Archive for the ‘Philosophie’ Category

Monde de 2017, tu nous fais déjà chier.

mercredi, février 8th, 2017
Ah que voilà un commentaire qui me fait chaud au cœur par sa lucidité, car ce n’est pas l’humour qu’il faut conspuer, mais bel et bien les actes des pourris qui se servent sur le dos des miséreux (en France environ 10 millions d’un point de vue économique, beaucoup plus d’un point de vue intellectuel 🙂 ).
Faut-il rappeler les affaires du moment? balkany, sarkozy, fillon, cahuzac, tous de fieffés brigands qui restent en liberté malgré les soupçons justifiés qui les accablent?
Bref, attendez-vous à récolter ce que vous méritez, que vous soyez puissant ou crétin ou les deux à la fois.
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Anonyme

Le fait est que le gouvernement pète de trouille devant les risques d’émeutes, à tel point que moi président s’est cru même obligé de faire une petite visite à la “victime”…
Et pour les serviteurs zélés de ce pouvoir en bout de course, les empêcheurs de rire en dehors des clous, écoutez donc le regretté Coluche:

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En réponse à http://television.telerama.fr/television/sur-europe-1-des-excuses-apres-la-blague-honteuse-de-nicolas-canteloup,153931.php

Un commentaire que l’on peut saluer, alors que l’humour est la cible de toutes les auto-censures crasses d’une société de merde qui s’offusque en gentille troufiasse de trump, de balkany, de sarkozy, de valls, de cahuzac, j’en passe et des bien pires, tout en faisant mine d’être super gaucho hyper humano et méga écolo.
Quand on parle d’Israël, on est antisémite, quand on a un avis différent des autres, on est un troll, quand on se moque d’une particularité on est homophobe, sexiste ou raciste, la liste est presque infinie.

Journaleux, politicards, citoyens stupides, vous faites chier le monde et il est bien à votre image: une grosse fiente.

Le niveau symbolique est semble-t-il passé à la trappe (et des passes à Trappes, y en a! -humour-) et la masse des crétins qui ne vivent que via leurs “réseaux sociaux”, qui croient que la mollesse de la moyenneté, que ce qui ne dépasse pas, c’est la bonne voie, augmente.

Rock @ la belle saison

dimanche, février 5th, 2017

Les Dogs “la belle saison”
Les Dogs, les années électriques 2004, FR3 Normandie.

Naïves paroles, véridiques scansions.
C’est avec ce groupe de rock de Rouen que quelques-uns de mes amis et moi-même nous fîmes nos armes, avec toutefois moins de succès [première partie du ‘million bolivar quartet’ d’Antoine Masy-Perier à Chenôve]. Ceux qui ont eu le privilège de me suivre alors que je débutais sur l’internest ont pu écouter quelques morceaux sur mes sites perso d’alors; non, pas dégueux. On avait 17 ans, on avait la chance de pouvoir s’adonner à la musique et tâcher d’exprimer ce qui nous gonflait le cœur.
Oh oui, d’aucuns diront que c’était là occupation de bourgeois ou débauche satanique, mais ils n’ont ni vécu ni accepté.

Tony Truant Million Bolivar Quarted-Je Suis Contre

Les charlies sont bien des charlots

mercredi, janvier 18th, 2017

Un vent mauvais et une pestilence à venir planent sur le petit destin de l’humain sans conscience.
L’anticipation n’est que le fait de génies s’adonnant à la création artistique.
https://www.amnesty.ch/fr/themes/droits-humains/docs/2017/lois-orwelliennes-terrorisme-demantelent-droits/170117_rapport_des-mesures-disproportionnees-76-p.pdf

 

La société des connards expliquée aux têtes de glands :)

lundi, janvier 16th, 2017

Des vidéos, mais surtout des discours, qui auraient bien plus à chiendent et qui ont force de vérité, tellement l’humanité est débile que c’en est triste.


