Archive for the ‘confessions’ Category

Historiographie du chaudron de Gundestrup par Francis Lornet

vendredi, mai 1st, 2020

http://www.lornet-design.net/historiographie-du-chaudron-de-gundestrup-par-francis-lornet/

 

Mémoire de maîtrise de Francis Lornet donnant lieu au titre de Maître, ordoncques :), par la réussite de sa soutenance avec mention bien.

Historiographie du chaudron de Gundestrup par Francis Lornet (pdf)

Il est incroyablement terrible de se rendre compte que la population ne sait plus être critique ni sensée dans ses pensées, probablement plus aujourd’hui que jadis.
Mon parcours de vie, mais surtout mon cursus universitaire, par sa longueur et ses expériences, m’ont appris ce qu’est la réalité et ont fait de moi un être critique dans ma vision du monde.
Je sais hélas que bien peu d’êtres humains sont dotés de tels esprits, mais j’en connais quelques-uns et je ne désespère pas d’en trouver quelques autres avant de mourir. J’espère le pouvoir alors qu’une dictature mondiale est en train de se mettre en place en cette année 2020.

Transféro-contretransférentiel

vendredi, avril 17th, 2020

https://www.spp.asso.fr/message-de-la-presidente-de-la-spp-concernant-la-crise-du-coronavirus-16-mars-2020/

Ça va, j’ai de la lecture avec Alice Miller.
Mais quel gâchis de temps et de santé, quel gâchis social qu’implique l’incurie des dominants qui, fats de leur confortables richesses exacerbées, se foutaient d’être préparés selon l’amusante ritournelle de la chanson du bouc:

“préparé, préparé, c’conseil doit s’partager,
c’conseil doit s’partager pour s’préparer
préparé, préparé, excepté si t’es blindé
t’as qu’une seule vie, il faut la ménager”

 

Du bien dissocier

lundi, mars 30th, 2020

La dissociation est un phénomène de protection, une méthode de survie cérébrale.
Je dirais qu’elle est plus efficace que la décompensation, tout en étant également dangereuse.

La dissociation traduit cependant un état bien plus grave que les petits arrangements des névroses communes, soit, ennuyeuses, mais au final peu handicapantes.

La dissociation originale devient avec le temps moins efficace, elle est alors remplacée par des dissociations de substitution, telles que tous les comportements dits à risque, incluant toutes les formes de toxicomanies.

Alors que je m’en sortais péniblement grâce à l’analyse, que je menais le combat contre la domination que j’ai subie durant toute mon enfance, et que les principaux symptômes de dissociation tombaient un à un, voilà que la figure du crétin dominant est venu tout foutre en l’air, comme si le destin tragique s’acharnait.
Ce petit enculeur de mouches de macron, lui-même dominé par sa vioque (je me doute bien que leurs histoires familiales sont probablement terribles, mais bon, ils ne s’en portent justement que trop bien, grâce au déni, le leur et celui de toute la société humaine) s’amuse à jouer avec le monde tel le dictateur de Chaplin avec son ballon.

L’incurie des parents, des familles, baignées dans la pédagogie vénéneuse transmise depuis tant de générations, au point que quasiment personne ne s’en soucie ou trouve alors que finalement tout cela est rien moins que “normal”, est la cause de toutes les barrières non pas au bonheur, mais à une vie sereinement vécue.

La défiance est totale, plus personne ne s’aventure à aller aux urgences médicales puisque l’on ne sait même pas, en hexagonie, qui est malade, parce que la politique du test est absente. Quand bien même on saurait, la seule protection, des masques faciaux en papier, fait défaut.

Ce sont donc des manquements graves à la santé de la population qui vont s’accumuler, en plus des morts dus au virus, en plus de la faillite de l’économie mondiale.
Voilà ce que tous les dominants soi-disant élus démocratiquement donnent, du haut de leur milliards et conseils stupides, aux population humaines sans lesquelles ils ne sont rien d’autres que pathétiques pantins.

Leurs morts atroces ne changeraient rien à la terre brûlée qu’ils laissent déjà, chantres du néolibéralisme ubrique et de la bêtise la plus crasse.

