Archive for the ‘confessions’ Category

Mapplethorpe, mon amour.

jeudi, mars 21st, 2019

Well, ok, now it’s time to confess.
( 🙂 @froggies playing with words’ sounds)
I am very aware I’m still in the beginning of my art, as, watching some websites about the great photographer Mapplethorpe (like this one, this one, or that one) I was stuned about the way I follow, unconsciously, quite the same path. Making it short: flowers and penises.
Do not focus on those. The best part is always the one you don’t notice at first sight.
Let the flow goes.

robert-mapplethorpe-self-portrait-with-a-polaroid-automatic-360.jpg

Zebra IE vs PN, the beginning.

lundi, février 18th, 2019

Une amie m’avait glissĂ© Ă  l’oreille ce mot animalier et voilĂ  qu’il me permet d’avancer; enfin.
Une longue route se dessine dorĂ©navant devant moi, pavĂ©e d’emmerdes bien sĂ»r, mais plus confortable, Ă  coup sĂ»r.

https://cvpcontrelaviolencepsychologique.com/2013/02/02/le-lourd-secret-du-manipulateur-pervers/

https://www.youtube.com/watch?v=sbLIU-Hr8BM

Brouillon

jeudi, février 7th, 2019

Prologue

A la lecture du dossier mĂ©dical de ma mĂšre que j’ai demandĂ© en tant qu’ayant-droit, le parcours n’apparaĂźt pas si terrible. MĂȘme les dĂ©lais pourraient passer pour raisonnables.
Un an et demi presque, avant de pouvoir le lire de façon intelligente et posĂ©e… et encore.
Cependant, le texte ci-dessous me permet d’introduire le profond malaise d’un fils qui n’a aucun droit auprĂšs du parent, direct ascendant, patient, comme du personnel mĂ©dical, d’aprĂšs le droit mĂ©dical (ça existe ce genre de connerie?). Un seul rĂ©fĂ©rent, appelĂ© personne de confiance, a accĂšs au dossier pendant la durĂ©e des traitements.
A la différence du droit fiscal et patrimonial, le reste de la famille directe est mis de cÎté. Et je ne pense pas que ce soit pour le bien de tous, mais plutÎt par commodité.
Je garderai toujours le sentiment que l’on Ă©carte du patient tout Ă©tranger au domaine mĂ©dical, quels qu’en soient les consĂ©quences.
C’est sĂ»rement dans un but de pĂ©dagogie populaire


La discussion Ă©tant le meilleur des remĂšdes, je ne saurais que trop enjoindre les mĂ©decins Ă  exiger le nombre et le budget suffisant afin de pouvoir vivre leur mĂ©tier et non pas vivre de leur mĂ©tier, quand bien mĂȘme ils seraient rĂ©tribuĂ©s. Cela vaudrait bien sĂ»r pour toute la sociĂ©tĂ©, et si je digressais, je dirais qu’un milliardaire ou un vendeur de bagnoles  Ă  40000 euros par jour est une insulte Ă  l’humanitĂ© et la nĂ©gation de toute sociĂ©tĂ©. Heureusement que les seuls Ă  avoir subi la bombe atomique ont plus de droiture en certaines matiĂšres que les nouzautres, hein, carlos?

Au moins, Ă  ceux qui savent ĂȘtre critiques au lieu d’ĂȘtre moutons, l’accĂšs Ă  l’information est depuis peu possible. Encore faut-il ne pas en avoir peur et se donner la peine d’y accĂ©der. Il faut encore hĂ©las savoir l’anglais pour ce faire, et disposer d’une intelligence libre et critique, de celle que les dominants abhorrent.

