais cet instant, car cet événement me touche particulièrement à plusieurs titres. D’abord parce que dans le monde de la création graphique comme dans TOUS les domaines de notre société, le médiocre prend le pas sur le désir de perfection, aidé en cela par un discours lénifiant, pur produit de la dictature de masse organisée par les pouvoirs politiques et leur dieu argent.
Ensuite parce que les cerveaux sont rongés. Non qu’ils le soient plus ou moins qu’avant, encore qu’il faudrait pouvoir quantifier les effets probablement néfastes des produits du “progrès”, mais parce qu’ils le sont TOUS.
La vie n’est pas un combat, un challenge, une route. C’est un cadeau, et c’est pour cela qu’on ne la vit qu’au présent.
Revenons à cette affiche pour le moins bâclée tant dans sa forme que dans le message qu’elle est supposée transmettre, elle a dû être créée en quelques heures.
Tout d’abord, les logos figurants en haut et en bas de l’affiche: ils sont fournis par les entreprises, en théorie dans un format et dans une colorimétrie convenant à l’impression (CMYK) et à l’affichage sur écran (RGB), si possible dans un format vectoriel. Si jamais les images fournies sont au format bitmap (qu’elles sont donc pixellisées) et surtout si elle sont dans une résolution trop petite, il faudra alors les recréer afin d’obtenir une qualité suffisante. Mais gageons que cela n’est pas le cas, et qu’il ne faudra pas recréer la roue: le Crédit Mutuel est un des sponsors, on peut supposer que cette banque a les moyens de ses clients pour se payer ce qu’elle veut.
Ensuite l’image de fond: il s’agit d’un visage humain de profil dont on ne voit que la partie frontale; il est traité en deux couleurs, l’une pour l’ombrage, l’autre pour le fond, rempli avec un léger dégradé. Il s’agit soit d’une photo vectorisée, à la main ou de façon automatique, soit d’une création pure. J’ai un petit doute sur ce dernier point… 🙂
En fond d’affiche on a figuré un rayonnement radial en deux tons partant de la bouche du visage pour finir vers le bord droit de l’affiche.
Mais le pire, ce sont les typographies utilisées, leur agencement et leur transformation. Le texte est de couleur jaune et l’effet recherché est de donner l’impression qu’il sort de la bouche ouverte du visage. Hélas, il ne suit ni les lignes du visages et de la bouche ouverte, ni celles du rayonnement radial, par derrière. L’élargissement du texte, de gauche à droite est, on peut le dire, torché.
Le motif central de l’affiche laisse deux grands vides au dessus et en dessous du motif principal, celui du dessous étant réservé, sur une version où il apparaît en blanc, à une éventuelle personnalisation de l’image.
Cette affiche est signée. J’aimerais connaître le prix concédé à ce type de produit. Si j’avais les moyens, j’en donnerais 1000 euros tout au plus (aller, 3000 si l’on est à Paris, héhé). C’est pas mal pour une ou deux journées de boulot probablement effectuées par un stagiaire non payé. Notez que je dénigre ici non le stagiaire, mais le procédé: le stagiaire est pas ou peu payé, il est obligé de suivre les directives souvent stupides d’un “caïd” de la boîte qui l’a engagé. En général on ne laisse que peu de latitude créative à un jeune, parce qu’il est jeune, mais surtout parce qu’il se pourrait bien qu’il prenne la place du “directeur artistique”.
L’article cité plus haut fait état du malaise des graphistes face aux exigences stupides des commandes publiques (délais trop courts, budget insuffisant…) qui ne laissent aucune place à la créativité puisqu’elles commandent ni plus ni moins qu’un produit, une marchandise.
Même si l’argument débile “des goûts et des couleurs” peut trouver un écho face à une critique, il n’en reste pas moins qu’un professionnel se trompe rarement sur la qualité d’une création. Oui, l’artiste est libre de faire du “rien” s’il le souhaite, et cela depuis l’avènement de l’art contemporain, communément accepté avec le début de l’œuvre abstraite de Kandinsky et théorisé avec Duchamp. Mais l’artiste ne doit pas fabrefacere en se pliant aux exigences d’un système devenu fou, dont l’évident principe est la négation, même pas philosophique, de l’Humanité. En servant ce système, l’artiste coupe littéralement la branche sur laquelle il est assis.