One could think everything’ okay

mercredi, mars 18th, 2020

Well, it’s not. At all.
Do I care? No 🙂

La trempe

samedi, février 22nd, 2020

Si je n’avais pas été jusqu’à mes seize ans révolus cloîtré dans une chambre placard, à laquelle j’accédais forcément en passant par celle de mes parents, j’aurais été de la trempe d’un Juan Branco ou d’un Gilles Sauron (mon professeur d’archéologie classique et d’art romain à l’Université), tous deux normaliens.
Si je n’avais pas été le dommage collatéral d’un “provisoire qui dure quinze ans” comme aimait à se moquer mon père des travaux qui n’en finissent pas, je n’aurais pas eu à vivre dans ma chair le traumatisme des “boyaux de la tête”, comme il disait également.

Pour tout cela, à l’attention de tous ceux qui auraient pu changer ce qu’ils connaissaient, je dis “me too et je t’emmerde”.
Je t’emmerde la domination des enfants par les adultes, je t’emmerde la domination des riches et des puissants sur les faibles et les pauvres, je t’emmerde à tout jamais.

Vous ne pouvez pas voir les horreurs d’un bestgore? d’un corps écrasé sur le bitume dont les organes internes, encore un peu décelables sont réduits à l’état de crêpes? ici la matière blanche de la cervelle, là le jaune de la graisse ventrale, ou encore le sang frais et rouge commençant à coaguler?
Moi, je peux. Cela ne m’émeut guère.
C’est le résultat de la désormais connue transformation pathologique des glandes sous-corticales, en particulier de l’hippocampe (pour une approche vulgarisée, écoutez une conférence de Cyrulnik – https://www.youtube.com/watch?v=m16C9YtXP7E – vous trouverez ensuite la documentation médicale scientifique sur les sites universitaires américains).
Alors oui, l’image de boyaux de la tête n’est finalement pas si imagée.

Point de délectation à regarder en face les horreurs de l’humanité, les mises en scène cinématographiques des tortures et des meurtres commis par daesh.
Point d’excitation à voir les misérables politiciens se faire étriper la vie privée en public. Ils sont eux aussi victimes, avant de tenter d’être à leur tout les bourreaux d’un si grand nombre.

Cependant, tout comme un adulte a plus de moyens de défense qu’un enfant en pleine structuration face à un trauma, il faut également mâtiner son jugement devant ceux qui ont réussi à accaparer des richesses souvent indues aux dépens de plus faibles.
Cela n’enlève rien à la douleur et aux conséquences gravissimes de tout trauma.

Le combat n’est pas politique, le combat n’est pas philosophique, le combat n’est même pas humaniste.
Le combat est la vie.

L’inceste

samedi, décembre 28th, 2019

Moi, j’ai vécu dans une famille incestuelle, si je commence par le moins.
J’aimerais bien que cela serve à quelque chose, mais la condition humaine est telle que seul le déni peut éventuellement en sortir.
Il n’y a qu’à voir le couple trogneux macron et ce qu’il suscite pour s’en faire une idée.
A-t-on imaginé ce qu’un personnage (ô combien important… “lol”) mâle ayant “violé” -faisons court- une jeune fille de 15 ans alors qu’il en avait 39, devenu premier magistrat d’une puissance nucléaire, susciterait aujourd’hui?
Ah, mais là, c’est une “femme” et surtout qu’une “femme de”… Comme si l’emprise n’était que vilénie masculine…

Des maux pour le taire, de l’impensé de l’inceste à sa révélation, Dorothée Dussy et Léonore Le Caisne.

(Le titre fait référence au livre de Marie Cardinal “Les mots pour le dire”, pour les incultes – merci à Agnès en passant)

Inceste : la contagion épidémique du silence

https://aivi.org/vous-informer/consequences-de-linceste/le-deni-l-amnesie.html

https://www.cairn.info/revue-dialogue-2015-3-page-109.htm

 

 

HCT

lundi, décembre 2nd, 2019

 