On ne vous parlera jamais de ceci, puisque les équipements ne se trouvent pas en France (mais toutefois en Europe) : https://sites.google.com/site/tpetraitementscontrelecancer2/hadrontherapie

On vous vendra du rayon x bien pourri qui fait d’énormes dĂ©gĂąts dans les tissus sains, au moins autant que sur les tumeurs. Demandez donc Ă  nos amis nippons.
Je ne parle mĂȘme pas de la rĂ©ponse du professeur lorsque j’ai parlĂ© de l’utilisation du THC dans la thĂ©rapie, qui est pourtant autorisĂ©e : « il faudrait des mois et un calvaire administratif pour pouvoir obtenir l’autorisation ».
Peine perdue que de vouloir ce qui existe. L’humanitĂ© est lente. L’humanitĂ© françoise est soumise Ă  de terribles tabous.
C’est pour cela que la seule littĂ©rature mĂ©dicale disponible et sĂ©rieuse (il faut toutefois faire le tri) n’est disponible qu’en anglais sur des sites amĂ©ricains.

Cependant, je conçois la condition humaine de tous ces acteurs ; comment pourrais-je en faire autrement, moi qui y suis tant soumis par ailleurs ?

Mais alors que je songeais Ă  Ă©touffer ma colĂšre, je crois qu’il est de meilleur aloi qu’elle s’exprime de façon pacifiste. Et tant pis pour ceux qui prĂ©fĂšreraient qu’elle soit pacifique.

Dans la France martyrisĂ©e des gilets jaunes, quelques salauds puissants continuent d’essayer de persuader leurs faire-valoir, en fait ceux qu’ils exploitent Ă©hontĂ©ment, que l’argent, le budget, le financement, blabla etc, est ce qui fait sociĂ©tĂ©, ce qui la crĂ©e mĂȘme, alors que c’est toujours plus et uniquement un moyen de domination.

 

A unique experience of quick death.
Journal d’une mort.

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/vivre-avec-la-mort-44-mourir-a-lhopital

 

10 mai 2017

 

Aujourd’hui j’ai 67 ans, et je suis aux urgences.
Cela fait deux semaines que j’ai un mal de crĂąne terrible dont mon pauvre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste pense qu’il est dĂ» Ă  un problĂšme de sinus.
A tout hasard, la consultation dentaire n’a rien donnĂ©.
Aucune prescription d’imagerie malgrĂ© mon Ăąge, la durĂ©e et la localisation de la douleur intense.

Mais ce matin, au réveil, je vois double. Le nerf optique est touché.
Ce n’est certainement pas une sinusite banale.

Les urgences sont remplies. La gestion mĂ©dicale est dĂ©plorable, mais on se dit que d’autres sont plus malades. La logique inverse de celle qui devrait ĂȘtre adoptĂ©e pour guĂ©rir.

Un IRM montre une masse tumorale situĂ©e Ă  la base du crĂąne, dite selle turcique, lĂ  oĂč se trouvent les glandes hormonales et le dĂ©but des nerfs optiques.

Ce sont les services d’endocrinologie et de neuro-chirurgie qui s’occupent de ce genre de pathologie.
L’endocrinologue pense qu’il s’agit d’un bĂ©nin adĂ©nome  hypophysaire que l’on peut soigner chimiquement, alors que du cĂŽtĂ© neurologue, le diagnostic n’est pas aussi affirmatif et bien moins encourageant.
Pour tout dire, les neuro pensent qu’il ne s’agit pas d’une tumeur hypophysaire.

Dans tous les cas, lorsqu’on a affaire Ă  une tumeur possiblement cancĂ©reuse, l’unique et meilleur moyen de guĂ©rison est la rĂ©section totale, lorsque c’est possible.

Alors que le scandale public du changement de formule du lĂ©vothyrox (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-principales-etapes-de-l-affaire-du-levothyrox_118282  et  https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/video-levothyrox-la-nouvelle-formule-est-une-aberration-pharmacologique-selon-un-ancien-chercheur-du-laboratoire-merck_2748953.html  ) se fait jour au mĂȘme moment, on me le prescrit de façon prĂ©ventive. J’en prendrai ma dose quotidienne jusqu’à la fin. Des fois que


Je suis crédule et je fais confiance aux médecins.