Je me rappelle d’un ami d’alors qui, vers la fin du lycée, alors que nous participions à quelques manifestations anti réforme jospin ( http://www.ina.fr/video/CAB92012359 ) -il faut le dire, surtout pour se dégager des cours- parlait de nos camarades en les affublant du nom de robots et de légo… Voilà un curieux écho dans le discours de Roland Gori qui, lui aussi, nomme comme des robots les hommes que notre société voudrait créer.
Cet ami a hélas, fort de convictions non autorisées, dévalé la pente des addictions néfastes pour se retrouver engeôlé, bien qu’avec aménagement eu égard à sa position sociale.
Oui, on peut gloser. C’est évident. c’est bien de cela qu’il s’agit.

“La parole politique se condamne aujourd’hui à la séduction et à la tromperie, elle doit se vendre.” (Roland Gori)
S’il fallait s’en convaincre, le débat pitoyable et miteux, dégoulinant de condescendance des guignols du parti socialiste, tout autant que celui de tous les politichiens français, aura au moins réussi une seule et unique prouesse: parvenir à dépeindre le vent à la télévision.

Pour ma part j’hésite inconsciemment, tantôt apathique, tantôt révolté, finalement sans cesse affligé de la bêtise infinie et partagée de mes congénères.

Happy fucking shitty new year! (grins @ Dennis ^^)

mardi, janvier 10th, 2017

That’s how a song reminds me of Dennis and Françoise.
Seen that Dennis? I’ve subscribed to a god damn ‘competition’ eheh. I know you were aware before me that competitions ain’t art nor part of it, really. But I also know you would have encourage me to do so, whatever bad experiences were by the past. So be it. I took a look at what’s been publicly shared, some few submissions are great, they tell. Don’t know much about mine although I made them to tell, too. I had to keep the exif inside, you know. I hate that. I like when the solely image tells. Well, let’s hope they’re as smart as one of the judge. We’ll see in few weeks, that’s the good thing in well organized stuff: you know it quick.
Oh yeah, I read the rules, and to be honest I don’t like them. Basically, what the rules say is: you will take all the shit if there is to take, there’ll be none for us 😀 Typical of anglo-saxon law, making individuals a bit more responsible than in  latin law.
Not much to worry about anyway.

Anyway, all this reminds me I have a new series of pics to work on, the London series. Can’t really tell the name of it, secret.

No, we made shit trying to make it too perfect at the Japan Touch. I was about to write tons about cosplay, young females with less clothes, merchandizing and the feeling of it, but actually… What bothers me for real is that we’ve missed a sale. Do you know why? We had no FBM (fucking bank machine). Ok, we did not work it good, there was a cash machine near by… Well, shit happens 🙂

Otherwise it was great, it seems that people like the work I’ve done (someone told me it’s away from ‘cliché’ I appreciated that much), but to be honest (damn, I’m much honest today ^^) the public was not really into art. You know what I mean. Well, that’s how it is. Miss ya two, guys.

Hope you’re both well in my memories 😉 See you soon!

 

PS: I give you some pics I stole on instagram and so on about these crazy two days at the Japan Touch ( the deadpool one is from japan Touch Haru earlier last year 😉 ). You’ll see part of my show behind.

I add a vid too, maybe you can feel the dreamy substance behind those costumes. The first vid is fun, young girls fond of cosplay just near by us, one of them making a nice pussy dance standing front of 4 of my ‘variations’ 😉

Enjoy! And maybe I’ll give some pics of mine later.

 

L’art de la paresse

mercredi, novembre 30th, 2016

Voici un article qu’il faut lire et tâcher de comprendre: Marcel Duchamp et le refus du travail, Maurizio Lazzarato

Sa version en fichier pdf (mais sans les illustrations).

Pour les très paresseux, une vidéo qui n’a rien à voir. Tiens, c’est drôle ça, une ‘video’ qui n’a rien à ‘voir’. Bref.