Mon analyste aime et se tient au cadre et je m’y soumets volontiers.
C’est indispensable. Il y a déjà longtemps j’ai essayé de jouer, même si c’était bien malgré moi (… ), avec le cadre: ça ne sert à pas grand chose sauf à expérimenter l’inutilité. C’est pourtant nécessaire.
Il y avait une connaissance qui avait une association appelée “hors-cadre”, il y a les rinceaux végétaux de l’Ara Pacis d’Auguste, à Rome, qui sortent du cadre…
Il y a toutes ces choses (voyez l’interprétation de Gilles Sauron pour l’Ara Pacis, hein) qui se veulent sortir du cadre quand elles y ont été bien tassées pendant longtemps.
Qu’en est-il lorsque c’est exactement l’inverse? lorsque de cadre il n’a jamais existé au point que la définition, le mot même n’existe pas?
Voilà qui me différencie totalement et définitivement de tous les autres que vous êtes.
Quelle langueur d’avoir été abusé par tant d’individus sans jamais m’être aperçu qu’ils n’étaient que poupées vides, tout au plus fardées de pacotille pour tâcher de réussir leurs vils tours.
Quel dommage que d’intelligence, même aiguisée, affûtée, ce ne soit qu’ersatz. Quel dommage que toute cette science ne vous ait servi à rien!
Mais c’est ainsi.
C’est ainsi que l’on réussit, que l’on engrange de l’argent, une progéniture, une vie sociale dont on peut se targuer, bonne ou mauvaise, des mœurs délicates -ha ha.
Je ne suis rien de comparable à vous tous. Rien. Je renie la famille, je n’ai pas d’argent, aucun rôle sinon le mien, inexistant futile et complet.
Je n’ai pas vos convictions, vos rites, vos coutumes, vos amours défaussés, vos petites tentatives pour exister, jouer et finalement croire à vos propres chimères.
Je n’ai que l’instant terrible.
Vous qui êtes le monde, vous n’écrivez rien, vous ne savourez rien, vous n’êtes rien. Vous n’êtes même pas le vide qui vous sauverait.
Vous n’êtes pas; vous n’êtes même pas un décor.
Le cadre ne sert que son propre dessein.

Naked pictures of a disintegrated world. /EoF (presque)

samedi, novembre 9th, 2019

Ce travail montre la difficulté d’alignement entre soi et le monde.
Que ce soit une critique du puritanisme ambient tout autant qu’une dénonciation de la maltraitance infantile menant au désordre social organisé que nous connaissons, cette série montre et ne montre pas les tabous infligés aux être humains.
C’est une soulographie d’âme et de temps.

L’art doit porter à la réflexion et à la discussion, à la disputation.

“On n’est jamais mieux servi que par soi-même.”

[En recherchant cette expression, je suis tombé sur un bon blog (ça arrive tous les 200 ans), voyez ici, ce n’est pas l’article en question d’ailleurs antithétique de mon propos mais un autre plus croustillant dans lequel j’ai reconnu bien des gens de mon “avant”, des relous occasionnels ou constants: https://bonpote.com/index.php/2019/08/25/la-loi-de-poe/ ]

Alors le finissage de Arts Poncin 2019. J’avais prévu une surprise façon Banksy, mais bon, je ne me mouillais pas trop, j’attendais qu’on m’en parle, et vu que personne ne m’en a rien dit, ça m’a évité de vendre mais surtout de vendre à demi tarif. Tant pis pour vous 🙂

La surprise aura donc été une performance rapide et quasiment inaperçue, mais dont la photographie sera à jamais une preuve qu’elle a bien existé (pour le fichier RAW, préparez vos arguments).

Ça va venir dans un prochain article pendant que les cons célèbreront la guerre (sa fin, son début, son milieu, sa constance…), tiens.
Ensuite je ferai mon catalogue de cette série, puis je m’attaquerai doucement à une autre, si l’intérêt que je porte à mon homonyme Francis Bacon m’en laisse le loisir.