Il semblerait que, mĂȘme pour une tumeur bĂ©nigne de l’hypophyse, l’opĂ©ration soit Ă  faire en urgence, dĂšs lors que le nerf optique est touchĂ©, ce qui est mon cas puisque la consultation en urgence a pour cause une diplopie.
Voir le dépliant du CHU de Rennes, prendre conseil auprÚs du neuro-chirurgien O. Bousquet.
On y lit : « Cette opĂ©ration est rarement urgente, sauf dans les cas oĂč l’adĂ©nome est responsable de troubles visuels importants. »

Tiens donc, je souffre de diplopie. Cette pathologie est donc Ă  traiter d’urgence et l’opĂ©ration Ă  programmer trĂšs rapidement.
On me fixe donc rendez-vous pour l’opĂ©ration trois (3) semaines plus tard

21 jours de souffrance en plus, « rentrez chez vous, ma brave dame ».
L’urgence mĂ©dicale, dans le systĂšme nĂ©o-libĂ©ral mĂ©dical français n’est pas la mĂȘme qu’on soit chef d’état ou simple patient ayant cotisĂ© et travaillĂ© toute sa vie.
Il est vrai que de retraite je n’aurai finalement pas Ă  en demander beaucoup, malgrĂ© toutes ces cotisations.

Pourtant, handicapĂ©e par la perte de la vue en moins de deux mois, devenue aveugle, j’irai quand mĂȘme voter pour macron, parce que je suis crĂ©dule.

Je serai opĂ©rĂ©e du mieux possible, mais la tumeur, qui s’avĂšre ĂȘtre une ATRT (tumeur atypique tĂ©ratoĂŻde rhabdoĂŻde) est agressive et a dĂ©jĂ  envahi une partie des sinus, dĂ©truit le plancher osseux, refoule le nerf optique droit vers le haut et comprime le cerveau.

Les adhĂ©rences ainsi que la proximitĂ© des artĂšres, des veines, des nerfs et de l’hypophyse n’ont pas permis la rĂ©section totale de cette masse informe et envahissante de plus de 3 cm de dimensions patateuses.

En l’espace de six mois, je suis passĂ©e de vie Ă  trĂ©pas.
Heureusement que mon fils a demandĂ© l’hospitalisation deux semaines avant mon dĂ©part dĂ©finitif alors que mon mĂ©decin traitant disait qu’on pouvait attendre la prochaine consultation oncologique.
Tout le SNC Ă©tait alors mĂ©tastasĂ© et la prolifĂ©ration des tumeurs atteignait la moelle Ă©piniĂšre. Je ne sentais plus la moitiĂ© infĂ©rieure de mon corps, membres comme organes internes qui l’un aprĂšs l’autre tombaient en dĂ©suĂ©tude dĂ©finitive.
C’est par un rĂąle terrible, transportĂ© par le tĂ©lĂ©phone de ma fille que mon fils a su, bien loin de moi, que c’en Ă©tait fini.
Deux heures plus tard, je n’étais plus.

Fourre-tout

 

On lira avec attention un billet de Lordon qui commence Ă  se rendre compte que, hĂ©las, je n’avais pas tort de fustiger un malade mental Ă  la pathologie extraordinaire en la personne du gĂ©rontophile Ă  sa maman symbolique, mettant lĂ  en scĂšne un oedipe tout nu. C’est si trogneux !

« (
)l’absence complĂšte de limite, de censure, de reprise de soi. C’est une compulsion venue de trop loin (
) »
« (
) livre sur l’entendement, il faudrait plutĂŽt dire sur la psychĂ© prĂ©sidentielle des aperçus proprement vertigineux (
) »

« (
)c’est le hĂ©ros (
) qui dĂ©compense (
) »

 

Et surtout, le meilleur pour la fin :

« Peut-ĂȘtre fallait-il l’extrĂ©mitĂ© d’un grand malade (
) »
Rhoo ! J

https://blog.mondediplo.net/le-complotiste-de-l-elysee

Les actions sont portĂ©es par les individus fort pourvus d’affects. En cela, mais aussi dans leurs passions, ils ne sont pas dissociables des actions qu’ils dirigent.
Et, oui, la psychĂš n’est pas sĂ©parĂ©e du corps qu’elle habite.