Bookmark: http://www.multitudes.net/

Politique

dimanche, novembre 20th, 2016

Le monde politique est un asile d’aliénés volontaires favorisé par l’écrasante présence d’idiots qui lui donne le statut de classe avec des mots à l’emporte-pièce.

La classe politique est une portion de populasse nuisible.

https://soundcloud.com/prieurdelamarne/candidats-12-le-poids-des-mots

La gestion holistique des limaces

vendredi, novembre 18th, 2016

… et la mycophagie du campagnol par Hervé Coves.

Chiendent, in memoriam

samedi, octobre 15th, 2016

Royal Academy of Arts, London 2016. Lornet-Design.

Chiendent… chiendent, même, sans majuscule.
Je me suis toujours demandé pourquoi ce pseudo, et il me semble bien, même si ma mémoire est faillible, que tu m’avais expliqué que c’était le premier mot qui t’était venu à l’esprit.
Oh bien sûr, à force de se connaître, je pourrais imaginer les dessous d’un tel mot. Mais cela restera entre nous quatre, pour le moment.
Vois-tu, quelques jours avant ton départ de ce monde qui te rendait presque malade par ses injustices et ses trop nombreuses faiblesses, je t’avais apporté un tirage d’art de mon cru, un portrait de Dennis. On avait les larmes aux yeux tous les deux à ce moment-là, mais tu étais heureuse de le retrouver tel qu’il était vraiment pour tous ceux qui l’ont vraiment connu.
Je t’avais dit “c’est une photo magique”, car, pour moi, elle représente paradoxalement plusieurs états d’esprit en une seule image. De prime abord, il y a ce regard taquin, en coin, qui semble dire “on ne me la fait pas”, tout en étant complice du photographe. Ensuite, il y a la liberté qui respire: “see ya’ll, je vous ai bien eu!” car oui, la liberté, c’est aussi et hélas celle de se faire la malle au moment le plus inopportun. Il y a aussi une certaine assurance et le plaisir à peine masqué d’avoir vécu un moment de complicité, alors que, couvre-chef en place, on s’apprête à partir pour regagner ses pénates après un repas qui a plus réjoui par la communion des esprits que par les mets toutefois excellemment cuisinés!

Il y a tant de choses dans cette image magique! Tant de choses… et pourtant elle n’est maintenant qu’un souvenir. La Vie s’est échappé d’elle, elle ne subsiste que par ceux qui restent et sont capables d’en parler, même avec beaucoup de mal.

Je ne savais pas, alors, que tu tentais désespérément d’apprendre à communiquer avec ce que Dennis pouvait bien vouloir te dire depuis cette sorte d’au-delà toujours innommable.
Je ne savais pas que je t’apportais, peut-être, ce moyen que tu recherchais ailleurs, alors que le désarroi t’envahissait, comme il est facile de le comprendre pour peu qu’on ait un soupçon d’humanité.
Alors, j’aime à penser que cette photo t’a permis d’exaucer ton vœu, qu’elle t’a ouvert les portes qui te restaient désespérément fermées et qu’elle t’a fait le plus grand bien.
L’esprit gamberge facilement lorsqu’il est pris dans les tourments de la douleur, et, parfois, j’ai peur de me tromper. Mais je me rappelle ton esprit enjoué et enthousiaste me disant “oui, c’est vraiment lui”. Alors, maintenant, et bien que tu manques cruellement à ceux qui te connaissaient, je souhaite que tous les deux, toi et Dennis, soyez heureux dans la mémoire de tous ceux qui ont fait un bout de chemin avec vous.

Tant il est vrai que, pas plus que le fond et la forme, l’esprit et le corps sont inséparables, l’affection de l’un se reporte toujours sur l’autre.
Il me faut donc alors penser, malgré la souffrance, que vous êtes tous deux continuellement amoureux et heureux d’avoir parcouru le chemin qui vous a lié.