Installation

mercredi, septembre 25th, 2019

Un petit aperçu du travail qui a pris plus de deux heures à deux personnes pour installer l’exposition…

La journée avait bien commencée avec, en plein chargement des œuvres, la visite d’un sympathique contrôleur de la redevance audiovisuelle!
Bon, à la manière de Juan Branco, tu peux toujours y aller pour me chercher des poux dans la tête, je ne sais pas mentir (ça, c’est pas très bon, en fait ^^), et du même coup, quand c’est déclaratif, ben je ne fais pas comme balkany, chirac, pasqua, cahuzac, longuet, dsk, (j’arrête là, la liste est longue des verrues de l’humanité), je déclare tout bien (comme un con, diront les véreux)!
Incroyable non? Ben oui, j’ai eu comme grand-père un homme droit et qui de plus était inspecteur des impôts.
Bref, j’espère juste que la personne que je n’avais pas à faire rentrer chez moi était bien ce qu’elle prétendait être. Je le pense, j’ai beau être “malade”, je suis très loin d’être un idiot.
Et puis comme Juan Branco cité ci-dessous, je n’ai pas peur de la connerie humaine, elle me réconforte à la limite 🙂 [c’est pas vrai, hein, je nous vois crever si stupidement…]

“Un dernier mot sur l’adresse: elle a été laissée en conscience.

Vivre dans la peur, c’est commencer à leur ressembler. La lutte que nous menons est saine. Nous n’avons rien à craindre de personne, si ce n’est d’eux, qui savent déjà parfaitement où nous trouver.

Fin du sujet.”  in https://twitter.com/anatolium/status/1176557925738958848

Bref, une journée où chacun des ‘agent smith’ fait son boulot pour gagner sa maigre pitance, certains avec plus de bonheur que d’autres 😉

I am hopelessly not like you. All.

jeudi, septembre 19th, 2019

Je suis sans commune mesure différent de vous tous / I am hopelessly not like you. All.

Comment vivez-vous, vous, les gens normaux?
J’ai essayé de vous ressembler, de faire comme si vos raisonnements et vos idées m’étaient partagées. Quelquefois, grâce à l’art, la musique, un écrit, une image, je pouvais partager un tout petit bout de moi avec le votre. Mais c’était si fugace; le reste de l’univers m’était différent.
Comment faites-vous pour avoir des enfants, un travail contentant, une petite vie bien réglée (sur béquilles évidemment, diriez-vous dans la confession)?
Ah, oui; vous n’avez pas peur, tout simplement. Sauf de l’Etranger, de l’Autre, de l’incommun.
Je ne peux décidément pas comprendre ce que Raymonde Hazan appelle un “QI”, un esprit à l’intelligence froide. J’en ai connu un, longtemps. Pas seulement matheux programmeux brillant, également aimant le jeu des mots. Mais absolument sans cœur. Les émotions n’existent tout simplement pas pour ces personnes. C’est froid. C’est un point commun avec les pervers narcissiques et les manipulateurs que de partager uniquement une hémisphère gauche. Il paraît que c’est là que siège la rationalité.
J’aimerais bien faire l’expérience d’enlever une hémisphère cérébrale à quelqu’un pour voir si l’autre est bien celle qu’on croit…   🙂

Je n’aime pas également le terme de HP, je parlerais de moi en tant que doté E, comme émotionnel.
Bien que je ne sois pas en extase extravertie devant les manifestations de la vie, d’une façon bête et béate, j’aime m’émerveiller sans chercher à calculer, par exemple les trajectoires des étoiles sur 100 millions d’années (ce qu’affectionnent particulièrement les QI).

Ni fils de multi-millionnaire comme le pseudo-philosophe guerrier juif, ni de diplomate voyageur comme Nothomb, ni de rien qui soit extraordinaire et qui fasse partie d’un pourcentage minime de la société, j’aime cet article.
Et cela contribue évidemment à dire que l’appartenance sociale n’y fait toujours et n’y fera jamais rien.

https://www.academia.edu/1490567/Le_soleil_noir_dAm%C3%A9lie_Nothomb_lecture_psychanalytique_de_Biographie_de_la_faim

Et maintenant que je parviens à être seul, je me rends bien compte des erreurs que j’ai commises une vie durant, en m’entourant de ceux (ce) qu’il y avait là, et pas de ce que j’avais moi.

http://icpla.edu/wp-content/uploads/2012/10/Winnicott-D.-The-Capacity-to-be-Alone.pdf

Les niants.