https://www.youtube.com/watch?v=kAO5OuFBIe8

https://www.youtube.com/watch?v=VjW7AKYmlrg

 

 

 

L’art de la table

vendredi, novembre 30th, 2018


“L’art de la table” means, in french, both at the same time the way you cook and the way you appreciate the food, in a sense you may eventually find in japanese food art.
It’s not at all the matter, here, whatever categories this post may be in 🙂

“L’art de la table” signifie, en français, Ă  la fois la façon dont on cuisine et la façon que l’on a d’apprĂ©cier la nourriture, au sens que l’on peut Ă©ventuellement retrouver dans la cuisine japonaise.
Ce n’est absolument pas le sujet ici, peu importe les catĂ©gories associĂ©es Ă  ce billet 🙂

DĂ©convenue ferroviaire

vendredi, novembre 2nd, 2018

Alors que j’avais deux shootings prĂ©vus, obtenus de haute lutte, la bĂȘtise humaine et son corolaire Ă©conomique qu’est le capitalisme m’ont empĂȘchĂ© de rĂ©aliser le travail prĂ©vu.
Sur une ligne ferroviaire dĂ©jĂ  amputĂ©e de sa seconde voie, dont les rails vĂ©tustes ne permettent plus de rouler Ă  une vitesse efficace, la neige s’est abattue sur les arbres encore feuillus. L’entretien au rabais de la voie, je le connais, les branches touchent les wagons comme j’ai pu m’en apercevoir il y a quelques jours encore.
Deux jours Ă  dĂ©blayer les branches de la voie, pas de train… Et sitĂŽt le jeudi de la Toussaint arrivĂ©, date Ă  laquelle la circulation devait revenir Ă  la normale…
Je vous le donne Émile, une grĂšve pour le pont de la Toussaint… serait-on tentĂ© de dire. Toujours pas de train.

On pourrait ajouter qu’avec le prix exorbitant de l’Ă©nergie et les lourdeurs de contrĂŽles des masses vĂ©hiculĂ©es…

Alors la start-up de mĂ©mĂšre sa fransse Ă  son gigolo qui turlute les banquiers…

Rien de neuf donc dans le pays du roi des cons.

 

Des femmes désobligeantes.

lundi, septembre 17th, 2018

Je connais trois femmes dĂ©sobligeantes. Au moins 🙂
L’une que j’ai connue et avec qui j’ai eu une relation amoureuse autant que sexuelle. Une autre, dont la relation amicale pourtant dĂ©jĂ  longue s’est faite uniquement sur le web. Et enfin une troisiĂšme rĂ©cemment rencontrĂ©e IRL.
Ces trois femmes ont pour trait commun d’avoir Ă©tĂ© assez chanceuses, fortunĂ©es, et laissĂ©es en libertĂ© par une Ă©ducation dont elles ne semblent penser que du bien.
Ces trois femmes se refusent à présent à tout dialogue.
Une fois Ă©liminĂ© un contexte peut-ĂȘtre peu propice (un moment inopportun, de maladie ou de menstrues, que sais-je encore?), il semble quand mĂȘme qu’une mauvaise foi les habite, si j’ose dire, et qu’il est assez difficile de l’en dĂ©loger.
A dĂ©faut de sphincter vaginal, ces individus ferment leur esprit et leur capacitĂ© de communication, pensant trouver ailleurs, Ă  plus soumis ou plus nĂ©vrosĂ©, le plaisir d’une discussion qu’elles n’auront Ă©videmment jamais avec ce type d’interlocuteurs.
Quel est donc le ressort de ce mécanisme?
Il est semble-t-il assez simple. Le dĂ©veloppement infantile s’est en gĂ©nĂ©ral bien passĂ©, bien que de lĂ©gĂšres nĂ©vroses soient forcĂ©ment apparues, et le confort de vie, ainsi que quelques “facilitĂ©s” (prenons-les plutĂŽt comme la rĂ©sultante de cette vie facile et confortable, sans ĂȘtre celle de pacha-tes ) ont permis l’accession Ă  quelques fonctions dont elles se contentent.
Un salaire dĂ©cent, ou une rente, un travail menant l’illusion d’une fonction sociale, bref, le petit bonheur – sans la chance.
Car la chance n’est pas de naquire avec une cuiller en argent dans le bec, mĂȘme si l’argent est un puissant anti infectieux, ce qui aide bien, comparativement Ă  ceux qui bouffent des PCB et autres dĂ©rivĂ©s chimiques du pĂ©trole dĂšs leur plus jeune Ăąge, mais de s’Ă©manciper du triste sort que rĂ©serve l’humanitĂ© Ă  chacune de ses composantes.
Et c’est lĂ  que le BB… *