Vous aurez compris que ma critique ne s’applique pas vraiment à cette affiche, bouc-émissaire d’une révolte corporatiste bien compréhensible, mais de fait cloisonnée. C’est bien plus au système capitaliste néo-libéral, qui petit à petit impose ses règles aberrantes aux Etats et donc à leurs peuples, que s’adresse ma critique. La poussée de la crétinerie, la montée de la peur de l’autre, l’individualisme crasse, la malhonnêteté, l’hypocrisie, générés par l’attrait de l’argent, mais surtout par son manque, dont chacun peut faire l’expérience quotidiennement, conduisent inexorablement à un affrontement sanglant.
Pour le moment, tout va bien, l’agressivité est retournée contre soi. Mais gare!
Lornet-Design soutient l’association La péniche du cœur avec la création d’un logo!
“La péniche du cœur”
“La péniche du cœur”
“La péniche du cœur”
“La péniche du cœur”
“La péniche du cœur”
“La péniche du cœur”
“La péniche du cœur”
La FFSCA (fédération française des simulations de courses automobiles) parraine une course d’endurance “open” de 4 h sur le jeu rFactor à l’occasion de l’événement “tous unis pour toutes les causes“, organisé par la ligue Tourisme et GT et le site PilotesF1.com.
Le but de cette compétition de simulation automobile est de représenter des associations à vocation humanitaire ou sociale et de récolter des dons qui seront offerts à l’association soutenue par le gagnant de la course.
C’est donc un événement placé sous le signe de la générosité auquel chacun peut participer grâce à un site web dédié: TUPTLC.fr
La course se déroulera le 4 juillet 2013 sur le circuit d’Interlagos au Brésil, les voitures utilisées seront des BMW E90, tirées du mod BMW E90 Super Trophy (WTCC – BMW E90 Mod by Thome – Converted by MaNTzEl aka AmStaFF). Chaque équipage de 2 personnes doit créer une carrosserie représentant l’association qu’il a choisie afin d’en faire la publicité.
Lornet-Design a choisi, sur d’avisés conseils, de représenter l’association Péniche du cœur, qui a pour but l’hébergement d’urgence dans une ambiance conviviale, favorisant les échanges humains, dans l’esprit et le respect de la charte des Restos du cœur.
Située Port Saint Bernard / Jardin Tino Rossi dans le 5ème arrondissement de Paris, la péniche du cœur accueille des personnes sans-logis. Pour en savoir plus, visitez également l’ancien site www.penicheducoeur.org.
L’équipe courra sous les couleurs de la team LCC (Les Casse-Cou) qui ne ménage pas ses efforts pour permettre aux pilotes de s’entraîner sur leurs serveurs ouverts et qui organise de nombreux opens.
Lornet-Design a réalisé la peinture de la carrosserie de la voiture numéro 22 “Péniche du cœur” de la team LCC. Le cahier des charges demandait de rappeler les couleurs de la péniche ainsi que sa silhouette longitudinale, afin que l’association soit clairement identifiable. Le choix d’un thème bicolore blanc et bleu utilisé sur la péniche s’imposa, de même que la reproduction des lisses de coque bleues, décalquées sur les flancs de la voiture.
Afin d’obtenir une texture de qualité, il a fallu reproduire le cartouche portant le nom de la péniche au format vectoriel, ce qui permet de le dimensionner à loisir sans pixellisation.
Il manquait toutefois un véritable logo, car l’association ne semble pas en posséder. L’idée de la bouée, symbole du sauvetage, m’a permis de réunir les éléments constituants le nom de l’association en un seul logo: la péniche ainsi que sa mission sociale sont figurées par la bouée, et le cœur est dessiné grâce à la saisine en corde. Le logo a été réalisé dans un format vectoriel, en deux variantes, l’une en relief (visible sur la voiture), l’autre en aplat de couleurs.
Ces logos, utiles pour la communication imprimée et via les écrans seront gratuitement mis à disposition de l’association, si elle le souhaite. L’ unique contrainte, inhérente à la création artistique sera l’obligation de ne pas modifier la création sans le consentement de l’auteur.