mardi, juillet 23rd, 2019

Alors alors… hadopi qui sert à rien…
Alors j’ai regardé plusieurs films là, hein.
Bon, la catégorie ‘inceste’ est pas hyper glamour, mais curieusement ça m’intéresse beaucoup.
Donc:
Carne
Le souffle au cœur (Louis Malle, et tiens! c’est à Dijon que la scène prend place…)
Precious
Le ruban blanc
etc.
Vous en trouverez une liste assez bien faite ici: https://www.vodkaster.com/listes-de-films/sujets-tabous-cinema-l-inceste/1157324

Et bien sûr que tous ces films sont regardables sur le net gratuitement, n’est-ce pas? Il suffit d’avoir un peu de perspicacité, de s’équiper contre les saloperies publicitaires des amis milliardaires des puissants enculés, comme dit dans un post précédent, et tout roule! 🙂
Que faire d’autre que de s’instruire quand le climat est devenu une justification légitime pour dormir à la cave? (et que le voisinage, en tout cas dans mon patelin de crétins, est devenu absolument -je pèse mes mots- insupportable?)

Tu vois, S., qu’ils n’ont pas cassé notre jouet. Ils aimeraient le faire croire, mais toi plus que n’importe qui d’autre qui jouait du proxy il y a déjà plus de 20 ans, le sait très bien.

Bonus!

En avance.

jeudi, juillet 18th, 2019

Comme en toutes matières, l’esprit anglo-saxon (pas celui des connards, qu’ils soient juifs (ou de n’importe quelle religion), américains (ou de n’importe quelle nationalité) ou que sais-je encore) est largement en avance sur le reste de la planète.
C’est une grande chance que je comprenne, parle et écrive la langue de ceux qui surpassent tous les autres (même dans la connerie).

https://thequeenandking.blogspot.com/

(probablement une forte similitude avec ce que j’ai enduré pendant toute ma vie)

En retard, bien malgré moi, je n’entretiendrai plus aucune relation avec ma famille. Terminé.

 

Psychose

lundi, juin 10th, 2019

Une famille où l’on ne raconte pas.

Ma mère avait 23 ans quand elle m’a mis au monde et elle n’était pas prête à avoir un enfant.
Elle ne voulait pas d’enfant, au moins pas à ce moment-là.

Elle n’a pas su surpasser la difficulté d’un nouvel être humain qui venait s’imposer vivant dans sa jeune vie.
Qu’est-ce qu’on sait à 22 ans des hommes et des bébés mâles?
Elle, pas grand chose, c’est certain.

Mais dans une famille très religieuse, c’est “comme ça”. La vie fonctionne ainsi, sans que l’on ait à dire sa volonté propre. Alors que le désir et la volonté des êtres humains est justement ce qui les différencient de ceux qu’ils appellent les animaux.

L’animal n’a qu’un instinct de survie.

Il ne pense pas, il ne philosophe pas, il n’aime pas. Il vit d’instinct, se sustente, se nourrit et se reproduit.
Seul l’Homme profite de la vie parce qu’il sait qu’il va mourir.

Pour cela, il lui est encore difficile de s’épargner la souffrance. Il vit souvent dans la peur, quand l’amour fait défaut.
L’Homme qui a peur souffre. L’Homme qui n’est pas élevé comme un humain, qui ne reçoit pas d’amour quelles qu’en soient les raisons, ne peut se développer sainement.
Il grandit dans la peur. Il développe une panoplie de symptômes communs mais propres à chacun, à chaque individualité.
A travers ses symptômes, aussi douloureux peuvent-ils être, se trouve les solutions de sa reconstruction.

C’est d’y faire face, de prime abord, qui est le plus difficile.
Puis c’est ensuite de ne pas renier ce qu’il vit qui est un barrage.
C’est aussi la confrontation avec ceux qui ne savent pas ou qui croient savoir -ce qui est bien pire- qui vient créer un empêchement.

La colère.

La colère qu’on a contre soi-même, de s’être fait berné. D’avoir été impuissant parce qu’on n’était rien qu’un nourrisson, puis un bébé, puis un tout jeune enfant… et que le monde c’est celui que les parents, mais surtout la mère donne à voir.
Quand ce monde est dépourvu d’amour vrai, quand il n’est qu’une scène de théâtre dont on s’aperçoit qu’elle est très mal jouée et que les acteurs ne peuvent rien transmettre. Quand on grandit dans un tel monde… comment savoir que l’on n’est pas responsable de ce que l’on ressent?

