J’ai bien envie de vous raconter la vie d’un enculé de salaud que j’ai un peu connu, à mes dépens.
Enculé parce que c’est un homosexuel mâle. Et salaud pour l’ensemble de son œuvre.
Il s’appelle David G. Comme Gogol ou Grossemerde.
Quand on était ado ou jeunes adultes, c’était celui qui, ayant infiltré la petite bande qu’il pensait bourgeois d’une ville de même acabit, avait déjà eu plusieurs voitures alors qu’il n’avait même pas le permis. Il avait même emmené au tribunal un vendeur de fiat uno pour vice caché. Alors qu’il n’avait pas le permis!
Je crois bien qu’il avait gagné.
C’est dire le niveau de saloperie de l’individu.
Plus révélateur encore, alors qu’il avait acheté une 2CV de collection pour ne pas avoir à payer la vignette (les voitures de collection en étaient dispensées) et qu’il nous emmenait faire un tour en campagne, il s’est subitement arrêté. Se retournant vers les passagers, il escroqua 10 francs par-ci par-là “pour payer l’essence”…
Sous peine de nous lâcher à quelques kilomètres de nos foyers et surtout de gâcher la promenade.
C’est ainsi que les salauds agissent. Leur petitesse d’esprit se nourrit de la menace et du chantage.
Ce simple portrait démontre déjà quelle est l’attitude des pervers envers l’argent.
Il habitait un quartier dit pourri, de pauvres. Pourtant, que ce soit vrai ou pas, il avait hérité de plusieurs dizaines de milliers de francs de je ne sais qui, alors à peine adulte. C’est vrai qu’il pouvait dépenser sans compter pour acheter des disques. Pas autant que d’autres véritablement plus fortunés, mais beaucoup plus que la plupart de ceux qu’ils considérait comme “plus avantagés” que lui.
Sa perversion était de faire croire qu’il était dépourvu face à ceux qu’il croyait nantis alors que c’est probablement le contraire dont il s’agissait.
De plus, cette perversion s’ancrait dans des objets, à savoir l’argent, sans aucun rapport avec la réalité vécue, celle forcément psychologique.
Comme c’est plus simple, n’est-ce pas?
Cette individu donc, dont la veulerie est la marque de fabrique, avait menti en prétendant que c’était sa tante (plutôt que sa mère) qui était venu nous voir jouer à une fête de la musique. Bon. Il en avait honte parce qu’elle était en longue maladie, en surpoids, etc.
C’est le même individu qui m’avait dit que “on ne juge pas ses parents, jamais!”
Un sacré connard, non? pour dire le contraire de ce qu’il faisait de façon non justifiée d’ailleurs.
Mais le geste qui restera à jamais un motif valable pour l’éliminer vient ensuite.
Son père est mort, cachetons, alcool, tout seul dans sa bicoque, on ne sait pas trop.
C’est à la crémation que j’ai rencontré sa mère et du peu que j’en ai connu, je pense qu’elle ne méritait pas la honte qu’il avait d’elle. Mais comment savoir?
Là n’est pas l’importance.
Pour soutenir cet enculé de salopard, je m’étais fait beau pour honorer la mémoire de son père que je ne connaissais pas d’ailleurs.
Bon.
Quelques jours après, lui qui n’arrêtait pas de chier sur la compagne d’un de mes amis d’enfance, qui tenait un magasin de vêtements, a fait croire que c’était moi qui critiquait cette pauvre femme.
Oh, non qu’elle était exempte de défauts, c’est certain. Je me rappellerai toujours qu’elle disait à sa fille de 2 ans “t’es une petite pute”, confondant sans doute ce qu’elle était elle-même ou ce qu’elle pensait d’elle-même dans un sursaut de lucidité avec ce que sa fille, évidemment, ne pouvait être.
[Oui, c’est une mère toxique et mauvaise, quand bien même elle le disait avec le sourire, mais, et surtout, devant un couple d’amis]
C’était en 2007, je commençais à peine mon activité de graphiste.
Par cet acte odieux de salaud, David G. a détruit une amitié datant de la maternelle que j’avais avec Mathieu M.
Lui qui était plus ou moins également graphiste (en se vantant de ne pas payer ses cotisation sociales bien qu’étant à la MDA, il faisait ainsi son balkany ou son cahuzac, bref, il se reconnaissait dans les pires salauds que la terre ait porté, il est de cette race de vermine) a dû penser qu’ainsi, et cela advint, il pourrait tirer quelques fric de la communication graphique d’un magasin de vêtements puis du restaurant que le couple allait bientôt acheter et monter.
Mais plus que cela, il enviait les relations affectives et d’amitié, s’amusant à les détruire comme un rat dont il a d’ailleurs la tête.
La plupart des gens du cercle d’amis (peut-on parler d’amis, je ne le crois plus) avaient une haine de cet individu qu’ils cachaient, faisant croire que “tout allait bien”. C’est hélas comme cela que les perversions psychologiques s’ancrent et s’enracinent dans la vie: parce qu’on n’ose pas dire que la merde, ça pue.
Raconter les saloperies de tous ceux qui méritent qu’on les passe à la roue me fait le plus grand bien.
Je n’ai rien contre eux, mais ils méritent qu’on sache qu’ils sont mauvais.
C’est pour ma santé. Suite au prochain numéro.