Pour moi, et pour d’autres que tu connaissais bien, ton départ et celui de Dennis sont synonymes d’une profonde affliction… qu’il va falloir mettre à profit, si je puis dire sans ambages.
Il en est ainsi de la vie, et, comme disait Georg Cantor: « Je le vois, mais je ne le crois pas ». Non, vraiment, il est si difficile de le croire.

Faut-il que je me fasse à l’utilisation des systèmes de réécriture d’expressions fonctionnelles comme outil de transformation de programmes itératifs pour que l’on puisse à nouveau parler absolument de tout, sans s’encombrer de quelconques précautions oratoires, comme nous le faisions à l’envie lorsque tu étais encore avec nous?

Je ne sais trop que penser, mais tu seras toujours là, tant que nous y serons aussi.

L’avenir d’une illusion

vendredi, octobre 7th, 2016

http://www.franceculture.fr/emissions/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance/freud-et-la-religion-24-lavenir-dune-illusion

Pourquoi je pense que 99% de l’humanité est stupide ET qu’elle doit être éduquée.

« […] on ne peut se dispenser de la domination de la masse par une minorité, car les masses sont inertes et dépourvues de discernement, elles n’aiment pas le renoncement pulsionnel, ne peuvent être convaincues par des arguments que celui-ci est inévitable, et les individus qui les composent se confortent mutuellement en donnant libre cours à leur dérèglement. Seule l’influence d’individus exemplaires, qu’ils reconnaissent comme leurs meneurs, peut les amener à des prestations de travail et à des renonciations dont dépend l’existence de la culturePUF 2. »

Sacré Sigmund, si tu connaissais vraiment ceux que tu appelles “individus exemplaires” et combien il n’en existe ABSOLUMENT aucun! 🙂

La mort en substance

dimanche, septembre 11th, 2016

mortLorsqu’elle frappe plusieurs coups à la porte du temps, de façon répétée, psalmodiant son air hébété, on souhaite toujours que ce soit pour quelque débile motocyclé, quelque crétin chienlit déraciné.
Hélas, elle s’immisce toujours parmi les bons, parmi ceux qui font de la vie, courte, un questionnement honteux et jouissif, parmi ceux qui ne sont pas des autres, là.
On m’a dit une fois que c’était une salope, non, pas elle, l’autre; mais c’est tout le contraire. La salope donne à jouir avant de saloper. Elle, elle ne fait que prendre.

A Françoise.

Réponse anticipée à Michel Thomas

jeudi, septembre 8th, 2016

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Sacrée loana, va.

Mastering portrait with love (and luck)

dimanche, août 28th, 2016

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Les gens normaux

dimanche, août 7th, 2016

neufLes gens normaux, ce sont ceux qui habitent le troisième étage: ils ne verront jamais la lumière du ciel depuis la terrasse du cinquième et dernier étage et ne sont jamais descendus à la cave.
C’est triste, c’est confortable, et ils aiment ça. Ils votent ‘pour’.

Le discours d’introduction de l’exposition “18 vues de Kyoto”

mercredi, juin 29th, 2016
Le love fiorentino.

Le love fiorentino.

L’artiste par sa seule volonté change le monde. Bien sûr, c’est d’abord SON monde qu’il transforme, mais c’est aussi celui de tous les autres. Quelles que soient les réactions suscitées, ou l’absence de réactions, il y a forcément une nouveauté qui métamorphose le présent.

Il en va donc de l’art comme de toute autre activité humaine ou cosmique : c’est à chaque fois une venue au monde et une transformation du monde, aussi utile qu’artificielle.

J’ai horreur des artistes qui s’expriment à propos de leurs créations. J’aime laisser le spectateur se laisser emporter par ce que l’œuvre lui donne à penser.

Toutefois, il me faut donner quelques clés concernant l’exposition que je vous présente aujourd’hui.

