Archive for septembre, 2019

Rays

dimanche, septembre 29th, 2019

Exposition
« Naked pictures of a disintegrated world »

Création transitionnelle 2018/2019.

 

Il faut d’abord regarder l’image, se plonger dedans, et ensuite lire son titre, qui fait partie de l’œuvre.
C’est très important car c’est un livre.

A ce moment-là, révulsion ou contemplation font de vous, aussi, ce que vous êtes.

“La création artistique prend peu à peu la place des rêves ou les complète : elle est d’une importance vitale pour le bien-être de l’individu et par conséquent de l’humanité. ”
“Artists are people driven by the tension between the desire to communicate and the desire to hide.”

Donald Woods Winnicott.

 

Qu’est-ce que la photo, l’image, sinon un roman vu de l’intérieur, par son créateur?

Voici ce que je dis de moi, à travers mes appareils et ce que reflète la lumière. Les mots indispensables torturent les images et c’est bien comme cela qu’il faut faire.

Camille Claudel disait : « (…) c’est comme ça que je fais quand il m’arrive quelque chose de désagréable, je prends mon marteau et j’écrabouille un bonhomme. » alors qu’elle était déjà dans un état qui la mènerait aux tréfonds de la folie des hommes et de la famille, l’asile et l’enfermement.

Installation

mercredi, septembre 25th, 2019

Un petit aperçu du travail qui a pris plus de deux heures à deux personnes pour installer l’exposition…

La journée avait bien commencée avec, en plein chargement des œuvres, la visite d’un sympathique contrôleur de la redevance audiovisuelle!
Bon, à la manière de Juan Branco, tu peux toujours y aller pour me chercher des poux dans la tête, je ne sais pas mentir (ça, c’est pas très bon, en fait ^^), et du même coup, quand c’est déclaratif, ben je ne fais pas comme balkany, chirac, pasqua, cahuzac, longuet, dsk, (j’arrête là, la liste est longue des verrues de l’humanité), je déclare tout bien (comme un con, diront les véreux)!
Incroyable non? Ben oui, j’ai eu comme grand-père un homme droit et qui de plus était inspecteur des impôts.
Bref, j’espère juste que la personne que je n’avais pas à faire rentrer chez moi était bien ce qu’elle prétendait être. Je le pense, j’ai beau être “malade”, je suis très loin d’être un idiot.
Et puis comme Juan Branco cité ci-dessous, je n’ai pas peur de la connerie humaine, elle me réconforte à la limite 🙂 [c’est pas vrai, hein, je nous vois crever si stupidement…]

“Un dernier mot sur l’adresse: elle a été laissée en conscience.

Vivre dans la peur, c’est commencer à leur ressembler. La lutte que nous menons est saine. Nous n’avons rien à craindre de personne, si ce n’est d’eux, qui savent déjà parfaitement où nous trouver.

Fin du sujet.”  in https://twitter.com/anatolium/status/1176557925738958848

Bref, une journée où chacun des ‘agent smith’ fait son boulot pour gagner sa maigre pitance, certains avec plus de bonheur que d’autres 😉

La photographie en tant qu’art

dimanche, septembre 22nd, 2019

Patrick Talbot, « La photographie en tant qu’art », Le Portique [En ligne], 30 | 2013, document 4, mis en ligne le 01 juillet 2015, consulté le 21 septembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/leportique/2635

Vive l’histoire de l’art! … mais qu’est-ce que c’est chiant, non? 🙂

I am hopelessly not like you. All.

jeudi, septembre 19th, 2019

Je suis sans commune mesure différent de vous tous / I am hopelessly not like you. All.

Comment vivez-vous, vous, les gens normaux?
J’ai essayé de vous ressembler, de faire comme si vos raisonnements et vos idées m’étaient partagées. Quelquefois, grâce à l’art, la musique, un écrit, une image, je pouvais partager un tout petit bout de moi avec le votre. Mais c’était si fugace; le reste de l’univers m’était différent.
Comment faites-vous pour avoir des enfants, un travail contentant, une petite vie bien réglée (sur béquilles évidemment, diriez-vous dans la confession)?
Ah, oui; vous n’avez pas peur, tout simplement. Sauf de l’Etranger, de l’Autre, de l’incommun.
Je ne peux décidément pas comprendre ce que Raymonde Hazan appelle un “QI”, un esprit à l’intelligence froide. J’en ai connu un, longtemps. Pas seulement matheux programmeux brillant, également aimant le jeu des mots. Mais absolument sans cœur. Les émotions n’existent tout simplement pas pour ces personnes. C’est froid. C’est un point commun avec les pervers narcissiques et les manipulateurs que de partager uniquement une hémisphère gauche. Il paraît que c’est là que siège la rationalité.
J’aimerais bien faire l’expérience d’enlever une hémisphère cérébrale à quelqu’un pour voir si l’autre est bien celle qu’on croit…   🙂

Je n’aime pas également le terme de HP, je parlerais de moi en tant que doté E, comme émotionnel.
Bien que je ne sois pas en extase extravertie devant les manifestations de la vie, d’une façon bête et béate, j’aime m’émerveiller sans chercher à calculer, par exemple les trajectoires des étoiles sur 100 millions d’années (ce qu’affectionnent particulièrement les QI).