Maman, tu n’as pas su. Tu ne sauras jamais, c’est fini. C’est fini pour toi, mais c’est également fini pour moi. Bien d’autres souffrent, mais ce qui est important pour moi, c’est moi.
Pas d’amour dans ces bras. Ont-ils même servi à autre chose qu’à faire des moulinets inutiles?

C’est triste.

Pour faire des Hommes bons, il faut des mères aimantes. Ce ne peut être une règle, évidemment.
Il y a un espoir de pouvoir retourner les pires situations, quand l’ubris est connue, comprise et sublimée.

Le tramadol te faisait faire des cauchemars… Je ne savais pas que dans les substituts d’opiacés, des anti-douleurs, se trouvait la clé des cauchemars…
Mais les opioïdes, la morphine pourtant peu dosée, tu as pris soin de la rendre à la pharmacie… des fois que ma douleur ait pu être atténuée, n’est-ce pas? Cette douleur que tu m’as insuflée, quand bien même de façon inconsciente. C’est peut-être cela que tu expiais chaque dimanche en allant au pardon de la messe messianique…
“Mon dieu!” qu’il est bon de fauter et de se voir pardonner par une illusion, n’est-ce pas?
mais ce ne sont pas de toxines dont j’ai eu besoin et qui semblent bien pauvres, c’est d’amour quand je n’étais qu’une petite chose gigotante.

https://www2.series9.io/film/mapplethorpe
Et c’est pas pour des enculés de tarlouzes de merde, ce genre de film, n’est-ce pas.

PS: un film doublement gratuit puisque la licence globale n’existe pas (au profit des enculés d’hadopi, haha) et que donc, personne ne paye rien, même pas un ou deux euros le mois, pour avoir un accès global aux arts graphiques.
Exactement comme moi qui paye mon NDD et serveur pour vous montrer un site et mes créations photos, sans aucune publicité.
Et, de rien, hein.

Ma mère maltraitante

vendredi, mai 24th, 2019

C’est extrêmement difficile d’en parler, mais ma mère a été maltraitante envers l’enfant que j’ai été.
Issue d’une famille par trop catholique et forcément bien sous tous rapports, elle est probablement restée très infantile et ne voulait probablement pas d’enfant. Mais c’est un passage obligé, les enfants, c’est ce con de dieu qui l’a dit.
Du moins, s’il fallait lui trouver une excuse (c’est bien là le trait du maltraité d’excuser lorsqu’il s’agit de parler d’une figure d’attachement) elle n’a pas su faire.
Ce n’est pas excusable, aucune maltraitance n’est excusable, même celles affligées aux croulants dont on pourrait penser que la vie est derrière eux.
Mais la négligence, l’absence de maturité nécessaire pour élever un bébé, un enfant est catastrophique et je vis aujourd’hui les conséquences terribles de ce vide complet d’affection que je ne pourrai plus jamais combler.
Et c’est moi le seul qui ai dit une sorte d’oraison funèbre lors de ses funérailles. Quel con.
Relire mon texte prend aujourd’hui un tout autre sens, particulièrement les paroles de Brel qui l’encadrent.
Elles disent l’amour que j’éprouvais pour elle et dont elle était incapable pour moi: “Quand on n’a que l’amour / A offrir en prière(…)”
Elles disent la névrose dans laquelle on s’enfonce en raison de l’absence d’amour que l’on croit pourtant exister; une mère aime forcément ses enfants, n’est-ce pas? « Parce que c’est tellement beau [tout cela] / Quand on croit que c’est vrai. »