La plupart d’entre vous auront compris dans le titre « 18 vues de Kyoto » le clin d’œil à Hokusai et à ses 36 vues du mont Fuji ou encore à Hiroshige et ses 100 vues  d’Edo. Il est vrai que j’apprécie beaucoup l’art de l’estampe japonaise, spécialement les représentations de paysages, dont rien que le nom d’images du monde flottant (ukiyo-e) est à lui seul un point de départ fertile pour l’imagination.

Pour l’instant, ces 18 vues regroupent deux séries, dont la première est exposée ici dans son intégralité. Une troisième série viendra compléter l’exposition et sera visible probablement à la japan Expo 2016, en décembre prochain à Lyon.

La première série, donc, est celle que j’ai nommée « Le temps n’existe pas », en référence à un ouvrage de Nelly Delay intitulé « Le jeu de l’éternel et de l’éphémère ».
Pour moi, la découverte de l’histoire du Japon à travers ses temples et ses palais a été l’occasion de saisir une partie de la pensée philosophique du shintoïsme.

Du peu que j’en connais, elle semble convenir à ma façon de regarder le monde, à travers chaque phénomène que la vie nous permet de ressentir.
C’est aussi pour cela que je l’ai appelée série verte, car elle donne à voir la célébration de la nature, de ses beautés et de ses bienfaits plutôt que son pouvoir parfois dévastateur.

Cette série inscrit l’Homme dans le monde et rappelle que sa place doit être mesurée.

La seconde série, intitulée « À temps » est une vision du Kyoto contemporain, du Kyoto de notre temps. C’est une vision prosaïque traitée selon un angle plus graphique, d’où son titre de série multicolore. Elle montre à la fois un certain désordre dans l’enchevêtrement des réseaux, qu’ils soient ferrés ou électriques et un ordre artificiel dans la volonté de régulation du monde à travers la domination du commerce marchand.

La réalité est évidemment toute autre puisque derrière un luxe affiché, le bien-être n’est souvent que de façade, au Japon comme dans bien d’autres sociétés dites occidentales.

Je n’en dirai pas plus, et pour terminer, je tiens à rappeler que cette série des 18 vues de Kyoto n’est qu’une illusion de la réalité, mais que par le choix que j’ai effectué, j’espère avoir artificiellement créé une vision de cette ville qui donnera sinon l’envie de s’y rendre, au moins un intérêt pour la culture et l’histoire du Japon, mais encore plus pour l’indicible qui l’anime.

La dictature nationale socialiste capitaliste ultra néo-libérale en France au début du XXIème siècle

lundi, juin 27th, 2016

Hey oh l’interneSt! Enfin, ce qu’il en reste. Et d’ailleurs c’est bien plutôt le web, ici, que l’Internet.
Passons sur ces considérations tout à fait futiles puisqu’aujourd’hui les mots semblent dériver à l’infini comme l’avait prédit Orwell et que, par exemple, d’après un illuminé premier mentonnier, l’anti-sionisme serait en fait un antisémitisme (sachant que ce mot lui-même est, dans son emploi politique courant, complètement galvaudé). Bref, passons sur ces considérations d’écervelés incultes qui prétendent de surcroît “les gouverner tous, et dans les ténèbres les lier”…
Peuple de débiles profonds et légers, réveillez-vous!

Or donc, visiteurs zinexistants… Oui, vous là.

Plutôt que de m’empêtrer dans des discours que d’autres écrivent bien mieux que moi, je me contenterai de manifester mon soutien à ceux et celles qui combattent le régime dictatorial du capitalisme néo-libéral au prix de leur vie, de leurs yeux, de leur santé ou de leurs moyens de subsistance.
J’exprime ici mon soutien inconditionnel à ceux qui luttent vraiment pour un monde meilleur, quand bien même il n’existera jamais vraiment, en raison de la nature même de l’humanité, hélas.

A la lueur des derniers faits divers et des conséquences législatives démesurées qu’ils créent par le truchement des souverains imbus de leur pouvoir et de leur fortune, il est nécessaire de rappeler qu’il y a hors de la masse informe des soumis et des idiots, de véritables penseurs, de véritables intellectuels qui contribuent, hélas dans l’ombre, à une vie meilleure par tous et pour tous.