Ni fils de multi-millionnaire comme le pseudo-philosophe guerrier juif, ni de diplomate voyageur comme Nothomb, ni de rien qui soit extraordinaire et qui fasse partie d’un pourcentage minime de la société, j’aime cet article.
Et cela contribue évidemment à dire que l’appartenance sociale n’y fait toujours et n’y fera jamais rien.

https://www.academia.edu/1490567/Le_soleil_noir_dAm%C3%A9lie_Nothomb_lecture_psychanalytique_de_Biographie_de_la_faim

Et maintenant que je parviens à être seul, je me rends bien compte des erreurs que j’ai commises une vie durant, en m’entourant de ceux (ce) qu’il y avait là, et pas de ce que j’avais moi.

http://icpla.edu/wp-content/uploads/2012/10/Winnicott-D.-The-Capacity-to-be-Alone.pdf

Heurt de la mort

lundi, septembre 16th, 2019

Petit tigré libre a rendu son dernier souffle il y a quelques minutes. Déjà les mouches vertes s’affairent autour des yeux et de la gueule. C’est pas la Syrie, non. C’est pas ces terres, jamais si loin, qui empestent la mort, la pourriture des corps, gueules et bouches ouvertes dans une ultime tentative de respirer l’air vicié; yeux sans expression d’aucune vie, corps boursoufflés d’eau de la noyade…
Mais c’est kif.
Alors aux vivants qui puent la merde de leurs propos et de ce qu’ils pensent être des idées, aux religieux guerriers, aux politichiens haineux, aux faux philosophes français, à toute cette lie de la bêtise, je veux bien creuser un trou et répandre la chaux vive.

Hier, sentant la fin proche, il était venu sans crainte comme le font ceux-là, se faire caresser la tête, accepter une seringue d’eau, et encore, mais non… même les sardines odorantes n’avaient qu’occasionné une simple bouchée réflexe. Déjà les nécrophores voletaient.
La mort a une odeur puante, un son sifflant et râleux, un regard qu’on n’oublie pas, une démarche chaotique qui signifie la fin.
Je la souhaite à ceux qui ne savent que détruire le vivant sans même une contrepartie, à ceux qui jouissent de la souffrance des autres; ce sera leur lot.

Xmas guts

dimanche, septembre 15th, 2019

Un drôle de la section 8 a envoyé à quelques personnalités féminines et masculines encore vivantes (*grammaire d’avant), ainsi qu’aux héritiers et foutrasses encore vivants(re *grammaire d’avant) de celles mortes, une photo tirée d’un film goûtu accompagnée d’un mot gentil: “les dames d’abord”.
La sorcière belloubet avait été tirée (haha… pour une fois!) de son sommeil cadavérique pour être définitivement fendue en deux grâce à cet objet diabolique.

Il s’agit d’un étui pénien en métal de belle longueur agrémenté d’un coutelas fort aiguisé et pointu, destiné à intromettre les parties molles et creuses de l’anatomie des méritants.

Non content de son effet, ce drôle et son équipe se sont fendu d’un passage à l’acte sur-le-champ, allant jusqu’à déterrer les cadavres de certaines précédemment occiZes.

La purge allait bon train face aux exactions de ceux qui se considéraient comme dominants.

Où se retrouve la faune intestinale?

mardi, septembre 10th, 2019

Le coca à 14 francs, le café à 7… ça vaut lAAAaaargement un petit larcin 😉

La peur comme outil politique

mardi, septembre 10th, 2019

La peur comme moyen d’action est toujours préférée par ceux qui se pensent dominants et qui sont en réalité très conscients de leur extrême faiblesse.
Les dirigeants politiques, les parents, les patrons, les banquiers, jusqu’au petit gratte-papier en charge de dossiers sociaux, tous ceux qui ont un ascendant sur d’autres.

Ils pourraient choisir la bienveillance, l’éducation, la pédagogie, tout en respectant les règles qui s’appliquent à tous, mais non! ils se savent tellement faibles qu’ils préfèrent infliger la peur; c’est tellement plus jouissif de voir une chose vivante terrorisée. Demandez donc aux spécialistes qu’on appelle “terroristes”.

On peut donc ainsi qualifier de terroristes non pas seulement quelques individus se rendant coupables de meurtres atroces mais bien une organisation systémique des états dits démocratiques dans lesquels nous vivons tous actuellement, dans la société dite occidentale. Et c’est bien sûr plutôt aux présidents et aux ministres qu’il faut s’attaquer directement puisque, sous leurs ordres, tous ceux qui mettent en place des systèmes terrorisants n’en sont pas à l’origine.

Un exemple assez criant de ce terrorisme d’état est la publication de corps morts et d’images médicales peu ragoûtantes sur les paquets de cigarettes, jamais occultés aux regards des enfants, que ce soit chez le buraliste ou lors de réunions familiales pendant lesquelles les paquets désobligeants sont laissés à la vue de tous.

