Archive for the ‘incestuel’ Category

L’exception bourgeoise française

lundi, septembre 6th, 2021

En effet, ce n’est pas à brigitte trogneux, professeur de l’enfant emmanuel macron, puis épouse du même macron (!), que cela aurait pu arriver, en France, n’est-ce pas?
Rappelons à toutes fins utiles que brigitte trogneux, alors professeur de 39 ans a engagé une relation avec un de ses élèves, âgé de 15 ans, avec qui elle s’est par la suite mariée, et qu’elle a propulsé dans les sphères de l’oligarchie capitaliste, et donc du pouvoir, par son entremise.
Pourquoi le premier époux de brigitte trogneux, André-Louis Auzière, est-il mort à 68 ans d’une cause que la famille voudrait bien voir rester cachée (probablement un cancer, maladie “sans cause” dit-on!)… Alors que son épouse, mère de ses trois enfants âgés d’environ 15 ans également à l’époque, s’est laissée aller à la perversion de la domination sur un enfant mâle?
La perversion narcissique de brigitte trogneux (au sens de Racamier) est quasiment totale et elle l’a choisi délibérément à l’âge adulte. C’est un beau parcours dont chaque citoyen peut mesurer aujourd’hui les conséquences pour sa vie, même s’il s’en défend ou le nie farouchement…
“Une belle histoire d’amour” (incestuelle, bien sûr), dirait mimi marchand de paris match, actuellement en prison…

“Krystal Jackson, 39 ans, a été arrêtée vendredi par les détectives de l’unité des crimes sexuels du shérif du comté de Fresno, aux États-Unis.
L’enseignante californienne est actuellement derrière les barreaux, après avoir été arrêtée pur avoir violé un garçon de 14 ans à trois reprises.

Elle a été incarcérée à la prison du comté de Fresno pour quatre chefs de viol, communication avec un enfant pour commettre un crime et de rencontre avec un enfant à des fins obscènes, entre autres.
Sa caution est fixée à 215 000 $.
L’enseignante faisait partie de l’école d’étude indépendante Mountain View, à Reedley, en Californie.”

https://www.tvanouvelles.ca/2021/09/04/une-professeure-arretee-pour-viol-sur-un-eleve-quelle-voyait-en-session-individuelle

manu dans l’cul*

lundi, août 2nd, 2021


*:
-https://www.youtube.com/watch?v=KKOESy_yq3w
@Damien Saez – Manu dans l’cul

#metooincestuel

mardi, janvier 19th, 2021

[Puisque je ne me retrouve dans aucun de ces putains d’hache tagueule, je crée le mien, en me basant sur les recherches de Racamier]

Je ne suis plus un enfant, je ne dois plus rien à personne.
Surtout pas à ceux qui ont profité de l’amour inconditionnel de leur enfant, mes parents.
Etant donné la durée de la relation non pas incestueuse, mais incestuelle (au sens de Racamier), on peut dire qu’il y avait une grande perversité psychopathologique à l’égard des enfants de la part de mes parents.

La violence sexuelle que j’ai subie, à caractère d’incestualité, est bien pire que ce que j’appelle les « petits viols » dont on parle à présent souvent, comme l’on fait Vanessa Spingora, Camille Kouchner en parlant de son frère, Sarah Abitbol, Flavie Flaman, ainsi que toutes les actrices du mouvement #metoo.
Sans diminuer l’importance du trauma que toutes ces personnes ont subi, il est aisé de s’apercevoir qu’elles ont toutes eu une carrière, un métier, un revenu et que le moment traumatique est intervenu après la période de latence décrite par Freud.
C’est un très grand avantage pour se reconstruire.
Dans mon cas, je n’ai plus (un temps on faisait semblant) ni vie sociale, ni professionnelle, c’est une suite d’échecs et d’isolements dus au conséquences terribles du syndrome post-traumatique.

Pour ma part, il n’y a pas eu de période de latence, dépourvue de sexualisation. J’étais enfermé dans la chambre placard -vaste à faire bien des jaloux ! et propice à l’excuse- et j’avais le spectacle auditif de la sexualité adulte sans possibilité d’y échapper.

Dans ces cas-là, la culpabilité qui se développe avec la réitération sans fin du trauma est acméique, paroxystique.
J’espère que ce sentiment mortel va se transmettre à qui de droit, car la peur, la psychose, la honte, la culpabilité et au final, la mort, doivent changer de camp.

Je n’ai eu aucun secours, de personne. Personne ne s’est posé la question d’une timidité excessive du petit enfant que j’étais, personne ne s’est affligé de ces ongles rongés parfois jusqu’au sang, si petit. C’est pourtant un signe de stress majeur, ô combien visible et qui doit alerter. Seule ma grand-mère s’en est émue, mais surtout pour le manque d’esthétisme de ce handicap par trop visible.

Mais cela n’est rien. Ce n’est rien comparé au gâchis de la vie entière du beau jeune homme que j’étais, qui voulait, vainement peut-être, devenir quelqu’un, profiter de la vie, en prendre sa part comme tout un chacun.
Cela n’est pas possible lorsqu’on est rongé par une culpabilité extrême que l’on  n’arrive même pas à identifier. On « est » fou, à la place de ceux qui ont mal agi, et peu importe qu’ils l’aient fait en conscience ou non.

La solution, c’est de s’autodétruire, sans même savoir pourquoi, avec toutes sortes de toxines, même celles censées désinhiber ou garantir une joie de vivre momentanée.

Je ne reviendrai pas en arrière pour vivre autre chose. C’est évidemment impossible.
Attendre quoi que ce soit de la « société » ou de l’ « humanité » est une foutaise.
La domination, consciente ou pas, est la règle et s’applique à tous, un peu moins quand le pouvoir de l’argent ou des relations vient arrondir les angles ; mais c’est la règle du règne animal humain.
Il y a quelques chanceux, une majorité heureusement, dont la plupart ne se rendent même pas compte de la chance qu’ils ont de subir un peu moins que d’autres.
Oui, il y a un sacré paquet de connards et de salopes, c’est vrai. Quoi qu’ils fassent, ils passent dans la vie comme des mirages, tantôt à leur profit, tantôt à celui des autres.