You certainly do not know that I am a great music lover, with quite a good ear and an intuitive play at the guitar. Anyway, I’d like to share with you some pieces of good dam music.
First let’s begin with music history, and Georg Friedrich Händel with this magnificient interpretation of its Passacaglia by Noa Gabay playing the harp.
So what? you may tell me… So let’s check what kind of music Georg Friedrich Händel leaded to…
Here’s a pot-pourri of several songs created afterwards following Händel’s lesson, all mixed in one. Besides the great musical mix, be careful with the lyrics, as they might be associated and quite grivois, as english humor likes to do it.
La conférence internationale sur la web 3d s’est déroulée dans une faculté de médecine. C’est joli une fac de médecine parisienne rive gauche. C’est en vraie pierre de taille, robuste, décoré de statues en ronde-bosse, de bas-reliefs honorifiques à la gloire des grands qui sont passés par là et qui ont lâché quelque fortune pour le bien commun 🙂 . Présentation sommaire de la conférence en vidéo.
Web3D 2011 Paris
Vanité
Les salles et amphithéâtres s’articulent autour d’une cour à galerie agréablement végétalisée et ponctuée de deux fontaines: idéal pour s’en griller une petite sans devoir s’exiler trop loin alors que le buffet n’attend que vous !
Une copine m’attendait depuis un moment, de marbre devant cette effervescence momentanée.
Tout le gratin de la 3D web s’était donné rendez-vous pour divulguer lors de passionnantes conférences les avancées technologiques permettant un espoir renouvelé dans l’utilisation de cette vieille technologie, jusqu’alors phagocytée par les solutions propriétaires et la mauvaise volonté de certains monopolisants.
L’enthousiasme des intervenants principaux (Alain Chesnais, président de l’ACM -Association for Computing Machinery- , et Neil Trevett, président du groupe Khronos) ainsi que leurs discours distanciés contrastaient assez fortement avec d’autres interventions, plus focalisées et techniques (je n’en ai pas compris le dixième ou presque 🙂 ).
Tous les intervenants ainsi que la plupart du public sont des universitaires, des ingénieurs, des industriels, des entreprises, des organisations d’état, bref la vraie vie de l’argent et de la technologie 🙂 .
Tout comme dans la vie des démocraties d’aujourd’hui, où ce ne sont pas les peuples qui décident, mais les financiers via les politiques, le monde de la web 3d est soumis aux besoins des industries, et fait peu de cas des utilisateurs, sauf à obtenir un contenu gratuit. J’exagère à peine 🙂 .
Cependant, les technologies ouvertes issues de ces relations techno-économiques restent accessibles aux utilisateurs et leur permettent de créer des contenus tout en apprenant à s’amuser de certaines difficultés. C’est tout de même grâce à l’élaboration de langages ouverts comme le VRML et le X3D que Lornet-Design a pu créer sa démo.
Dijon 3D @ Web3D 2011 Paris
Lornet-Design a donc présenté son humble projet “Dijon 3D” lors de la session “web 3d showcase”, en retard d’une heure sur le programme.
Le web 3d artshow qui précédait a mis en lumière l’utilisation exclusive de Second Life par les artistes présents, qui ne semblaient pas se rendre compte des questions que cette utilisation exclusive peut soulever.
L’élaboration de standards ouverts pour la web 3d permet aux utilisateurs, quels qu’ils soient, de créer et de divulguer de façon libre et accessible, sans être assujettis à des formats propriétaires, et sans être tributaires d’un service privé souvent limité dans le temps, comme l’a souligné Nicholas Polys (Virginia Tech). C’est bien de cela qu’il s’agissait lors de cette conférence. Les artistes étaient donc totalement à contre-courant, dans le mauvais sens du terme.
La petite histoire de la présentation de Dijon 3D:
Pour présenter une démo il faut un ordinateur portable. Le Dell Inspiron 9100 de Lornet-Design, équipé d’une carte graphique ATI Radeon Mobility 9800, ne supporte pas le x3dom en raison d’accords stupides entre Dell et ATI à l’époque de sa construction (en 2004). Les drivers ne sont plus développés car Dell obligeait ses utilisateurs à passer par Dell pour les mettre à jour. Résultat: il faut racheter un ordinateur. Stupide lobbying.