Les tumeurs cancéreuses ne peuvent être directement liées à l’usage du tabac ou de l’alcool ou de la charcuterie ou de je ne sais quoi encore.
Je serais plutôt enclin à penser que monsanto, les pesticides et insecticides (les abeilles et tant d’autres ne vous disent pas merci – mais OSEF un insecte ça cause pas, hein? nicolas hulot), la malbouffe industrielle dégueulasse et ultra transformée que si c’était toi qui la fabriquais t’en mangerais jamais, la pollution atmosphérique ultra nocive (bien plus que la combustion du tabac) voulue par les riches pour faire plus de fric (hop! plutôt des milliards de camions diesel que des trains, merci pour nous et nos actionnaires) et l’hubris inconsciente des quelques débiles à qui est laissé démocratiquement -lol- le pouvoir de choisir et de décider pour la multitude sont à l’origine des fléaux que l’humanité s’inflige à elle-même.

Voici deux photos bien réalistes dont les buts sont pourtant très différents:
– l’une est une image terroriste appliquée sur un paquet de tabac pour dissuader d’en fumer, elle montre une tumeur de la langue, sans aucune précision scientifique concernant l’âge de la personne, son hygiène de vie, s’il fumait ou non, s’il avait une maladie génétique ou pas, etc.
Il faut croire l’état français, son bon président et son ministre de la santé (en plus c’est une femme le plus souvent de nos jours, nantie de l’auréole obligée de la mère bienveillante): cette photo est celle d’une tumeur de la langue DUE au tabagisme. C’est comme avec cahuzac, balkany, sarkozy, hollande, macron, chirac giscard, pasqua, longuet, strauss-khan, etc, etc, il suffit de croire ceux qui, les yeux dans les yeux vous disent un truc, forcément vrai de vrai. Et puis, c’est vu et entendu à la télé, chez les non-menteurs qu’on appelle encore “journalistes”, payés par les milliardaires, ces bienfaiteurs de l’humanité dont ne dit-on pas qu’ils sont forcément “philanthropes”.
Je sens que vous y croyez moyennement, n’est-ce pas?

-l’autre est simplement un “leak” (une fuite) d’une image médicale capturée sur bestgore et montrant l’atrocité d’une tumeur vaginale. Il n’y a pas plus de contexte, le texte accompagnant la photo étant d’un vide complet.
J’ai choisi bestgore parce que je sais que les idiots vont se précipiter, tels les anti antisémites, sur ce genre de référence.

Je vais vous mettre une autre référence, de chez youtube (yen a des milliards hein) un bon et gentil outil appartenant à google, bienfaiteur de l’humanité également:

Bon visionnage les copines 😉

PS: pour ma part, je trouve que ces images (je fais la collection des paquets de clopes, comme si c’était des panini 😉 ) et ces vidéos sont d’une extrême utilité et participent de la Connaissance.
Pour tout un tas d’autres personnes, c’est soit pervers, soit horrible, soit je ne sais quoi encore. J’espère que ces gens-là n’ont pas d’amis chirurgiens ou médecins ou même vétérinaires. Ces braves petites gens, si sûres d’elles-mêmes dans la vie quotidienne, se trouvent donc toutes penaudes devant la réalité de ce qu’est la vie, le sang, les maladies, la chirurgie et au final, la mort.

Faites de beaux cauchemars! 🙂

Cat life

mercredi, septembre 4th, 2019

Tiens, j’étais en train de regarder -https://www6.123movies.st/watch/cat-skin.mv2px/n39qv1l et la scène de masturbation sous la douche est terrible.
Dans son contexte évidemment. Rien n’est signifiant sans un contexte.

Je me disais que la meilleure photo de ce samedi dernier n’était pas les 300 ou 400 shoots dont seuls quelques-uns sont exploitables.

C’est celle-là, volée et non autorisée. Et donc, je ne la montrerai pas.

Noir miroir (épisode final saison 1)

lundi, septembre 2nd, 2019

Y a-t-il une sorte de conscience collective et citoyenne qui aurait permis une telle avancée, dépassant de loin toute télépathie, et occasionnant la neutralisation effective et continuelle de ceux qui, nonchalamment, prennent des bains de foule (ou de gens, comme dirait le gentil révolutionnaire plus jeune sénateur) comme on se vautre dans la fange?

On ne sait pas.

Était-il devenu inéluctable que ceux qui avaient durant des millénaires accaparé à toute force l’énergie vitale des masses soient dorénavant remis scrupuleusement à leur place d’individus mortels, eux qui se prenaient pour des dieux?
La possibilité devenait maintenant mondiale et si elle n’était pas dirigée et fabriquée par les masses elles-même, alors les forces naturelles s’en chargeraient tout aussi inéluctablement.

Il y aurait des sursauts avec l’enterrement des populations et le retour à des systèmes antiques et désuets comme des parlements. Des lieux où l’on ne parle pas. L’inversion des mots, leur univocité, le vide provoqué dans les esprits revenait à conférer aux animaux bipèdes une voracité bienveillante.

La domination de la Maladie, comme on l’appelait sans trop savoir ce qu’elle recouvrait, donnait naissance à une terreur totale et hélas inéluctable.
Bientôt, d’autres prépondérants en feraient également l’expérience…