Un enculé de salaud

lundi, mai 20th, 2019

J’ai bien envie de vous raconter la vie d’un enculé de salaud que j’ai un peu connu, à mes dépens.
Enculé parce que c’est un homosexuel mâle. Et salaud pour l’ensemble de son œuvre.
Il s’appelle David G. Comme Gogol ou Grossemerde.
Quand on était ado ou jeunes adultes, c’était celui qui, ayant infiltré la petite bande qu’il pensait bourgeois d’une ville de même acabit, avait déjà eu plusieurs voitures alors qu’il n’avait même pas le permis. Il avait même emmené au tribunal un vendeur de fiat uno pour vice caché. Alors qu’il n’avait pas le permis!
Je crois bien qu’il avait gagné.
C’est dire le niveau de saloperie de l’individu.
Plus révélateur encore, alors qu’il avait acheté une 2CV de collection pour ne pas avoir à payer la vignette (les voitures de collection en étaient dispensées) et qu’il nous emmenait faire un tour en campagne, il s’est subitement arrêté. Se retournant vers les passagers, il escroqua 10 francs par-ci par-là “pour payer l’essence”…
Sous peine de nous lâcher à quelques kilomètres de nos foyers et surtout de gâcher la promenade.
C’est ainsi que les salauds agissent. Leur petitesse d’esprit se nourrit de la menace et du chantage.

Ce simple portrait démontre déjà quelle est l’attitude des pervers envers l’argent.
Il habitait un quartier dit pourri, de pauvres. Pourtant, que ce soit vrai ou pas, il avait hérité de plusieurs dizaines de milliers de francs de je ne sais qui, alors à peine adulte. C’est vrai qu’il pouvait dépenser sans compter pour acheter des disques. Pas autant que d’autres véritablement plus fortunés, mais beaucoup plus que la plupart de ceux qu’ils considérait comme “plus avantagés” que lui.

Sa perversion était de faire croire qu’il était dépourvu face à ceux qu’il croyait nantis alors que c’est probablement le contraire dont il s’agissait.
De plus, cette perversion s’ancrait dans des objets, à savoir l’argent, sans aucun rapport avec la réalité vécue, celle forcément psychologique.
Comme c’est plus simple, n’est-ce pas?

Cette individu donc, dont la veulerie est la marque de fabrique, avait menti en prétendant que c’était sa tante (plutôt que sa mère) qui était venu nous voir jouer à une fête de la musique. Bon. Il en avait honte parce qu’elle était en longue maladie, en surpoids, etc.
C’est le même individu qui m’avait dit que “on ne juge pas ses parents, jamais!”
Un sacré connard, non? pour dire le contraire de ce qu’il faisait de façon non justifiée d’ailleurs.

Mais le geste qui restera à jamais un motif valable pour l’éliminer vient ensuite.

Son père est mort, cachetons, alcool, tout seul dans sa bicoque, on ne sait pas trop.
C’est à la crémation que j’ai rencontré sa mère et du peu que j’en ai connu, je pense qu’elle ne méritait pas la honte qu’il avait d’elle. Mais comment savoir?
Là n’est pas l’importance.
Pour soutenir cet enculé de salopard, je m’étais fait beau pour honorer la mémoire de son père que je ne connaissais pas d’ailleurs.
Bon.

Quelques jours après, lui qui n’arrêtait pas de chier sur la compagne d’un de mes amis d’enfance, qui tenait un magasin de vêtements, a fait croire que c’était moi qui critiquait cette pauvre femme.
Oh, non qu’elle était exempte de défauts, c’est certain. Je me rappellerai toujours qu’elle disait à sa fille de 2 ans “t’es une petite pute”, confondant sans doute ce qu’elle était elle-même ou ce qu’elle pensait d’elle-même dans un sursaut de lucidité avec ce que sa fille, évidemment, ne pouvait être.
[Oui, c’est une mère toxique et mauvaise, quand bien même elle le disait avec le sourire, mais, et surtout, devant un couple d’amis]

C’était en 2007, je commençais à peine mon activité de graphiste.

Par cet acte odieux de salaud, David G. a détruit une amitié datant de la maternelle que j’avais avec Mathieu M.
Lui qui était plus ou moins également graphiste (en se vantant de ne pas payer ses cotisation sociales bien qu’étant à la MDA, il faisait ainsi son balkany ou son cahuzac, bref, il se reconnaissait dans les pires salauds que la terre ait porté, il est de cette race de vermine) a dû penser qu’ainsi, et cela advint, il pourrait tirer quelques fric de la communication graphique d’un magasin de vêtements puis du restaurant que le couple allait bientôt acheter et monter.
Mais plus que cela, il enviait les relations affectives et d’amitié, s’amusant à les détruire comme un rat dont il a d’ailleurs la tête.

