Finalement, ça n’a pas tardé. Sous la pression de bien des “amis” et par l’entregent de Mimi Marchand – certains l’appelaient “du Sentier”, la fille trogneux s’est décidé à faire contre mauvaise fortune bon cœur. Elle épouserait en fake noces le mari de sa défunte mère.
On installe quelques figurants et des dizaines de planches peintes pour faire illusion. Un périmètre ultra-sécurisé est établi.
Tout est beau à la tévé des papys dont macron, 40 ans, est la tête de gondole.
On se marre bien chez la section 8.
Au moment même de la bénédiction factice, la bonne mère juive buzin se faisait zigouiller par une équipe d’urgentistes en grève un peu rouillés du bistouri. L’opération de finitude totale avait duré quelques heures avec comme simple anesthésie une trépanation à vif pariétale (pour qu’elle la boucle), histoire de lui rappeler les pratiques ancestrales. Puis le cours de vivisection avait été un succès.
Un maître et une maîtresse de cérémonie énonçaient les noms de ceux qui étaient passés de vie à trépas par négligence et déni dans les hôpitaux publics depuis que la rentabilité au service des pharmaciens suisses était la seule “feuille de route”, comme il était de bon ton de dire chez ceux qui ne se soucient des autres que par vénalité.
L’atmosphère commençait à sentir mauvais.
Les journalistes épargnés par les meurtres ciblés se demandaient quelle était la raison de telles actions et surtout qui était derrière “tout ça”.
On parlait bien d’une section 8, mais ce n’était qu’un mot. On aurait dit que dieu lui-même était à l’œuvre, omniscient et omnipotent, enfin allié avec le diable.