Heureusement qu’il y a des personnes qui gardent la tête froide face à la manipulation de masse des médias inféodés au pouvoir et au capital.

Analyse anthropologique de “l’affaire” de la vidéo sur l’hôpital Necker: http://imagesociale.fr/3347 (c’est le lien important de ce billet de colère).

A l’heure où les moyens de communication sont si développés que l’information est le théâtre de toutes les imbécilités, de toutes les récupérations commises par ceux qui sont les pires représentants à la fois de l’individualisme crasse et d’un communautarisme crétin et qui s’intitulent eux-mêmes “l’élite”, il est important de pouvoir trouver quelques pistes à suivre pour tâcher d’apercevoir une réalité objective.

Pourquoi donc un des membres de la compagnie théâtrale Jolie Môme a-t-il été privé de sa liberté lors d’une manifestation? Devinez donc!
C’en est si gros qu’on croit vraiment rêver (dans le très mauvais sens du terme). Mais comme disait celui qui est aujourd’hui grabatairement nourri, logé, blanchi par l’Etat tout en bénéficiant des largesses d’une famille rupine du Moyen-Orient: “Plus c’est gros, plus ça passe”.

 

La démocratie c’est le pouvoir au peuple.
La démocratie représentative est déjà une perversion, et elle permet à quelques souverains locaux la confiscation du pouvoir populaire à leur profit et à celui de leurs obligés, en général des représentants des puissances de l’argent qui aujourd’hui, au mépris de toute conscience, s’efforcent de concrétiser leur envie de totalitarisme après avoir infiltré tout le système politique.

D’aucuns diront que tout cela n’est que colère, et ils auront raison, mais saine colère; d’autres diront que faute d’occupation, on s’attaque à tout, ils auront tort.
Chacun, même les plus démunis, privés de leurs droits et de leur dignité, quand ils ont été déjà privés de travail et de moyens de subsistance, participe à la vie de la société.
C’est en substance ce que dit Friot.

Chacun, à l’heure de la connaissance ET du savoir (rappelons ici que la connaissance, c’est le fait d’un académichien, prof de banlieue -il s’en vante- pourvoyeur de haine et égocentré, porté aux nues d’une académie décrépite, et que le savoir est l’apanage de véritables philosophes) a les moyens et surtout le devoir d’utiliser son esprit critique, appliqué à absolument tous les domaines, pour peu qu’il s’y intéresse et se documente.
https://leprixdelavie.medecinsdumonde.org/fr/

Il faut terminer en disant que le néolibéralisme est effectivement un fascisme, au sens commun qu’a pris ce terme au cours du temps.

Dans ce bordel ambiant, cultivé par une caste dépassée, il reste bon de pouvoir se gausser à l’envie grâce à quelques talents forcément subversifs.

La réforme laïque

La médecine

Il faut rejeter en bloc la façon de penser d’aujourd’hui, celle, institutionnalisée, qui donne raison à de stupides slogans moutonniers du style “je suis + n’importe quoi derrière” et qui, par ailleurs, censure la seule liberté qui soit, celle de la création, et qui s’abêtit dans la confusion la plus totale des registres et des degrés de compréhension dans un chaos qui échappe même à ceux qui le manipulent.