La plupart des gens du cercle d’amis (peut-on parler d’amis, je ne le crois plus) avaient une haine de cet individu qu’ils cachaient, faisant croire que “tout allait bien”. C’est hélas comme cela que les perversions psychologiques s’ancrent et s’enracinent dans la vie: parce qu’on n’ose pas dire que la merde, ça pue.

Raconter les saloperies de tous ceux qui méritent qu’on les passe à la roue me fait le plus grand bien.
Je n’ai rien contre eux, mais ils méritent qu’on sache qu’ils sont mauvais.
C’est pour ma santé. Suite au prochain numéro.

Aphorisme #001

samedi, mai 18th, 2019

Quand une mère n’aime pas son enfant, qu’elle ne lui parle pas, qu’elle ne le considère pas…
Voici comment l’enfant voit le monde, parfois toute sa vie:

Tumeur vulvo-vaginale. Photo d’écran.

Bon appétit les broutte-minous! 🙂

PS: pour ceux qui ne jurent que par les conneries pour débiles, du style la patrie, le drapeau, l’armée, la police, etc, reportez-vous sur les paquets de cigarettes dont le graphisme est fabriqué par l’état français. Montrez-les bien à vos gosses, aussi.
Et apprenez à penser, surtout 😉

Un combat dont je suis témoin

dimanche, avril 21st, 2019

Bien peu le savent ici, sauf ceux auxquels je m’en prends après m’en avoir pris plein jusqu’à presque mort.
Je tiens de l’autiste, mais pas vraiment, je tiens de l’intellectuel, mais pas vraiment, je tiens surtout de l’artiste, en raison des deux premières propositions.

Comme je disais donc, je m’en suis tenu jusqu’à présent à ceux qui, par leur comportement, se sont rendus ennemis à force de mauvais comptes.
Pour ceux-là, point de rémission, quand bien même les comptes seraient à jour, ce dont je doute qu’il advienne.

Mais à lire le Lasganerie mal écrit chez mediapart, j’ai fait un bond. J’ai acheté un de ses bouquins et je n’en étais pas peu fier lorsque j’écrivais deux articles:
http://www.lornet-design.net/combattre-les-cretins/
http://www.lornet-design.net/la-revolte-a-mon-gout/

Et voilà que celui dont les idées m’apparaissaient assez dignes de confiance vient salir le dernier Branco…

Je ne suis pas exempt de fautes, et, là, j’en ai fait par ignorance.
C’est vraiment chiant de devoir suivre ceux qui, au final, les uns comme les autres, ont suffisamment de fric pour se tenir à l’abri, même en vivant quelques instants sous le seuil de pauvreté.
Mais là n’est pas vraiment le souci. Tant qu’on écrit, tant qu’on crée, c’est qu’on survit, et cela vaut pour moi comme pour tous.

Je suis extrêmement jaloux de leur condition, celle qui leur a permis de n’avoir pas les jambes cassées et la tête brisée dès le départ.
Si j’avais eu cette chance, je serais probablement au moins à leur hauteur au lieu de frayer avec le vide du rien et l’absence sidérante d’aucune récompense.

Ça pourrait tourner vilainement. On verra… si c’est la seule liberté qu’il me reste.

Je me suis fait arnaqué par lagasnerie.

Pour le peloton des attardés…

mardi, avril 9th, 2019

… et la version beta k foiré!

( https://www.youtube.com/watch?v=B5P0p55sdX0 )

Et pour la route: allez tous vous faire foutre! (ça fait vachement du bien 😉 )

La vie d’artiste

vendredi, avril 5th, 2019

Afin de se prévenir des paltoquets et des cuistres en tous genres, l’artiste doit parfois se rendre auprès des services publics afin d’y faire constater de graves infractions.

Mapplethorpe, mon amour.

jeudi, mars 21st, 2019

Well, ok, now it’s time to confess.
( 🙂 @froggies playing with words’ sounds)
I am very aware I’m still in the beginning of my art, as, watching some websites about the great photographer Mapplethorpe (like this one, this one, or that one) I was stuned about the way I follow, unconsciously, quite the same path. Making it short: flowers and penises.
Do not focus on those. The best part is always the one you don’t notice at first sight.
Let the flow goes.

robert-mapplethorpe-self-portrait-with-a-polaroid-automatic-360.jpg