Je demandais donc à Alain Chesnais, car très sympathique il m’apparaissait, s’il pouvait me prêter un PC capable d’afficher du x3dom. Il utilise un Mac. Ok, compris. Mac affiche x3dom sans souci, c’est cross-platform, mais je me dispensais de le lui rappeler. Il me dirigea vers Anita Havele, executive director du Web 3D Consortium, fort charmante, qui me dirigea vers Johannes Behr (Fraunhofer Institute) tout à fait disposé à me prêter son Mac 🙂 … C’est ainsi que je rencontrai Yvonne Jung, talentueuse et sympathique ingénieur informatique chez Fraunhofer Institute, les créateurs du x3dom et de Instant Reality.
Le moment venu, Johannes était hélas occupé, mais se fit fort de me diriger vers un étudiant stagiaire chez EDF qui me prêta son ordinateur pour faire ma présentation. Je l’en remercie encore. J’apprenais par la suite que l’image 3D de la cathédrale Notre-Dame de Paris sur l’affiche de la conférence est de son fait.
Affiche Web3D 2011 Paris
C’est donc avec un certain stress que j’abordai ma présentation, du fait du retard accumulé sur le programme (je ne voulais ni m’imposer ni prendre sur le temps d’autres communications, pas comme certains…) et parce que je savais que mon discours tenait en 10 minutes, sans compter le temps de la manipulation. Mais bon, la démo est en ligne, vous pouvez manipuler vous-même, c’est facile.
Du coup j’ai dû couper à la hache mon discours en direct, ce qui le rend peut-être un peu biscornu.
Je passerai sur les rencontres d’ordre privé, un dîner avec un véritable artiste 3D, arrosé d’un excellent Bordeaux, la veille de la conférence au “café des artistes”, ainsi qu’une rencontre du troisième type, fugace et déstabilisante, à la « 2001 » :). Et ce n’est qu’ensuite, une fois revenu derrière mon clavier, que je me suis aperçu que j’avais également rencontré sans le savoir, la célèbre et talentueuse Wildpeaks (le site est en flash ^^).
Je n’ai pas assisté à toutes les conférences, mais lors de celles où j’étais présent, je me suis abstenu de taper mes mails sur mon mini ordi, afin de ne pas emmerder mes copains de banc d’amphi avec un tac-tac-tac de clavier chiant, histoire de faire croire que j’étais un busy man. Il était déjà assez difficile de comprendre l’anglais souvent approximatif, quant à l’accent, de certains communicants. Quand j’ai eu envie de lire mon Canard préféré, je me suis retiré dans la salle de pause. Je n’ai pas non plus twitté les trucs et les machins en direct. Et pour cause, je n’avais ni ipod, ni ipad, ni tablet, ni ordinateur portable sur moi, encore moins de minitel, tout juste une antiquité mobile que j’avais éteinte.
En guise de conclusion provisoire, on peut dire que cette conférence internationale sur la technologie web 3D a mis en évidence plusieurs axes de réflexion et de développement: d’une part, la gestion de données massives, surtout concernant la géolocalisation “sociale” et militaire (le consortium web 3d travaille beaucoup avec l’Etat américain), d’autre part la prééminence de l’Internet mobile et sa suprématie future. Le tout étant bien évidemment concerné par l’élaboration de standards visant à faciliter le développement, la création et la commercialisation rentable de produits destinés à l’utilisateur.
Il manquait cependant dans les discours, en guise d’ouverture, un questionnement sur l’éthique liée à ces nouvelles technologies: la géolocalisation est un moyen très efficace pour tracer la vie de tous les citoyens du monde, équipés de multiples “sensors” (censeurs ? 🙂 ), l’Internet mobile est “révolutionnaire”, mais plutôt dans le sens ou le pouvoir peut à nouveau, et grâce à la naïveté des citoyens-utilisateurs, reprendre le dessus par sa puissance de contrôle.
Ces questions sont d’une importance cruciale, comme le rappelle par ailleurs Benjamin Bayart, et l’éducation à l’utilisation des nouvelles technologies est indispensable.
Il reste que j’ai été honoré de participer à cette conférence internationale sur la technologie web 3d, où j’ai beaucoup appris, et de pouvoir présenter mon projet de ville 3D « Dijon 3D ».