La flicaille a besoin de sous-titres pour comprendre l’art engagé…

“Populisme”, itinéraire d’un mot voyageur (Le Monde Diplomatique)

Nouvelle exposition des “18 vues de Kyoto” (mai 2016)

vendredi, mai 20th, 2016

Affiche: 18 vues de Kyoto à l'espace Lyon-JaponA vos agendas! ^^

Exposition vente à l’Espace Lyon-Japon (16 rue Bellecombe 69006 LYON) du 2 mai 2016 au 4 juin 2016 (vernissage le samedi 21 mai de 16h à 19h).
En savoir plus? -> 18 vues de Kyoto

 

“Yoko Ono précise qu’elle tient absolument à se rendre à Lyon courant mai (…)” 😉

 

Rebellion

jeudi, mai 19th, 2016

Permettez-moi d’être ce que vous appelleriez “prétentieux”. Il est vrai que j’ai reçu un enseignement universitaire adapté pour développer une formation intellectuelle et une bonne culture générale en matière d’histoire de l’art, dans toutes les périodes, de la préhistoire au XXIe siècle.
La fin humaniste de cet enseignement m’a permis de me familiariser avec les objectifs et les méthodes de l’archéologie et de l’histoire de l’art afin de construire progressivement mon parcours personnel orienté vers mes propres centres d’intérêts (certains ne sont pas si propres 🙂 ).

Ayant suivi des cours adaptés pour m’initier aux démarches intellectuelles à l’œuvre dans ces deux disciplines que sont l’archéologie et l’histoire de l’art, j’ai pu découvrir progressivement les objets et les méthodes utilisés pour parvenir à une complète maîtrise (oui, j’ai obtenu ce diplôme) de ces matières.
Par un travail régulier, j’ai pu ainsi acquérir un solide niveau de connaissances, à la fois générales, diversifiées et précises, dans ces disciplines.

Evidemment le succès réside aussi dans la motivation et les qualités personnelles. Les études en archéologie et en histoire de l’art nécessitent une curiosité intellectuelle et un certain niveau de compétence. J’ai donc dû aller chercher l’objet d’étude, du chantier de fouille au musée, aller au devant du monument, entrer en contact avec la personne en charge d’une collection, le restaurateur ou l’artiste, comme je l’ai fait lors de mon travail de mémoire de maîtrise concernant l'”Historiographie du chaudron de Gundestrup“.

Un bon niveau de français, avec une attention particulière portée à la précision du vocabulaire, me fut nécessaire, tant pour l’analyse des œuvres que pour la rédaction de mon mémoire de maîtrise. En plus de la maîtrise d’au moins une langue étrangère (l’anglais et l’espagnol en ce qui me concerne), une certaine mobilité m’a été indispensable, par exemple avec des stages de fouilles ou des séjours à l’étranger. C’est ainsi que j’étudiai quelques mois à l’institut Van Giffen de l’UvA, l’Université d’Amsterdam, dans le cadre d’un programme Erasmus et que je me rendis à Copenhague pour la rédaction de mon mémoire, où je pus rencontrer Flemming Kaul, alors museuminspektør du Musée National de Copenhague, et auteur du fameux et concis ouvrage intitulé Gundestrupkedlen.

Ces enseignements structurent l’acquisition des savoirs, des méthodes et des techniques nécessaires, mais ils demandent absolument à être enrichis par un contact étroit avec les objets d’études, les lieux de leur invention, les structures pour leur conservation et leur analyse (fouilles archéologiques, musées …). Il est vrai que j’ai également participé à l’élaboration d’une muséographie, lors d’un stage, au musée archéologique de Dijon, particulièrement sur la vitrine de présentation du temple de Mithra découvert sur le site archéologique gallo-romain des Bolards à Nuits-Saint-Georges.

Hélas, ces quelques tentatives que j’expose ici, ainsi que bien d’autres, n’ont abouti, au final, (notez la litote) qu’à mon écœurement face à un système universitaire peu enclin à récompenser un étudiant curieux et enthousiaste mais sans grands moyens pour subvenir à sa passion. C’est donc aussi ici que vient à propos une critique vive du système capitaliste néo-libéral qui n’octroie de liberté (et si peu) qu’à ceux qui sont soit pourvus de quelques richesses, soit soumis à un ordre social pré-établi, à savoir le joug du travail.

[Quant au tripalium, vous aurez suffisamment de lecture avec ce lien qui donne à penser en s’appuyant, entre autres, sur Marcel Duchamp et sa vision du travail.]