 

 

* (bĂąt blesse)

 

 

L’arsenal de Sun Tsu.

mercredi, septembre 5th, 2018

Chauffailles, un 7.65 Ă  terre

dimanche, août 26th, 2018

N’est-ce pas un signe?
Alors que je prenais le frais en ces temps calorifiques de canicule nĂ©o-libĂ©rale, accoudĂ© au garde-corps de mon unique fenĂȘtre donnant sur la rue publique, je m’apercevais que trois vĂ©hicules arrivaient Ă  l’heure du crime.
En sortaient probablement au moins une quinzaine de jeunes vingtenaires, semble-t-il déterminés à venir rendre visite à quelques amis.
Alors qu’ils se questionnaient sur l’Ă©ventualitĂ© d’une quelconque police, dont ils auraient eu ouĂŻe dire, ils se mettent en marche en passant devant ma triste masure.
Nous regardant, nous jugeant en tant qu’hommes par le simple regard, ils passent.
Quand tout Ă  coup! l’un d’eux, vĂȘtu d’une sorte de pantalon de jogging bariolĂ©, dont la ceinture est forcĂ©ment trĂšs lĂąche, perd son attirail!
Un 7.65 Ă  terre qu’il ramasse presto, en s’assurant qu’il n’en a pas perdu un morceau en route.

QuotidiennetĂ© de la bĂȘtise 🙁

Fighting domination.

mercredi, août 22nd, 2018

 

To all girls and women I know that have suffered in any way and/or may still suffer.
This one’s dedicated especially to Nina, with love.

PS: they can all ask for a free signed print 😉

Le cul de ma caisse

vendredi, août 17th, 2018

Ne vous excitez pas, c’est pas une Cupra. Mais ya quand mĂȘme de l’alcantara pour que je puisse poser mon p’tit cul sur du velours ^^.
Sympa, non? comme photo inutile? 😉

Des-cons-venus, faut-il un prĂ©texte Ă  l’art?

mardi, mai 22nd, 2018

regard-sur-l'art-marcigny-2018Voilà une question qui a jailli des tanins anti-hémorroïdaires.
Alors que je m’apprĂȘtais Ă  participer Ă  une biennale 2018 du coin, celle de Marcigny, que j’avais apportĂ© le dossier en main propre en juin 2017, que je n’avais cessĂ© d’envoyer des liens vers mes articles et mon catalogue par mail, en juillet et dĂ©cembre 2017, que je rĂ©itĂ©rais en fĂ©vrier 2018, sans jamais avoir de rĂ©ponse, mais en n’ayant pas non plus de message de non distribution de mes courriels, je m’attendais Ă  ne pas ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©.
Quelle surprise donc de voir mon nom sur le site de l’association organisatrice! Je m’enquĂ©rais alors du pourqwakesse puisqu’il Ă©tait stipulĂ© que les sĂ©lectionnĂ©s Ă©taient tenu au courant. On me demandait alors de renvoyer mes missives, ce que j’exĂ©cutais avec promptitude, accompagnĂ©es de photos de dĂ©finition correcte destinĂ©es au catalogue de l’expo. HĂ©las, quelle ne fĂ»t pas mon dĂ©sappointement en lisant la rĂ©ponse du commissaire d’exposition: on se plaignait en creux de ne recevoir que tardivement les photos et, outre le fait que mes sĂ©ries photographiques sur le Japon ne correspondaient pas au thĂšme (“transformation et mĂ©tamorphoses”, ce genre de thĂšme est limite un clichĂ© pour absolument tout ce qui concerne le Japon, lieu d’acculturation et de symbiose des temps et des cultures), on me disait avec une mĂ©chancetĂ© dont seuls les crĂ©tins sont capables que l’on ne “dĂ©celait pas de portĂ©e artistique” dans mes Ɠuvres…
De la part d’un commissaire d’exposition Ă©galement exposant… on pourrait gloser Ă  l’infini et publier dans le Canard ce confit d’intĂ©rĂȘt notoire 😀