Je tiens à remercier, probablement trop tard, les personnes qui m’ont, malgré mes travers, encouragé, dirigé et soutenu en m’ouvrant les yeux sur les différences notables entre cultures et incité à aimer l’humain, paradoxalement, à travers ses défauts. Non qu’ils m’aient directement enseigné là-dessus, mais leurs existences et leurs actes, le partage de leurs connaissances et l’envie de partager, me l’ont fait comprendre.
Jan Albert Bakker pour son aide très appréciable et son humanité lors de mon passage à l’Institut Van Giffen à l’UvA d’Amsterdam, ainsi que les membres du labo d’archéo-zoologie (dont Madame Van Wijngaarden Bakker).

Simone Deyts pour sa compréhension et la direction de mon mémoire de maîtrise.

Gilles Sauron pour son érudition et sa truculence, l’exemple qu’il a donné à tous ses étudiants lorsqu’il était professeur d’archéologie romaine à l’Université de Bourgogne. (Voyez également une de ses conférences pour vous rendre compte vous-même de la pertinence de ses allocutions 😉 “La révolution ornementale au temps d’Auguste” ).

Tant il est vrai qu’un artiste ne peut être que complet et que sa nourriture n’est pas faite uniquement de pensées, il faut évidemment se rendre à l’évidence: un artiste ne peut que cuisiner.

Accrochage

mercredi, mai 11th, 2016

Bien sûr, c’est fait exprès! C’est pour voir d’en haut!cigitotto
Les cloches étant vraiment lourdes, on s’est dit que le son, lui aussi, allait tomber, que de plus haut, donc plus loin! Arf.

Et bien sûr, la plupart des badauds le voient d’en bas. C’est à la fois la possibilité de dominer, tout autant que celle de se laisser dominer par la puissance d’un travail, que dis-je, d’un labeur, d’une torture, d’un accomplissement mortel et définitif.
Donc, non, vous ne l’aurez pas en grand, il faudra vous procurer un exemplaire signé et onéreux ou une reproduction meilleur marché.

accrochage_2016Mais pour le moment, il s’agit de causer d’un accrochage. Non, pas de ceux qui défient le bon sens de la physique (“bon sens” krkr) comme on peut en voir à longueur de vidéos dans les car crash de la bêtise, mais dans un petit endroit dédié à l’apprentissage de la langue nippone.
Ah! comme je suis tenté de dire que cela fait une semaine “JOUR POUR JOUR”, façon journaleux! 🙂 Zut, ça fait neuf jours! Tant pis alors. Et puis je compte a minima à la nano seconde, moi. Autant dire que j’ai arrêté y’a longtemps.

Il m’aura donc fallu rejoindre l’antique capitale des Gaules en un saut de puce savante, emprunter une ligne ferroviaire qui se meurt (et dont la réparation -la modernisation, en langage politique- ne saurait que l’oblitérer une petite année) pour pouvoir, éreinté d’avoir transporter mon lard et mon art, le disposer enfin sur quelques cimaises à propos.vers_lyon

Ce faisant, j’ai dû me rendre à l’évidence: il était tout à fait impossible de respecter le titre de l’exposition. Ce ne sont donc pas 18, mais bien 14 vues de Kyoto que vous pourrez admirer, critiquer, ou tout simplement regarder dans l’espace réservé à cet effet, celui qui s’est nommé “Lyon Japon”.

Evidemment, j’en profitai, afin de combler la cruelle absence de correspondance, pour faire un tour dans une épicerie de mon goût. N’ayant pas succombé alors à l’achat in situ d’une bouteille d’alcool de riz locale, bien que la boutique dédiée portât le nom du chemin des philosophes, je comblai ainsi ce manque terrible par une douce folie.

uffizi

Nananèreu!

 

Bouillon

vendredi, mars 25th, 2016

hokusaiPour de nouvelles aventures…insoumis
culinaires!