Que ma proposition ne corresponde pas au thĂšme et Ă  l’esprit de la biennale, je m’en serais fort bien acquittĂ©.
Par contre, que l’on vienne me donner une leçon d’art, en se revendiquant de l’art contemporain, c’est une belle preuve d’incompĂ©tence et de manque de connaissances, Ă  tout le moins, de ce qu’est l’art contemporain – que dire de quelques cailloux posĂ©s les uns sur les autres au somment d’un piĂ©destal parallĂ©lĂ©pipĂ©dique rectangle blanc des plus banals, prĂ©sentĂ© au palais de Tokyo Ă  Paris, par exemple? Doit-on y chercher une “portĂ©e artistique”?
L’art contemporain n’est rien d’autre que vaine tentative de rĂ©ponse Ă  la question Ă©pineuse (et forcĂ©ment elliptique): qu’est-ce que l’art? Evidemment, ces considĂ©rations doivent manquer Ă  ceux qui n’ont ni l’esprit universitaire ni la curiositĂ© de s’instruire ni la libertĂ© de pensĂ©e nĂ©cessaire Ă  une certaine conscience.

C’est Ă  coup sĂ»r une terrible mĂ©connaissance de l’art photographique.

Mais bref, venant de ceux qui critiquent aisĂ©ment le centre d’art contemporain du mĂȘme patelin, probablement avec raison, les subventions n’Ă©tant pas vraiment le but ultime de l’art, le fait est vraiment truculent.

Cependant, ayant acceptĂ© le refus qui m’Ă©tait fait par retour de mail en prĂ©cisant que j’Ă©tais seul juge de la “portĂ©e artistique” de mes Ɠuvres, je demandais le retrait de mon nom de la liste des participants, ce qui, aujourd’hui, n’est toujours pas fait.

Au reste, la mort de Denis, il y a deux ans, avec qui j’avais des discussions enflammĂ©es sur l’art et le zeitgeist qu’on avait tout deux en horreur, suivie de celle de Françoise, esprit curieux, intelligent et victime de la place qu’on faisait et qu’on fait encore Ă  ceux qui sont vraiment diffĂ©rents, puis celle de ma mĂšre qui, en plus d’oblitĂ©rer un interlocuteur de plus, ramĂšne sur le devant de la conscience la souffrance qui fait la vie et la mort qui la termine, l’Ă©cart pleutre que font les individus un temps connectĂ©s, tout cela crĂ©e une ambiance des plus dĂ©gueulasses.

Alors, cher commissaire d’expo, je vous merde, votre avis personnel n’a pas lieu d’ĂȘtre, qui plus est lorsqu’on n’est pas capable de s’atteler aux tĂąches administratives Ă©lĂ©mentaires de l’organisation d’une telle manifestation, Ă  savoir utiliser une boĂźte Ă  courriels, y rĂ©pondre dans un dĂ©lai raisonnable et surtout… LIRE le contenu des missives.
J’ai failli me retenir, mais comme on dit: “c’est toujours mieux dehors que dedans”.